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99. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53

Il dit à M. le prince qu’il ne devait avoir que deux tables, et ne point se charger de tout ; il jura qu’il ne souffrirait plus que M. le prince en usât ainsi : mais c’était trop tard pour le pauvre Vatel.

100. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

Il y a des corps qui ne peuvent plus souffrir les remèdes, et qui ne sont plus capables de guérison.

101. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309

En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris, et ployer les genoux : Ce qu’ils peuvent n’est rien ; ils sont ce que nous sommes,   Véritablement hommes,   Et meurent comme nous4.

102. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Tout l’art de prouver consiste donc à poser une proposition vraie et qui ne souffre aucune difficulté, et à montrer ensuite la - liaison de la proposition contestée avec la vérité de la proposition incontestable. […] Depuis dix ans je souffrais la honte, la douleur, la faim ; je nourrissais une plaie qui me dévorait ; l’espérance même était éteinte dans mon cœur. […] Il ne souffre rien de commun, rien de médiocre.

103. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Nous n’avons pu souffrir qu’un bras qui tant de fois A fait trembler le Maure, et triompher nos rois, Reçût de sa naissance une tache éternelle ; Tant de valeur mérite une source plus belle. […] Par un merveilleux artifice du poète français, chaque crime qu’elle rappelle diminue l’horreur du sien, et amène ce terrible aveu que les lois de la décence ne semblaient pas devoir permettre : elle connaît, elle avoue tous ses crimes ; le silence même qu’elle garde sur l’innocence d’Hippolyte est rendu naturel et supportable par l’égarement et le désespoir furieux où la jette la comparaison qu’elle fait du bonheur d’Hippolyte et d’Aricie avec les maux qu’elle-même a soufferts. […] Vous voulez bien souffrir, pour m’ôter de souci, Que je m’informe un peu des nouvelles d’ici. […]                                À la fin, par nos raisons gagnée, Elle se résolut à souffrir la saignée, Et le soulagement suivit tout aussitôt. […] ma barque ne peut souffrir un si grand poids !

104. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »

Il en est alors des esprits cultivés comme de ces forêts où les arbres pressés et élevés ne souffrent pas qu’aucun porte sa tête au-dessus des autres.

105. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

En recouvrant ses sens, il prononça ces mots : « Je jure, si je deviens roi, de ne jamais faire souffrir à personne ce que je viens de souffrir en ce moment : jamais personne ne périra par mes ordres. » Frédéric, devenu roi, tint ce serment, et n’ordonna jamais la mort de personne. […] William ne le souffrira pas ; il aime mieux se livrer lui-même. […] Vous terminerez par une conclusion tendant à ce qu’il soit alloué à votre client une indemnité proportionnée au dommage qu’il a souffert. […] La première contiendra un récit vif et animé de ce qu’a fait et de ce qu’a souffert ce généreux enfant pendant cette nuit terrible. […] À peine ce crime eut-il été commis, que les Athéniens se repentirent de l’avoir provoqué et souffert.

106. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Il ne souffre rien d’obscur ni de douteux, rien qui puisse laisser quelque méfiance dans l’esprit. […] Supposez un orateur qui demande que les Grecs fassent des préparatifs contre le roi de Perse et ne souffrent pas qu’il soumette l’Égypte. […] La clarté ne souffre ni équivoque ni ambiguïté. […] Elle ne souffre donc rien de bas ni de trivial : gracieuse ou énergique, au besoin, elle sait plaire et charmer, étonner et émouvoir. […] Vous souffrez qu’il vous parle ?

107. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

La bonne compagnie ne les souffre point ; et il importe au critique de faire voir qu’il la connaît.

108. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Souvent, après l’apparition d’une comète, la terre souffre de quelque désastre ; on voit arriver la peste, la famine, la mort d’un prince. […] je vous en conjure, ne souffrez pas que ce retour soit plus triste pour moi que ne l’a été mon départ : comment puis-je me croire rétabli, si ceux par qui je l’ai été sont arrachés de mes bras ?  […] S’il sent que, par indigence ou par faiblesse, on lui donne des circonlocutions pour un terme propre qui existe, des tours recherchés pour des traits naturels, il souffre plus ou moins, à proportion du tort qu’on lui fait. […] Pour l’éloquence et la poésie, comme pour l’architecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels ; mais tout ornement qui n’est qu’ornement, est de trop : retranchez-le, il ne manque rien ; il n’y a que la vanité qui en souffre. […] Cependant Racine ennoblit ces idées par la magie de son style : Laissez-moi relever ces voiles détachés, Et ces cheveux épars, dont vos yeux sont cachés ; Souffrez que de vos pleurs je répare l’outrage.

109. (1873) Principes de rhétorique française

Racine dit encore : Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats, Non, non, il ne souffrira pas Qu’on égorge ainsi l’innocence. […] s’ils sont méchants, combien font-ils souffrir les hommes et quels tourments leur sont préparés dans le noir Tartare ! S’ils sont bons, quelles difficultés n’ont-ils pas à vaincre, quels pièges à éviter, quels maux à souffrir ! […] Excepté les sots, personne aujourd’hui n’est plus disposé à souffrir les compliments lourds et maladroits ; c’est le pavé de l’ours. […] Dur et colère jusqu’aux derniers emportements et jusque contre les choses inanimées, impétueux avec fureur, incapable de souffrir la moindre résistance, même des heures et des éléments, sans entrer dans des fougues à faire craindre que tout no rompît dans son corps, opiniâtre à l’excès, passionné pour tous les plaisirs.

110. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »

Mais, sans parler des divines consolations que Dieu prépare ici-bas même à ceux qui l’aiment ; sans parler de cette paix intérieure, fruit de la bonne conscience, qu’on peut appeler en même temps et un avant-goût, et le gage de la félicité qui est reservée dans le ciel aux âmes fidèles ; sans vous dire, avec l’apôtre, que tout ce qu’on peut souffrir sur la terre n’est pas digne d’être comparé avec la récompense qui vous attend : si vous étiez de bonne foi, et que vous voulussiez nous exposer ici naïvement tous les désagréments qui accompagnent la vie du siècle, que ne diriez-vous pas, et que ne dit-on pas tous les jours là-dessus, dans le siècle » ?

111. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

Mais cette règle souffre des exceptions.

112. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

c’est que seul aussi je souffre de tes maux.

113. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Non, non, il ne souffrira pas Qu’on égorge ainsi l’innocence. […] Souffrez donc qu’en deux mots j’examine le reste. […] c’est trop souffrir les chagrins qu’on nous forge. […] Malheur à nos lâches compagnons qui le souffrent ! […] « J’avoue, disait Mentor, que les Manduriens ont sujet de se plaindre et de me demander quelque réparation des torts qu’ils ont soufferts ; mais il n’est pas juste aussi que les Grecs, qui font sur cette côte des colonies, soient suspects et odieux aux anciens peuples du pays. » (Télémaque, liv. 

114. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Sans ta mère du moins pour t’apprendre à souffrir ? […] Pauvre fille Sans famille, Pour mourir Doit souffrir. […] Ainsi, chaque fois que le son muet disparaîtra, l’entrée du vers sera libre, parce que d’une part le rhythme sera rétabli, et que d’autre part la mesure n’en souffrira pas.

115. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143

C'est aussi celui que l’orateur fait paraître à la suite :Ad mortem le, Catilina… Une phrase oratoire peut renfermer cinq éléments principaux : un sujet qui fait ou qui souffre l’action, un verbe qui exprime cette action, un complément direct, un complément indirect et un complément circonstanciel. […] Ainsi, dans cette phrase : Tanta vis probitatis est, ut eam vel in hoste diligamus, Cic., l’oreille ne souffrirait pas que l’on dit : Tanta probitatis vis est. […] Une action aussi dramatique ne souffre aucune circonstance accessoire ; le poète se hâte donc d’arriver au dénouement.

116. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

Dans le projet de paix qu’il envoya à Nimègue, il y avait pour premier article qu’avant toutes choses on restituerait aux Suédois tout ce qui avait été pris sur eux : et quoiqu’il vît toute l’Europe en armes contre lui, ce ne fut qu’à l’instante prière des mêmes Suédois qu’il souffrit que la paix se fît avec la Hollande avant la restitution.

117. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

La cherté étant excessive dans les années 1709 et 17101, le peuple, injuste parce qu’il souffrait, s’en prenait en partie à M. d’Argenson, qui cependant tâchait par toutes sortes de voies de remédier à cette calamité.

118. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Bien moins châtié et soutenu que les modèles du dix-septième siècle (sa langue et son goût parurent, surtout au déclin de sa carrière, souffrir de son séjour à l’étranger), il a cependant conservé dans ses odes et dans ses cantates leur haute et saine inspiration.

119. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184

Nos grands hommes sont trop délicats, et les petits ont la vie si dure qu’on les écorche sans les faire souffrir. » 2.

120. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

J’ai quelquefois une lassitude de souffrir, que je prends pour du soulagement ; cela va deux ou trois jours, et puis la douleur revient plus vive, parce que j’ai repris des forces pour la sentir.

121. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

Je l’ai appliquée à bien des choses, et elle n’a eu de prise sur aucune ; avec une apparence d’aptitude, je demeure inutile et je souffre dans une position presque sans ressource. »

122. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Pour moi, Messieurs, je profite beaucoup à raisonner avec vous, vous souffrez mes libertés. […] Voilà votre maître : tout le reste de cet éloge est plein des mêmes traits : il est fondé sur la longue guerre de Troie, sur les maux que souffrirent les Grecs pour ravoir Hélène, et sur la louange de la beauté qui est si puissante sur les hommes. […] le bon Goût souffrira dans son temple l’auteur des Lettres du ch. d’Her...., d’une Passion d’automne, d’un Clair de lune, d’un Ruisseau amant de la prairie, de la tragédie d’Aspar, d’Endymion, etc. ! […] Je demandai pourquoi Leibnitz était là : on me répondit que c’était pour avoir fait d’assez bons vers latins, quoiqu’il fût métaphysicien et géomètre, et que la Critique le souffrait en cette place pour tâcher d’adoucir par cet exemple l’esprit dur de la plupart de ses confrères. […] Votre Majesté ne souffrirait jamais qu’on dise qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre ; encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’un prince étranger.

123. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Barbier recherche quels sont les plus coupables, des écrivains irréligieux et corrupteurs, ou des hommes du peuple que la misère pousse à la révolte : Ces hommes de ruine et de destruction Ne souffrent pas le vent de la corruption. […] Elle ne souffre point d’ornements étudiés.

124. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

La nature de l’émotion que l’on se propose d’exciter par une description sublime, ne souffre point de médiocrité : ou l’âme est transportée de plaisir, ou elle n’est pas même faiblement émue ; point de milieu.

125. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »

Il s’agit d’un hôpital, et voici comme il le décrit : « Voyons-la (la reine) dans ces hôpitaux où elle pratique ses miséricordes publiques ; dans ces lieux où se ramassent toutes les infirmités et tous les accidents de la vie humaine ; où les gémissements et les plaintes de ceux qui souffrent, remplissent l’âme d’une tristesse importune ; où l’odeur qui s’exhale de tant de corps languissants, porte dans le cœur de ceux qui les servent le dégoût et la défaillance ; où l’on voit la douleur et la pauvreté exercer à l’envi leur funeste empire ; et où l’image de la misère et de la mort entre presque par tous les sens ».

126. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ?

127. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Votez-le, parce que, si vous avez des doutes sur les moyens, doutes vagues et non éclaircis, vous n’en avez pas sur sa nécessité et sur notre impuissance à le remplacer ; votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez comptables de tout délai.

128. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Capable de s’élever au niveau des plus grandes destinées, il eût pu s’ignorer lui-même sans en souffrir, et trouver dans la culture de ses terres la satisfaction de ces facultés puissantes qui devaient suffire au commandement des armées et à la fondation d’un gouvernement.

129. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »

Et s’il l’ose, Athéniens, le souffrirez-vous ?

130. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130

Oreste veut féliciter Pyrrhus de ses exploits et en même temps le blâmer de l’appui qu’il donne à Astyanax : Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix, Et qu’à vos yeux, seigneur, je montre quelque joie De voir le fils d’Achille et le vainqueur de Troie.

131. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188

— Parce que, dit Socrate dans le Gorgias, il vaut mieux souffrir l’injure que de la commettre. — Pourquoi ? 

132. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Et tu souffres sans honte un affront si sanglant !

133. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

Exemple : Le ciel nous rend toujours les biens qu’il nous prodigue, Vainement un mortel se plaint et le fatigue        De ses cris superflus : L’âme d’un vrai héros, tranquille, courageuse, Sait comme il faut souffrir d’une vie orageuse        Le flux et le reflux.

134. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

. : Avidus gloriæ, avide de gloire ; cupidus rerum novarum, désireux de nouvelles choses ; patiens injuriarum, qui a la patience des injures, qui les souffre habituellement (patiens injurias se dirait de celui qui les souffre actuellement) ; amans virtutis, ami de la vertu (amans virtutem désignerait celui qui aime actuellement la vertu). […] Nous sommes dans un âge où l’on doit tout souffrir courageusement.

135. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

Rare et précis dans l’épopée, plus encore dans la tragédie, qui ne le souffre exceptionnellement qu’à l’exposition50, le portrait, et surtout le portrait moral, est mieux placé et plus à l’aise dans la comédie.

136. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

Ainsi Voiture, s’adressant au due d’Enghien, lui dit : « Trouvez bon, ô César, que je vous parle avec cette liberté, recevez les louanges qui vous sont dues, et souffrez que l’on rende à César ce qui appartient à César. » Boileau s’intitule lui-même grand chroniqueur des gestes d’Alexandre, et cet Alexandre n’est et ne peut être que Louis XIV ; et le Gilbert de notre âge, Hégésippe Moreau, fait répondre par Joseph Bonaparte à ceux qui voulaient l’arracher à sa retraite, pour lui donner un trône : … Insensés, quel espoir vous anime ?

137. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Tout doit y être plein de force et de dignité ; il ne souffre rien de commun, rien de médiocre. […] La majeure d’un syllogisme est, comme on voit, une proposition fondamentale qui ne peut souffrir de contestation. […] S’ils sont méchans, combien font-ils souffrir les hommes, et quels tourmens leur sont préparés dans le noir Tartare ! […] que de maux à souffrir !  […] Mon cœur désespéré d’un an d’ingratitude Ne peut plus de son sort souffrir l’incertitude.

138. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Sans doute, comme l’auteur des Maximes, il voit                               cent choses tous les jours Qui pourraient mieux aller, suivant un autre cours ; et plus d’un trait que nous retrouvons dans les Caractères fait allusion à des imperfections de la nature humaine dont il a eu personnellement à souffrir ; mais il se contente d’être un peintre minutieux et exact. […] Je comprends mon époque et j’en souffre, car je vois la chose publique aux mains d’un maître absolu qui absorbe les droits et les pouvoirs du forum comme ceux du Sénat. […] Souffrez, pour un instant, que j’oppose quelques raisons aux vôtres : vos attaques contre le Cid peuvent, si je ne me trompe, se résumer ainsi ; vous trouvez : « Que le sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les principales règles du poème dramatique ; qu’il manque de jugement en sa conduite ; qu’il a beaucoup de méchants vers ; que presque tout ce qu’il a de beautés sont dérobées ; et qu’ainsi l’estime qu’on en fait est injuste. […] Je vous accorde, Monsieur, que les deux visites que Rodrigue fait à sa maîtresse choquent un peu la bienséance de la part de celle qui les souffre ; la douleur du devoir voulait qu’elle refusât de lui parler ; mais permettez-moi de dire que leur conversation est remplie de si beaux sentiments que bien des gens n’ont pas remarqué ce défaut, et que ceux qui l’ont senti l’ont toléré. […] Mais souffrez, Monsieur, puisque je vous parle de ce grand homme, que je me laisse aller à évoquer quelques souvenirs que vous serez heureux de joindre aux vôtres, s’ils vous apprennent du nouveau sur l’illustre défunt.

139. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Ces sortes de gens ont une fade attention à ce qu’ils disent, et l’on souffre avec eux dans la conversation du tout le travail de leur esprit ; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’expression ; concertés dans leurs gestes et dans tout leur maintien, ils ne hasardent pas le moindre mot, quand il devrait faire le plus bel effet du monde ; rien d’heureux ne leur échappe, rien chez eux ne coule de source et avec liberté, ils parlent proprement et ennuyeusement, ils sont puristes. […] fille de David, vous parlez à ce traître, Vous souffrez qu’il vous parle et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme entr’ouvert sous vos pas Il ne sorte à l’instant des feux qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces murs ne vous écrasent ? […] Je vous connais encore, et c’est ce qui me tue ; Mais cette âpre vertu ne m’était point connue, Comme notre malheur elle est au plus haut point, Souffrez que je l’admire et ne l’imite point. […] 44 La commination a pour objet d’intimider ceux à qui l’on parle par la peinture des maux qu’ils auraient à souffrir.

140. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

— Je ne suis pas si sot ; souffrez que je m’y tienne,     Dit l’homme. — Soit ; aussi bien c’est la tienne,     Dit Jupiter. […] Elle ne souffre point d’ornements recherchés : une élégante simplicité, une plaisanterie aimable, un badinage léger, de la vivacité, des saillies, des traits d’esprit, mais qui paraissent n’avoir rien coûté, voilà ce qui doit en faire le plus bel agrément.

141. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Celui-là qui se plaint qu’il travaille trop, s’il était délivré de cet embarras, ne pourrait souffrir son repos ; maintenant les journées lui semblent trop courtes, et alors son grand loisir lui serait à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l’image d’une liberté errante. […] Votre Majesté ne l’ignore pas ; et pour lui dire sur ce fondement ce que je crois être de son obligation précise et indispensable, elle doit, avant toutes choses, s’appliquer à connaître à fond les misères des provinces, et surtout ce qu’elles ont à souffrir sans que Votre Majesté en profite, tant par les désordres des gens de guerre, que par les frais qui se font à lever la taille1, qui vont à des excès incroyables.

142. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Mais à revoir Paris je ne dois plus prétendre : Vous voyez qu’au tombeau je suis prêt à descendre ; Je vais au Roi des rois demander aujourd’hui Le prix de tous les maux que j’ai soufferts pour lui Vous, généreux témoins de mon heure dernière, Tandis qu’il en est temps, écoutez ma prière : Nérestan, Châtillon, et vous… de qui les pleurs Dans ces moments si chers honorent mes malheurs, Madame, ayez pitié du plus malheureux père Qui jamais ait du ciel éprouvé la colère, Qui répand devant vous des larmes que le temps Ne peut encor tarir dans mes yeux expirants.

143. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Montaigne souffrait de coliques déphiétiques.

144. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et songez que cette même ville a été autrefois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers siècles toutes les intrigues du conclave se terminaient à choisir entre les prêtres celui qui paraissait avoir le plus de zèle et de force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sept papes qui le souffrirent l’un après l’autre, sans que la certitude de cette fin leur fît fuir ni refuser cette place où la mort était attachée, et quelle mort !

145. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Atticus souffrait des yeux. — 12. […] L’homme paraît né pour souffrir. — 15.

146. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Celui qui a beaucoup souffert est plus disposé à la sympathie devant les misères d’autrui ; le malheur lui a enseigné la pitié. […] Leur sensibilité a été blessée par un mauvais écrit ; ils ont souffert et ils se vengent en disant tout haut le motif de leur souffrance. […] Il souffre à la lecture de certains écrits. […] Qu’un tel homme rencontre un de ces ouvrages où quelques phrases heureuses sont perdues dans un ensemble défectueux et confus, une tragédie sans plan et sans caractères, un poème lourd et traînant, et qu’enfin fatigué, mis en mauvaise humeur, il se décide à se venger de tant d’ennui par un mot spirituel et amer, n’est-il pas vrai de dire qu’il a souffert vingt fois avant de faire souffrir ? […] Bernard Palissy trouvait leurs plaisanteries plus amères que les plus cruelles déceptions ; Denis Papin s’en indignait, et il serait long de citer seulement les noms de tous ceux qui en ont souffert.

147. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans foiblesse et sans ostentation ?

148. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Je l’en puis détourner, et je t’y vais offrir… Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir.

149. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

           Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement.

150. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Pleurons sur nous-mêmes, qui avons tant encore à combattre et à souffrir !

151. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

J’étais bien loin d’y être préparée ; je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal. Je le souffre, et je le sens dans toute sa rigueur.

152. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

Boileau dit à Seignelay : Tu souffres la louange adroite et délicate, Dont la trop forte odeur n’ébranle point les sens ; et Victor Hugo, à propos de Napoléon : Il a placé si haut son aire impériale… Qu’est-ce que l’odeur d’une louange, et l’aire de Napoléon ?

153. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Outre que les événements suivent un cours irrésistible, gardons-nous de dire que l’indépendance de notre génie national en a souffert, et que les servitudes de l’imitation ont compromis le libre développement de nos instincts natifs.

154. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Celui-là qui se plaint qu’il travaille trop, s’il était délivré de cet embarras, ne pourrait souffrir son repos ; maintenant les journées lui semblent trop courtes, et alors son grand loisir lui serait à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l’image d’une liberté errante.

155. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

» Il avait aussi, lui, souffert de sa pauvreté.

156. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Peinture transparente d’une jeunesse rêveuse, agitée et mélancolique, René (1805) fixa par des couleurs immortelles les principaux traits d’une âme qui souffrait d’un mal que son talent rendit contagieux, au lendemain des bouleversements qui avaient laissé tant de ruines.

157. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Il lui faudra parler, écrire, commander par son talent, et soutenir ce talent, quelque noble qu’il soit en lui-même, par cette autre puissance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la vertu.

158. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

On dit que les enfants eux-mêmes ont le sentiment des maux qu’ils voient souffrir.

159. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Il présentait à son imagination ce qu’il appelait phantasiæ ou visiones, une vive image des maux ou des outrages qu’avaient soufferts ceux de ses clients en faveur desquels il avait besoin d’intéresser l’auditoire. […] On se fatigue, on parle péniblement, et l’orateur qui s’énonce avec peine fait souffrir ceux qui l’entendent. […] Elle ne souffre ni le style bas, ni les plaisanteries, ni le langage familier, ni l’affectation, ni le bel esprit. […] Cette discussion fut la source de grands malheurs, jusqu’au moment où le prince offensé, témoin de ce que souffrait l’armée, oublia ses ressentiments et se réconcilia avec le chef suprême ; la défaite complète des ennemis fut le fruit de cette réunion. […] Il a souffert évidemment une injustice, mais il plie, et se résigne à laisser paisiblement emmener Briséis.

160. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Souffrez que mes prières aient sur vous quelque pouvoir, après qu’elles ont été aujourd’hui si puissantes en votre faveur. » Péroraison de la vie d’Agricola, par Tacite. […] Elle entretenait cette union des soldats avec leur chef, qui rend une armée invincible ; elle répandait dans les troupes un esprit de force, de courage et de confiance, qui faisait tout souffrir, tout entreprendre dans l’exécution de ses desseins ; elle rendait enfin des hommes grossiers capables de gloire, car, Messieurs, qu’est-ce qu’une armée ? […] Vous souffrez qu’il vous parle ?

161. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Elle ne souffre point d’ornements recherchés. […] L’hyperbole n’y est point déplacée, parce qu’il est assez naturel que la douleur nous fasse exagérer les maux que nous souffrons.

162. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Ainsi que ce vieillard j'ai langui dans les fers : Qui ne sait compatir aux maux qu'on a soufferts ? […] Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent.

163. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Ce jeune martyr a déjà souffert d’horribles tourments pour la défense de la foi ; il est même disposé à subir le dernier supplice pour la cause glorieuse qu’il soutient. […] Souffrez donc, Monseigneur, qu’un inconnu se mêle au concert de la joie publique.

164. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Nous sommes arrivés à un âge où nous devons tout souffrir courageusement. […] Animus (d’ανεµος, vent) désigne l’âme en général en tant qu’elle sent, qu’elle pense, qu’elle souffre. […] Virtus est le mot général qui désigne la force de l’âme, soit pour entreprendre, soit pour souffrir.

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