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130. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137

Bourdaloue disait ailleurs : « De là vient que, par une triste décadence, le terme d’homme dévot, de femme dévote, qui par sa propre signification exprime ce qu’il y a de plus respectable dans le christianisme, porte présentement avec soi comme une tache qui eu obscurcit tout l’éclat et le ternit. » 1.

131. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

Dans les écrits des païens, le flambeau de la raison a jeté parfois un brillant éclat, et, chez quelques-uns, la grandeur de l’homme se révèle par des traits de sublime vertu. […] Cette opposition, ménagée avec art, a pour effet de détacher les objets, de les faire briller avec plus d’éclat et de les présenter à l’esprit sans la moindre confusion. […] Sans doute, dans ses tableaux et dans ses chants, le poète peut bien représenter l’idéal des crimes et des vices pour en inspirer l’horreur et pour faire mieux briller l’éclat de la vertu. […] Dans ce genre, l’écrivain se montre à la fois philosophe et poète : en même temps qu’il éclaire notre esprit par l’éclat de la vérité, il nous échauffe et nous transporte comme poète par de nobles et rapides élans. […] La grandeur exige que l’action ait assez d’importance et d’éclat pour justifier le titre d’épopée et captiver l’attention du lecteur.

132. (1854) Éléments de rhétorique française

Pendant les ténèbres de la nuit, il dit : le soleil était brillant, pour énoncer que son éclat était passé ; ou : le soleil sera brillant, pour exprimer l’espérance d’un nouveau jour. […] ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! […] On entend le bruit du char qui vole en éclats dans cet hémistiche imité d’Homère : L’essieu crie et se rompt. […] Ces expressions figurées, qu’on retrouve partout, et qui donnent au discours tant de force et d’éclat, peuvent se diviser en plusieurs classes. […] quand on la regarde de loin, on ne voit que grandeur, éclat et délices, mais de près tout est épineux.

133. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Enfin, le drame romantique emprunte une grande partie de son effet au mouvement physique de la scène, aux machines, aux décorations, aux éclats de voix, aux surprises, aux grands coups de théâtre. […] C’est surtout au troisième acte qu’on doit développer tout l’éclat, toute l’énergie de l’intrigue ou des caractères.

134. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Et plus loin pour imiter le bruit du char d’Hippolyte qui se brise, et vole de tous côtés : L’essieu crie et se rompt : l’intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé. […] La Flandre est conquise ; l’Océan et la mer Méditerranée sont réunis ; de vastes ports sont creusés ; une enceinte de forteresses environne la France ; les colonnades du Louvre s’élèvent ; les jardins de Versailles se dessinent ; l’industrie des Pays-Bas et de la Hollande se voit surpassée par les ateliers nouveaux de la France ; une émulation de travail, d’éclat, de grandeur, est partout répandue : un langage sublime et nouveau célèbre toutes ces merveilles et les grandit pour l’avenir.

135. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »

Le même homme, sans doute, admirant ceux de ses semblables, qui, dans des occasions périlleuses, s’étaient signalés par leur force ou leur adresse, fit un récit pompeux de leurs actions, en y ajoutant même quelques circonstances vraisemblables, qui leur donnaient un plus grand éclat.

136. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39

S’il eût voulu surmonter l’obstination des plus endurcis, il l’eût pu en se découvrant si manifestement à eux qu’ils n’eussent pu douter de la vérité de son essence, comme il paraîtra au dernier jour, avec un tel éclat de foudres et un tel renversement de la nature, que les morts ressusciteront, et les plus aveugles le verront.

137. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Dès sa vingt-deuxième année, avocat général au parlement de Paris, et procureur général six ans après, il fut l’un de ceux qui, au moment où se resserrait de jour en jour le cercle des illustrations du grand règne, répandirent sur la vieillesse de Louis XIV un dernier éclat.

138. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158

C’est un fond de concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleurs sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits.

139. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Ne cherchons pas dans ses œuvres les accents d’une mélancolie parfois touchante, la fougue d’une verve joyeuse, les explosions orageuses de cette éloquence populaire dont les éclats mirent l’Allemagne en feu.

140. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Oui certes, on me blâmeroit avec justice si je vous voulois mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma gloire, et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant de poëmes qui ont paru jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ait obligé l’envie à prendre la plume.

141. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37

Il renferme les semences de tous les déréglements, depuis les plus légers jusqu’aux plus détestables. » Massillon exprime la même idée avec plus d’éclat : « Nous qui ne sommes qu’un atome imperceptible au milieu de ce vaste univers, nous voudrions en faire mouvoir la machine au gré de nos seul désirs ; que tous les événements s’accommodassent à nos vues ; que le soleil ne se levât et ne se couchât que pour nous seuls.

142. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la prose : il a l’ampleur de la période, l’éclat du discours ; il sait choisir et ordonner les mots ; il orne de grandes pensées par des expressions magnifiques dont l’harmonie soutenue enchante l’oreille.

143. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497

De quel éclat brillaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés6 !

144. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »

Les dehors mêmes de la guerre, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencement, le progrès et la consommation de la victoire, les cris différents des vaincus et des vainqueurs, attaquent l’âme par tant d’endroits, qu’enlevée à tout ce qu’elle a de sagesse et de modération, elle ne connaît ni Dieu ni elle-même. […] Cette victoire ajoutait un nouvel éclat aux charmes de sa figure. […] … Il est vrai que la régente a fort maltraité Votre Altesse et qu’elle lui a fait souffrir d’énormes injustices ; mais quel déplaisir vous a fait la France, elle qui vous a si chèrement nourris vous et vos ancêtres ; elle qui vous a élevé dans un si haut éclat, et qui a rendu Votre Grandeur si puissante qu’elle peut aujourd’hui lui être funeste ?

145. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »

« Rien n’est, dit-il, plus opposé à la véritable éloquence, que l’emploi de ces pensées fines et la recherche de ces idées légères, défiées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité.

146. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Usant du privilège de son art, il n’est pas tenu, comme le logicien, de ne jamais rien avancer que de vrai, de rigoureusement vrai ; il pourra recourir au probable ; mais l’habileté de la méthode, l’ingénieuse symétrie de l’exposition, l’éclat, le brillant du style devront faire illusion. […] « Tout discours qui vous laissera froid, qui ne remuera point vos entrailles, quelque éclat qu’il ait d’ailleurs, ne sera pas un discours éloquent dit Platon. […] C’est la laideur qui se dissimule sous de beaux dehors, emprunte, avec l’éclat du diamant, le brillant du fard, mais du diamant et du fard de bon aloi. […] L’expression est riche, à son tour, lorsque par son ampleur elle répond à l’ampleur de la pensée ou que par son éclat elle rehausse ce qu’elle avait de brillant. […] où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte.

147. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Lorsque ces qualités se ternissent, l’éloquence perd aussitôt son éclat, et l’orateur ne doit plus compter sur aucun succès. […] C’est incontestablement en Italie que, dans ces derniers siècles, le génie de l’histoire a brillé de l’éclat le plus vif. […] Celui à qui nous sommes principalement redevables de ce perfectionnement dans la manière d’écrire l’histoire, c’est M. de Voltaire, dont le génie a brillé d’un si vif éclat dans presque toutes les branches de la littérature. […] Elle doit avoir assez d’importance et d’éclat pour fixer notre attention, et justifier le pompeux appareil que le poète donne au récit qu’il en fait. […] Si Homère fait quelquefois jouer à ses dieux un rôle trop peu noble, quelquefois aussi ils apparaissent environnés de tout l’éclat imposant de la majesté divine.

148. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

« Il apparaît de temps en temps sur la face de la terre des hommes rares, exquis, qui brillent par leur vertu, et dont les qualités éminentes jettent un éclat religieux.

149. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

On peut cependant lui reprocher parfois un tour paradoxal, trop d’irrévérence pour les opinions consacrées, du scepticisme, et une sécheresse qui se refuse l’éclat de la couleur, par scrupule de conscience érudite, par aversion pour la tirade, la phrase, et tout ce qui paraît artificiel ou convenu.

150. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »

Il y déploie l’éclat de sa toute-puissance dans la formation de l’univers, la justice de ses décrets dans la punition de l’homme coupable, la sublimité de ses desseins dans la conduite de son peuple chéri, les trésors de sa sagesse dans le grand ouvrage de la rédemption qu’il prépare et qu’il consomme. […] Mais ils nous font sentir en même temps notre impuissance de nous élever jusqu’à l’imitation de ces actions d’éclat, qui ont fixé la destinée des empires et le sort des peuples : au lieu que nous ne jugeons pas au-dessus de nos forces morales, les actions particulières d’un homme, quelque illustres qu’aient été son rang et sa naissance.

151. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »

Au premier sifflement des vents impétueux, Tantôt au haut des monts d’un bruit tumultueux On entend les éclats ; tantôt les mers profondes Soulèvent en grondant et balancent leurs ondes : Tantôt court sur la plage un long mugissement, Et les noires forêts murmurent sourdement24.

152. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Quelle force et quel éclat ils vont emprunter de cette réunion !

153. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

L’éclat est le même, seulement il est passager ; car la passion, c’est la nature accidentellement surexcitée.

154. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

Quand il se présente une occasion considérable dans laquelle il n’y a rien à vaincre, parce qu’il n’y a rien à combattre, ce qui est très-rare, elle donne à leur autorité un éclat pur, innocent, non mélangé, qui ne s’établit pas seulement, mais qui leur fait même tirer, dans les suites, du mérite de tout ce qu’ils ne font pas, presque également que1 de tout ce qu’ils font.

155. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Je n’ai jamais vu de plus beaux jours que ceux dont nous jouissons ici ; le soleil y est dans son plus grand éclat ; la chaleur, à midi, est comme celle du mois de mai à Paris, lorsqu’il est beau.

156. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

Féli1 pour le même labeur ; les heures d’étude et d’épanchement poétique, qui nous mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les mêmes joies que le dîner, mais moins éclatantes, parce que le soir voile tout, tempère tout ; la soirée qui s’ouvre par l’éclat d’un feu joyeux, et, de lecture en lecture, de causeries en causeries, va expirer dans le sommeil ; à tous les charmes d’une telle journée ajoutez je ne sais quel rayonnement angélique, quel prestige de paix, de fraîcheur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la voix argentine, les ris, les petites moues pleines d’intelligence d’un enfant qui, j’en suis sûr, fait envie à plus d’un ange, qui vous enchante, vous séduit, vous fait raffoler avec un léger mouvement de ses lèvres, tant il y a de puissance dans la faiblesse !

157. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

Aussi prompts que la foudre, ils volent, et leurs bras Des monts déracinés emportent les éclats.

158. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

L’auteur y répand des trésors d’élégance ; il peint la nature, il en égale les richesses et les couleurs par l’éclat de son style : souvent il laisse échapper cette abondance de sentiments tendres et passionnés, langage naturel de son cœur.

159. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

De l’éclat de ses fruits justement enchanté, Ne méprise jamais ces plantes sans beauté : Troupe obscure et timide, humble et faible vulgaire, Si tu sais découvrir leur vertu salutaire, Elles pourront servir à prolonger tes jours.

160. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Une raison patriotique dont la clairvoyance devine le fort et le faible de chaque parti, une ironie amère, un mépris superbe de la contradiction, le sang-froid de la passion qui se maîtrise au milieu de la colère, des ripostes foudroyantes, une inépuisable fécondité de preuves, une action théâtrale et dramatique, une voix tonnante, l’éclat des images qui ne sont que des arguments rendus sensibles, l’audace d’une volonté dominatrice, l’attitude hautaine d’une âme sincère qui réunit l’intelligence politique à la passion populaire : voilà les traits saillants de sa physionomie.

161. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Entre les grands hommes, s’il en est qui ont brillé d’un éclat plus éblouissant, nul n’a été soumis à une plus complète épreuve : dans la guerre et dans le gouvernement, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple ; commencer une révolution et la finir2.

162. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

., et se règle par l’éclat et la magnificence. — Ornatus consiste dans le soin des cheveux, du visage et de tout le corps, et se règle sur la mode et la décence. […] Fulgere, briller d’un vif éclat. Fulgentes auro et purpurâ. — Splendere, briller d’un éclat pur. […] Cic. — Nitere, briller d’un éclat doux, comme ce qui est poli. […] Virg. — Rutilare, avoir l’éclat de l’or.

163. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Vous détacherez mieux les objets, vous leur donnerez plus d’éclat. […] Il néglige les étoiles, comme détails trop pâles à côté de l’éclat de l’astre des nuits.

164. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Les figures que l’on retrouve le plus souvent dans la poésie, à cause de l’éclat qu’elles lui donnent, sont l’hyperbole, la métaphore, la prosopopée, la similitude, la comparaison. […]         Qui pourra, grand Dieu, pénétrer         Ce sanctuaire impénétrable, Où tes saints inclinés, d’un œil respectueux, Contemplent de ton front l’éclat majestueux ?

165. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Or, ainsi que336 les éclats des dits cailloux sautaient contre ma besogne, l’émail, qui était déjà liquéfié et rendu en matière glueuse337, prit les dits cailloux et se les attacha par toutes les parties de mes vaisseaux et médailles, qui sans cela se fussent trouvés beaux. […] Aussi nous n’avons part à la gloire de nos ancêtres qu’autant que nous nous efforçons de leur ressembler ; et cet éclat de leurs actions qu’ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu’ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né : ils vous désavouent pour leur sang575, et tout ce qu’ils ont fait d’illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l’éclat n’en rejaillit sur vous qu’à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau576 qui éclaire aux yeux d’un chacun la honte de vos actions. […] Qu’il est magnifique dans leur éclat ! […] Son Histoire naturelle, également remarquable par l’éclat des descriptions, par la profondeur de l’esprit philosophique qui anime cette vaste composition et par les idées générales qui en font l’unité, lui assure, ainsi que son fameux Discours sur le style, prononcé lors de sa réception à l’Académie française (1753), une place parmi nos plus grands prosateurs.

166. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »

Au reste, si Démosthène avait triomphé avec éclat, il sut user de sa victoire avec générosité.

167. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130

Le génie de Beethoven et le talent de Félicien David feront succéder au calme embaumé du matin les mugissements et les éclats de l’orage, puis ramèneront bientôt après la sérénité ; mais ces mille bruits se fondront toujours, ici, dans la grande voix du désert, là, dans l’harmonie universelle de la nature pastorale.

168. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat ; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers encor témoins de sa victoire : Tous ces yeux qu’on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards… Dans le sac de Troie, Andromaque ne voit que Pyrrhus, le suit partout des yeux, et à mesure qu’elle le suit, les objets se lèvent en quelque sorte, mais vagues et confus, autour du meurtrier d’Hector, dont les traits seuls sont fermes et bien accusés : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert, échauffant le carnage.

169. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

« Les couleurs vives d’une draperie, dit Condillac, donnent de l’éclat à un beau teint, les couleurs sombres lui en donnent encore.

170. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »

Recourez, comme Madame de Sévigné, aux petites circonstances et vous lui donnerez un vif éclat, une physionomie propre qui le distinguera de la mort de tel ou tel personnage.

171. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Cet inconvénient est très bien évité dans Cinna, parce que le magnifique tableau que vient de faire le chef des conjurés répand sur l’exposition qu’il remplit un éclat admirable, et que la terreur qui saisit les personnages, au moment où Auguste les appelle, commence à engager l’intérêt que leur complot a fait naître. […] Ainsi, à l’éclat d’un palais enchanté succédera la sombre horreur d’un affreux désert. […] Les termes doivent être vifs et choisis, mais sans pompe et sans éclat ; point de grands mots, point de figures éclatantes et soutenues.

172. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Pour quelles causes le xvii e siècle, où les lettres ont brillé d’un si vif éclat, est-il resté inférieur dans l’histoire ? […] Sous quelle forme de gouvernement peut-elle se produire avec le plus d’éclat ? […] Avant le xvii e siècle, la Monarchie n’avait pas eu cet éclat et elle ne le retrouva plus après lui. […] Il n’a point de procédé, point de méthode, il peint comme d’instinct ; nulle part le don de la nature ne se révèle avec plus d’éclat. […] Il réussit mieux dans la poésie didactique, et il a exprimé, sinon avec éclat, du moins avec force et avec précision certaines idées philosophiques.

173. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Ce qui le caractérise principalement, ce sont les pensées brillantes, les belles images, l’éclat des figures, l’agrément des digressions, la variété des tours, cette cadence nombreuse et périodique, cette harmonie de style qui charme l’oreille, et jette l’esprit dans une espèce d’enchantement.

174. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

Il porta comme vous la pourpre vénérable De qui le saint éclat rend nos yeux éblouis ; Il veilla comme vous d’un soin infatigable ; Il fut ainsi que vous le cœur d’un roi Louis.

175. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Mais Périclès eut encore une fortune plus étonnante, car il avait au plus haut degré toutes les qualités qui constituent le génie oratoire : élévation des pensées, éclat des images, vigueur de l’expression, rien ne lui manquait, sans parler de la voix et du geste ; pendant quarante ans cet homme d’État accompli, cet orateur incomparable jouit de la faveur des Athéniens et exerça une autorité souveraine sur la République. […] Mais, pour obtenir la persuasion, il ne suffit pas de l’éclat et de la force, des idées prises en elles-mêmes ; tout dépend du caractère et des dispositions de l’auditoire sur lequel on veut agir par la parole. […] Faute de plan, l’écrivain reste dans une pénible, et en est réduit à « choquer les mots les uns contre les autres, » pour en « tirer par force des étincelles, » dont l’éclat nous éblouit un instant, pour nous replonger ensuite plus profondément dans les ténèbres. […] Quand l’écrivain se sera fait un plan sévère, « il n’aura que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et la chaleur naîtra de ce plaisir : les objets prendront de la couleur, et le sentiment, se joignant à la lumière, l’augmentera. » Pour conserver au style son véritable mouvement, Buffon conseille d’éviter les pensées fines, les idées légères, déliées, « qui comme la feuille de métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. » Cette recherche de l’expression ne peut qu’éteindre la chaleur de la composition et nuire par conséquent au mouvement. […] Que la Compagnie du Théâtre-Français vienne rehausser l’éclat de cette solennité par une représentation en l’honneur de celui qui créa en France l’art dramatique ; par cet hommage public rendu à Corneille, la Comédie-Française acquittera une dette de reconnaissance et remplira un devoir de patriotisme.

176. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Le style, c’est le coloris qui vient animer le tableau, lui donner de l’éclat, enchanter les spectateurs et ravir leurs suffrages. […] Elle n’est point effacée de notre mémoire, cette époque désastreuse et terrible, cette année la plus funeste des dernières années de Louis XIV, où il semblait que le ciel voulût faire expier à la France ses prospérités orgueilleuses, et obscurcir l’éclat du plus beau règne qui eût encore illustré ses annales.

177. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

178. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

Où brillent avec plus d’éclat les effets glorieux de la vertu militaire ?

179. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

de Fontanes a jugé ainsi Boileau : « Quand il parut, la poésie retrouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rome ; ce style toujours clair, toujours exact, qui n’exagère ni n’affaiblit, n’omet rien de nécessaire, n’ajoute rien de superflu, va droit à l’effet qu’il veut produire, ne s’embellit que d’ornements accessoires puisés dans le sujet, sacrifie l’éclat à la véritable richesse, joint l’art au naturel, et le travail à la facilité ; qui, pour plaire toujours davantage, s’allie toujours de plus près au bon sens, et s’occupe moins de surprendre les applaudissements que de les justifier ; qui fait sentir enfin, et prouve, à chaque instant, cet axiome éternel : Rien n’est beau que le vrai. » (Discours préliminaire de l’essai sur l’homme.)

180. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

……………………………… 146Alors sa juste renommée Répandue au-delà des mers, Jusqu’aux deux bouts de l’univers Avec éclat sera semée.

181. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408

A mesure que le sujet s’élève, on peut arriver à la richesse et à la magnificence : La richesse qui ajoute à la noblesse l’éclat des images, l’abondance des ornements, le nombre de la phrase, ou qui encore renferme sous peu de mots des idées fécondes ; La magnificence qui est la grandeur dans la richesse.

182. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Le style des lettres dans lesquelles on fait des récits ou des descriptions, peut être soigné, fleuri, avoir un certain éclat, pourvu que l’art ne paraisse point.

183. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

En montrant à l’homme ses propres perfections dans tout leur éclat, cette morale lui commande l’humilité la plus profonde.

184. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

Oui, souris à l’éclat dont le ciel se décore ! 

185. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

L’orage ne s’annonce pas par les éclats de la foudre. […] Réduisez en raisonnements ces phrases : Une loi de salut public est un glaive dans le fourreau ; — étendre la Révolution sur le lit de Procuste ; — on n’emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers ; — de ses derniers soupirs je me rendis maîtresse ; — dans une longue enfance ils l’auraient fait vieillir ; — vous flétrirez par cette analyse la fleur et l’éclat de ces images, mais vous comprendrez quel abîme il y a entre le travail régulier et patient de la déduction logique et la soudaineté de l’intuition.

186. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Ce trait est parfaitement historique : Condé avait le regard si vif et si perçant, comme l’attestent les contemporains, qu’on avait peine à en soutenir l’éclat.

187. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

aux éclats de ta foudre, Quand on croyait des rois voir tressaillir la poudre, Et de leurs descendants chanceler la grandeur, L’avenir t’ouvrait-il sa noire profondeur ?

188. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Avec l’éclat qui l’environne, Il ne lui faut point de couronne ; Pour nous apprendre ce qu’il est.

189. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

Plus soucieux encore de plaire que d’instruire, de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un siècle sur lequel il régna, et dont l’influence régnait elle-même sur l’Europe.

190. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Leur éclat renaîtra ; mais quand les beaux jours de l’homme sont passés, c’est pour toujours : telle est la triste réflexion que me suggère le deuil de la nature. […] Les champs, les prés, les vignes, les jardins, les bois, seront séparément caractérisés par l’aspect qu’ils offrent à la fin de novembre, contrastant avec l’aspect qu’offrait chacun de ces cinq objets au moment de son plus grand éclat. […] Duguesclin ne répond que par ce mot : « J’irai. » Le héraut se retire en riant aux éclats. […] Son isolement l’afflige et l’inquiète ; l’idée lui vient d’adopter Clodoald ; l’éclat d’un diadème éblouira les yeux du jeune solitaire, et lui fera oublier les crimes de son oncle. […] 3e partie : les circonstances. 1° Si le Christ s’était montré dans toute sa splendeur, tout le monde aurait cru forcément en lui, et le mystère de la Passion n’aurait pu s’accomplir. 2° Si, sans paraître dans tout l’éclat de la Divinité, il était né dans une condition brillante, la foi aurait eu beaucoup moins de mérite.

191. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143

L'harmonie des mots, qui donne de l’éclat à nos pensées par la beauté sonore des expressions, exige un choix, un ensemble de mots d’une prononciation facile, coulante, et qui flatte agréablement l’oreille. […] Les éclats du tonnerre, et les éclairs qui sillonnent les nues : Intonuere poli, et crebris micat ignibus æther.

192. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

——————————— L’essieu crie et se rompt, l’intrépide Hippolyte151 Voit voler en éclat tout son char fracassé.

193. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Prince « plus spécieux que solide », comme disait Henri IV, il alliera la bravoure irréfléchie des anciens chevaliers à une volonté despotique et étourdie ; âme fastueuse sans être grande, il associera le bruit des armes à l’éclat des tournois, des mascarades et des fêtes.

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