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110. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Transporté loin de lui par ses désirs, et vieux dans sa jeunesse, il méprise le présent ; et courant après l’avenir, il veut toujours vivre et ne vit jamais1.

111. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145

Nulle part notre langue n’a plus de prestesse et d’agilité ; nulle part on ne trouve mieux ce vif et clair langage que le vieux Caton attribuait à la nation gauloise au même degré que le génie de la guerre. » Quant au passage que nous avons choisi, il suffira de rappeler que Montesquieu, qui jugeait Voltaire avec beaucoup de sévérité, trouvait cependant admirable le récit de la retraite de Schullembourg : c’est, disait-il, « l’un des morceaux les plus vifs qui aient jamais été écrits ».

112. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Ailleurs il veut des ruines : il fait construire des édifices qui simulent un vieux château ruiné, une abbaye abandonnée. […] Récit propre à toucher le cœur du vieux marin. Le vieux marin, malgré sa rudesse apparente, était loin d’être insensible ; le bon cœur du jeune paysan le touche. […] J’avais laissé mon vieux père infirme, mon frère aîné atteint d’une violente maladie et mon petit frère encore hors d’état de gagner sa misérable vie ; il ne pouvait être utile aux autres. […] J’avais établi ma demeure dans une vieille barque, et toutes les fois que j’avais ramassé un peu d’argent, mon jeune frère venait le chercher pour soulager la famille.

113. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Comme il traversait ce fleuve, voie la plus courte, selon lui, pour se rendre au village qu’habitait son vieux père, la débâcle s’opéra subitement avec un fracas semblable h une décharge d’artillerie. […] Au-dessus, on voit une vaste forêt de cèdres antiques, qui paraissent aussi vieux que la terre où ils sont plantés, et qui portent leurs branches épaisses jusque vers les rues. […] Remplaçant alors les divinités de la Grèce et d’Rome par les divinités des peuples du Nord, ces nouveau : sectaires brisèrent résolument les Dieux d’Homère et de Virgile, et adoptèrent avec enthousiasme Odin, Frigg les Walkyries, etc., êtres imaginaires dont le trône était assis sur les nuages de la Scandinavie ; leur imagination se plut à errer au milieu des fées, des nécromants, de sylphes, des puissances invisibles, tel que le roi de Aines, etc. ; à visiter les vieux donjons, à s’y entretenir avec des fantômes errants pendant l’obscurité des nuits à rechercher les cérémonies funèbres, les songes effrayants, les esprits fantastiques.

114. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

vous créerez des mots inconnus à l’oreille de nos vieux Céthégus. […] Ensuite parut la vieille Comédie, et elle compta de brillants succès ; mais la liberté dégénéra en licence : il fallut arrêter le scandale, et une loi intervint, qui, condamnant le Chœur à l’impuissance de nuire, le réduisit à un silence honteux. […] 669 Pour moi, Pisons, 670auteur de drames-satyres, 671je n’aimerai pas exclusivement 672des mots et des termes 673dépourvus-d’ornement et vulgaires ; 674et je ne m’efforcerai pas non plus 675de m’éloigner du ton de-la-tragédie, 676de telle façon que rien ne diffère, 677si c’est Dave qui parle, 678et audax Pythias et l’effrontée Pythias 679lucrata talentum qui a attrapé un talent 680au vieux Simon dupé, 681ou bien si c’est Silène, 682gardien et serviteur 683du Dieu (Bacchus) son nourrisson. […] C’est de Caton l’Ancien qu’il est question ici, celui-là même qui conduisit de Tarente à Rome le vieux poëte Ennius. […] Ce passage a été imité par notre vieux poëte Régnier, voyez la satire V ; par Boileau, voyez l’Art poétique, liv. 

115. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303

Suis les pas de nos grands : énervés de mollesse, Ils se traînent à peine en leur vieille jeunesse ; Courbés avant le temps, consumés de langueur, Enfants efféminés de pères sans vigueur ; Demi-dieux avortés, qui par droit de naissance, Dans les camps, à la cour, règnent en espérance : Quels succès leurs talents semblent nous présager ?

116. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »

. ; ce sont là plutôt des formes particulières que des genres de poèmes, et qui appartiennent spécialement à notre vieille langue.

117. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Vray est que nous en avons plusieurs de dure cervelle et de col rebelle au ioug4, qui à toutes ocasions ne demandent que s’eslever et par tumultes dissiper et abolir tout ordre en l’Eglise, voire tant ieunes que vieux.

118. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Que vous flattez agréablement mes sentiments, quand vous confirmez ce que j’ai avancé touchant la part que l’amour doit avoir dans les belles tragédies, et la fidélité avec laquelle nous devons conserver à ces vieux illustres les caractères de leur temps, de leur nation et de leur humeur !

119. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Il trouva son vieux père qui sommeillait paisiblement au clair de la lune. […] Il feint que les parques239 ayant entendu parler de ses exploits, l’avaient cru le plus vieux des monarques, et continue ainsi : Alors des rives du Cocyte240, À Berlin241 vous rendant visite, Atropos vint avec le Temps242, Croyant trouver des cheveux blancs, Front ridé, face décrépite, Et discours de quatre-vingts ans. […] Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si de tant de héros célèbres dans l’histoire, Il ne peut rien offrir aux jeux de l’univers Que de vieux parchemins qu’ont épargnés les vers Si tout sorti qu’il est d’une source divine, Son cœur dément en lui sa superbe origine, Et n’ayant rien de grand qu’une sotte fierté, S’endort dans une lâche et molle oisiveté ? […] À la source d’Hippocrène321, Homère ouvrant ses rameaux, S’élève comme un vieux chêne Entre de jeunes ormeaux.

120. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Les poëtes de cette école chantent, dans la même pièce, les démons et les anges, les spectres, les gnomes, les sorciers et les possédés du démon ; ils parlent minutieusement des vieux castels, de la cloche du soir, de l'oiseau funèbre et de la vieille tour ; enfin, ils fouillent dans les ruines du moyen âge, et déterrent toutes les rêveries féodales et celles d'Ossian et d'Odin. […] « Mademoiselle, Je ne suis qu'un vieux malade ; et il faut que mon état soit bien douloureux, pour que je n'aie pas répondu plus tôt à votre lettre. […] De la destruction tout m'offre des images, Mon œil épouvanté ne voit que des ravages : Ici, de vieux tombeaux que la mousse a couverts ; Là, des murs abattus, des colonnes brisées, Des villes embrasées : Partout les pas du Temps empreints sur l'univers !

121. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Corneille Corneille, vieux et pauvre, avait été rayé de la liste des pensions accordées par la Cour. […] Revenu en France pour s’engager dans l’armée, il veut revoir la maison dans laquelle s’est écoulée son enfance, vieux manoir isolé en pleine campagne, que le nouveau propriétaire a abandonné et laisse tomber en ruine. […] Il serait sage, il serait habile de leur en ouvrir les portes ; on effacerait ainsi de vieilles haines. […] Don Diègue est admirable ; c’est le modèle accompli des chevaliers de la vieille Espagne qui luttèrent avec tant de vigueur contre les Maures. […] Le Cid jeta à nos yeux éblouis comme un reflet des vieilles épées féodales, gardiennes jalouses de l’honneur.

122. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »

Et si on lui demande, comment, déjà vieux, et n’ayant qu’un instant à passer sur la terre, il a pu se résoudre à traîner les restes d’une vieillesse honteuse, après avoir enfreint les lois de son pays, que répondra-t-il ?

123. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88

Quant à l’unité de lieu, que nos vieux auteurs de Poétiques sont souvent déterminée d’une manière assez ridicule (la Mesnardière, p. 419  cf.

124. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47

La vieille allégorie d’Icare ne trouve que trop d’applications.

125. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97

Eh bien, voyez, je ne dis pas précisément que d’idées neuves, mais quel art de rajeunir de vieilles idées ces quatre poëtes doivent à l’introduction de la passion dans leurs vers ; et comment, d’une autre part, si vous n’êtes pas convaincu, vous regrettez au moins de ne pas l’être.

126. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »

C’est le premier roman où l’on trouve un récit d’aventures supposées, mais vraisemblables, écrites en prose avec art, pour le plaisir et l’instruction du lecteur Daphnis et Chloé, par Longus, est un roman pastoral dont on a trop vanté la naïveté, parce qu’on l’a jugé d’après le vieux style d’Amyot qui l’a traduit.

127. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

La Bruyère a dit : « Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture : mais si ce dernier, pour le tour, pour l’esprit et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’imiter, et que le petit nombre de ceux qui courent après lui ne peut l’atteindre. » 1.

128. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

ou, par d’illustres coups, Montrons qui doit céder des mortels ou de nous. » À ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, Il prend d’un vieux guerrier la figure poudreuse. […] Il décrit alors le palais de la Sottise et cette déesse elle-même : Stupidité (c’est un nom de la belle), Paraît aux yeux un vrai caméléon, Toujours changeant d’habitude et de ton ; Variant tout, excepté sa prunelle, Où l’on ne vit jamais une étincelle Du feu divin que l’on nomme raison ; Tel que Virgile a peint le vieux Protée, Qui, pour tromper les efforts d’Aristée, À ses regards devenait, tour à tour, Arbre ou rocher, quadrupède ou reptile ; Telle, aux regards de la stupide cour, La déité plaisamment versatile Change de forme à chaque instant du jour.

129. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Si on lui demande quelle heure il est, il tire une montre qui est un chef-d’œuvre ; la garde de son épée est un onyx2 ; il a au doigt un gros diamant qu’il fait briller aux yeux et qui est parfait ; il ne lui manque aucune de ces curieuses bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’usage ; et il ne se plaint3 non plus toute sorte de parure qu’un jeune homme qui a épousé une riche vieille. […] Cordon bleu, ruban bleu porté par les chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, et accordé seulement à la noblesse de vieille date.

130. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

J’aime autant les enfants que les pauvres vieux.

131. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Sganarelle le traite de vieux fou, et fait rentrer Isabelle, afin qu’elle n’entende pas, dit-il, cette pratique infâme. […] On distingue trois espèces ou trois âges dans la comédie grecque ; la vieille, la moyenne et la ne. Dans la vieille comédie, qui commença vers le temps de la mort de Thespis, les poëtes n’inventoient ni les sujets ni les noms. […] Alors à la vieille comédie succéda la me. […] Parmi le grand nombre des poëtes qui se distinguèrent dans la vieille comédie, Aristophane, né à Linde, dans l’île de Rhodes, vers l’an 455 avant Jésus-Christ, est le seul dont les ouvrages nous soient parvenus.

132. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

Dans le caveau des miens plongeant mes pas nocturnes, J’ai compté mes aïeux, suivant leur vieille loi.

133. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

n’appréhendez pas cela ; je ris actuellement de mes vieilles folies, et même des folies présentes.

134. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541

Mourez, Thraséas, mourez sans aller au sénat défendre votre innocence, sans chicaner votre vie en face des délateurs ; dérobez vos yeux et vos oreilles au spectacle de la servitude de Rome, aux cris de la populace, cette vieille ennemie de tous les condamnés ; mourez, entouré de vos amis, et donnez-leur la dernière leçon de la sagesse sous les mauvais princes, la leçon de bien mourir.

135. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

L’imagination se représente tout ces vieux grognards autour d’un conscrit qu’ils ont nommés lecteur, et les voit, à ce début, retrousser leurs moustaches, se croiser les bras, prendre une attitude martiale, et se sourire l’un à l’autre comme on le fait en entendant une louange délicate et méritée. […] Emploi du pathétique, le souvenir de la patrie reporte en finissant le cœur du soldat au milieu de ses parents et de ses amis, il se voit accueilli par sa vieille mère, son vieux père, et toute sa famille, ses compagnons d’enfance l’entourent et l’embrassent.

136. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Ce premier genre de comédie fut celui d’Eupolis, de Cratinus, d’Aristophane, et on l’appela la vieille comédie. […] Longtemps même après l’époque de la renaissance, on n’aperçoit que par intervalle chez nos vieux poètes quelques lueurs de vrai comique.

137. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Une vieille maxime régnait encore : ipse dixit ; le maître l’a dit : cette maxime d’esclave irrita tous les esprits faibles contre le père de la philosophie pensante : elle le persécuta comme novateur et comme impie, le chassa de royaume en royaume ; et l’on vit Descartes s’enfuir, emportant avec lui la vérité qui, par malheur, ne pouvait être ancienne tout en naissant.

138. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Il est à propos de remarquer avec quel bonheur Rousseau savait rajeunir et relever, par la richesse et l’éclat de son style, le vieux fonds mythologique, dont il fit toutefois, à l’exemple de son temps, un trop large usage.

139. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Il savait aligner, pour le plaisir des yeux3, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux, Et des pruniers greffés, et des platanes sombres Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs ombres.

140. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

a la malibran 3 fragments Sans doute il est trop tard pour parler encor d’elle ; Depuis qu’elle n’est plus, quinze jours sont passés, Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais, Font d’une mort récente une vieille nouvelle.

141. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

La vieille société française du dix-huitième siècle, si polie, mais si mal ordonnée, finit dans un orage épouvantable.

142. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

La résignation, c’est le terrier creusé sous les racines d’un vieux chêne ou dans le défaut de quelque roche, qui met à l’abri la proie fuyante et longtemps poursuivie.

143. (1873) Principes de rhétorique française

. — C’est à propos de l’orateur politique que le vieux Caton donnait cette définition admirable : un homme de bien, habite à parler. […] — Pour trouver ce qu’on doit dire sur un sujet donné ou choisi, la première condition c’est d’être homme de bien comme disait le vieux Caton. […] Quel argument plus éloquent pour l’imagination d’un peuple exposé à la famine que l’apologue des Membres et de l’Estomac. — Évoquer devant Achille le souvenir de son père afin de lui faire prendre en pitié les douleurs paternelles du vieux Priam, quel admirable appel aux sentiments les plus naturels du cœur humain, quel puissant argument personnel11 !

144. (1854) Éléments de rhétorique française

Un vieux Sabin passait avec ses sandales d’écorce de bouleau, auprès d’un sénateur couvert de pourpre ; la litière d’un consulaire était arrêtée par le char d’une courtisane ; les grands bœufs du Clytumne trainaient au Forum l’antique chariot du Volsque ; l’équipage de chasse d’un chevalier romain embarrassait la voie Sacrée ; des prêtres couraient encenser leurs dieux, et des rhéteurs ouvrir leurs écoles. […] Je ne puis croire que vous deviez plutôt fier votre personne à l’inconstance des flots et à la merci de l’étranger, qu’à tant de braves gentilshommes et à tant de vieux soldats qui sont prêts à lui servir de rempart et de bouclier ; et je suis trop serviteur de Votre Majesté, pour lui dissimuler que, si elle cherchait sa sureté ailleurs que dans leur vertu, ils seraient obligés de chercher la leur dans un autre parti que dans le sien. » (Mézeray, Histoire de France.) […] Avant de terminer son discours, il rappelle les exploits de son client ; il transporte l’imagination de ses auditeurs sur le champ de bataille où Aquilius a combattu ; et, comme les juges attentifs se laissent prendre à ces idées de gloire et de courage, il découvre tout à coup la poitrine du vieux guerrier, laisse voir ses nombreuses cicatrices, et achève son discours en parlant de ces blessures qu’Aquilius a reçues pour le peuple, et que le peuple présent à l’audience contemple avec admiration. […] Nombre de gens dans le monde ressemblent à de mauvais livres : les uns sont des romans pleins d’une sensibilité fade et monotone ; les autres des répertoires de vieilles anecdotes et de plaisanteries de mauvais goût ; d’autres, des libelles passionnés, des commentaires fastidieux, ou des compilations faites sans choix et sans méthode. […] Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur !

145. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

C’est ainsi que Scarron fait de Jupiter en querelle avec sa femme un mari brutal, de Junon une commère acariâtre, de Vénus une mère complaisante et facile, d’Énée un dévot larmoyant et niais, de Didon une veuve ennuyée de l’être, d’Anchise un vieux bavard, de Chalcas un vieux fourbe, de la Sibylle une devineresse, une diseuse de logogriphes, de l’oracle d’Apollon, un faiseur de rébus picards . — Ce genre, qui a pour but de faire rire, demande pour être supportable, beaucoup de verve, de saillie et d’originalité ; et encore ne tarde-t-il pas à amener l’ennui et le dégoût.

146. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Le discours suivant, extrait d’un poème portugais dit las Lusiadas, et qu’un vieux cacique, Colocolo, adresse aux autres généraux sauvages prêts à s’entrégorger pour le commandement, peut être donné comme un modèle parfait de l’expression des mœurs oratoires, dans le but d’opérer la persuasion. […] S’il est à propos, toutefois, de lire les vieux auteurs, c’est plutôt pour imiter quelques tours de phrase, de la façon que Virgile en usait avec Ennius, que pour en tirer des mots depuis longtemps tombés en désuétude, et que personne ne saurait plus reconnaître. […] Tant que l’usage ne les a pas consacrés, il faut se les interdire et suivre, sur ce point, le conseil de Quintilien : « Entre les mots nouveaux, les meilleurs, dit-il, ce sont les plus vieux ; entre les vieux, ce sont les plus nouveaux. » Assortiment ou convenance du style Tous les sujets qu’on traite appartiennent à la mémoire, ou à la raison, ou, au sentiment, ou à l’imagination. […] En voici un exemple tiré d’une épître de Boileau : Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ait servi de matière aux plus vieilles chroniques, Et que l’un des Capets, pour honorer son nom, Ait de trois fleurs de lys doté leur écusson ; Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si, de tant de héros célèbres dans l’histoire, Il ne peut rien offrir aux yeux de l’univers. Que de vieux parchemins qu’ont épargnés les vers ?

147. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300

Geruzez, les fleurs plaisent à l’ignorant comme au botaniste par leur parfum et l’éclat de leurs couleurs ; mais le naturaliste qui sait leurs noms, qui connaît leurs familles, les retrouve comme de vieilles connaissances avec un sentiment qui tient de l’amitié.

148. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Harassée… Ce vieux mot paraît venir du verbe latin recrudescere dans le sens d’empirer.

149. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

III ; et il a profité aussi des travaux antérieurs du vieux poëte latin Névius.

150. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

Vieux mot, pour serre ou enferme, très-bien placé ici, tandis que Rousseau s’en est servi fort mal à propos, au début d’une de ses odes les plus célèbres : Tout ce que leur globe enserre… 1.

151. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

À cette parole toutes les écoles se troublèrent ; une vieille maxime régnait encore : ipse dixit, le maître l’a dit.

152. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Les institutions de la vieille monarchie avaient blessé des esprits justes et indigné des cœurs droits ; mais il n’était pas possible qu’elles n’eussent froissé quelque âme ardente et irrité de grandes passions.

153. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Sur les moyens de conserver cette multitude innombrable d’enfants qui vont périr dans les asiles de l’indigence, ou sur les moyens de détruire ce vieux fléau de la mendicité, sans manquer au respect que l’on doit au malheur, qui veut parler ? […] Un homme a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de différents ; un prince, un homme de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan, les vieux, les jeunes, les sains, les malades, tous varient ; les moindres accidents les changent. […] Balzac, pour les ternies et pour l’expression, est moins vieux que Voiture : mais si ce dernier, pour le tour, pour l’esprit et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’imiter, et que le petit nombre de ceux qui courent après lui ne peut l’atteindre. […] Connaissez-vous l’architecture de nos vieilles églises, qu’on nomme gothique ? […] Ramenez-nous, sur vos vieux ans, Et le bon goût et le bon sens Qu’eut jadis ma chère patrie.

154. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Ny manquez pas du moins : J’ai quatorze bouteilles D’un vin vieux… Boucingot n’en a pas de pareilles. […] D’après quelques auteurs, la rime remonterait aux vieux bardes ou poètes gaulois.

155. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

C’est une beauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas… L’orateur du genre simple, content de ces grâces modestes, sera peu hardi à créer des expressions nouvelles, réservé dans ses métaphores, économe de vieux mots, sobre en général dans l’emploi des figures. […] Voulons-nous une preuve de l’expérience d’un vieux rat et des dangers qu’il avait courus ? […] Corneille dit que les trois favoris du vieux Galba s’empressaient ardemment À qui dévorerait ce règne d’un moment. […] On dit les travaux de Mars pour les travaux de la guerre, les Muses pour les beaux-arts ; Virgile a dit un vieux Bacchus pour du vin vieux : Implentur veteris Bacchi (Æneid. […] Le vieux poète Ennius se permettait souvent des tmèses fort singulières :     Saxo cere comminuit brum.

156. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

La fatale colère d’Achille, qui causa tant de maux aux Grecs, s’apaise au dix-neuvième chant, que les vieux textes ont intitulé en conséquence Μίγιϑες άποῥῥοσις ; je conçois cependant que l’achèvement puisse nous conduire à la fin du vingt-deuxième ; mais quant aux deux derniers, il est évident qu’on peut les regarder comme superflus.

157. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Honnête homme de la vieille roche, chrétien fervent et pratique, Alceste mécontent et médisant, ambitieux de grandes choses et réduit à vivre parmi les petites, il eut pendant le règne de Louis XIV l’attitude d’un frondeur qui boude sous sa tente, d’un politique méconnu et entêté de chimères.

158. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288

On rencontre le même mérite chez quelques vieux trouvères, chez Marot, chez la Fontaine surtout, parfois même chez Scarron.

159. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Talent souple et fertile qui suffit à tout avec de l’esprit, il mêla au sel gaulois du vieux temps les goûts de son siècle, l’à-propos et l’art d’exciter les passions en les amusant ; il est le plus remuant des Parisiens, le Gil Blas de l’époque encyclopédique.

160. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387

De Maistre 1753-1821 [Notice] Né à Chambéry, dans une province où notre langue fut souvent parlée avec distinction, patricien de vieille roche, ancien sénateur du Piémont, représentant d’un souverain à demi-dépouillé, ministre plénipotentiaire de Sardaigne à la cour de Russie, Joseph de Maistre voua une haine mortelle à toutes les idées de la révolution, et s’instituant le défenseur du droit divin sous toutes ses formes, recula jusqu’aux siècles des Grégoire VII et des Innocent III.

161. (1881) Rhétorique et genres littéraires

Ludificarier (Plaute) ; — Imitarier (Lucrèce) ; — Dans notre vieille langue : Avecques, Doncques. […] Demain, ô conquérant, c’est Moscou qui s’allume,               La nuit comme un flambeau ; C’est votre vieille garde au loin jonchant la plaine. […] J’aime tes vieux héros, sculptés par la Victoire,          Et tous ces fantômes de gloire          Qui se pressent autour de toi. […] Du Bellay, le premier, l’apporta de Florence, Et l’on en sait plus d’un de notre vieux Ronsard.

162. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

Par mon exil honteux la Trappe est ennoblie ; J’ai vu dans Saint-Denis la réforme établie : Le Carme, le Feuillant, s’endurcir aux travaux ; Et la règle déjà se remet dans Clairvaux ; Cîteaux dormait encore, et la Sainte-Chapelle Conservait du vieux temps l’oisiveté fidèle : Et voici qu’un lutrin, prêt à tout renverser, D’un séjour si chéri vient encor me chasser !

163. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -

Gargantua, Badebec et Pantagruel sont des personnages empruntés à de vieilles légendes d’origine celtique et bretonne, qui avaient cours en Touraine et sur les bords de la Loire.

164. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294

(On trouve quelquefois ē long chez les vieux poètes.)

165. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

.) — Citons encore ces lignes, si vraies et si éloquentes : « Les formules d’Aristote, sous leur enveloppe vieille et desséchée, couvrent des sentiments toujours nouveaux. […] Vettori, en 1548, mit en œuvre, le premier, avec une sagacité critique que la postérité a proclamée, l’excellent manuscrit 1741 et la vieille traduction latine. […] En effet, que l’auteur de l’acte accompli soit blanc ou noir, grand ou petit, cela ne tire pas à conséquence ; mais qu’il soit jeune ou vieux, juste ou injuste, voilà ce qui importe ; et, généralement parlant, toutes les circonstances où les qualités morales de l’homme influent sur ses actions.

166. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Il est facile de redresser un jeune arbre ; mais quand il est vieux on ne peut plus le fléchir. […] Ils se remplisent de vin vieux et d’une grasse venaison, etc. […] Ils se remplissent d’un vin vieux et d’une grasse venaison. […] Cur. — Vetus, vieux, opposé à recens.

167. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Il est féminin, quand il en est précédé : = il y a de bien cruelles gens ; = les vieilles gens sont soupçonneux. 2°. […] Soudre, n’est en usage qu’au présent de l’infinitif ; et encore même est-il vieux : = soudre un problème, un argument (on ne dit plus que résoudre).

168. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Il écrivait à madame Denis : « Je commence, ma chère enfant, à sentir que j’ai un pied hors du château d’Alcine… Je ferai voile de l’île de Calypso, sitôt que ma cargaison sera prête, et je serai beaucoup plus aise de retrouver ma nièce que le vieil Ulysse ne le fut de retrouver sa vieille femme. » 3.

169. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

J’ai fondu son carquois pour m’en faire une assiette ; Et lorsque pour goûter du vin vieux ou nouveau,                        Je descends à la cave, Ce superbe vainqueur, à présent mon esclave,                  Porte devant moi son flambeau.

170. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Quand pourrai-je, tantôt goûtant un doux sommeil, Et des bons vieux auteurs amusant mon réveil, Tantôt ornant sans art mes rustiques demeures, Tantôt laissant couler mes indolentes heures, Boire l’heureux oubli des soins tumultueux, Ignorer les humains, et vivre ignoré d’eux !

171. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

De leurs emportements réprimer la licence, Et conservant sur eux sa vieille autorité, Leur montrer la justice avec impunité.

172. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

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