Légalité, respect à la Convention, Gouvernement puissant, unité d’action, Tout est là. — Mais d’abord désarmons la Commune1. […] A eux deux, Junius et Lucrèce, ils mènent l’action jusqu’à son terme, jusqu’à l’heure où la femme outragée lave l’involontaire souillure dans son propre sang, et où le futur consul, poussant un cri de révolte contre les rois, apparaît comme le génie libérateur de Rome !
Et ce qui prête au sentiment de ces grands hommes une autorité bien plus respectable encore, c’est que les détails de leur vie ne furent jamais en contradiction avec leurs discours : c’est qu’ils ne conseillaient rien qu’ils n’eussent d’avance pratiqué eux-mêmes, et que tout ce qu’ils disaient de la vertu n’était que le tableau de leurs pensées, et l’histoire fidèle de leurs actions.
C’est là son triomphe, et c’en est assez pour faire sentir aux jeunes gens que le caractère distinctif de l’éloquence est une action pleine de chaleur, plus ou moins véhémente, selon la nature et la force des obstacles que son sujet lui donne à renverser.
C’est par là, en effet, qu’elle montre les fautes suivies de leurs inévitables châtiments, les desseins longuement préparés et sagement accomplis, couronnés de succès infaillibles ; c’est par là qu’elle élève l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les grands hommes à en former d’autres, qu’elle communique aux générations vivantes l’expérience acquise aux dépens des générations éteintes, qu’elle expose dans ce qui arrive la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’action des lois générales et les limites des volontés particulières ; en un mot, monsieur, c’est par là que, devenue, comme vous le désirez, une science avec une méthode exacte et un but moral, elle peut avoir la haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain 1.
Les fables et les actions simples.]
Les idées hautes, les actions mémorables, les chefs-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière.
Une vie accompagnée d’un extrême bonheur joint à une longue expérience serait illustre par les seules actions qu’il avait achevées dès sa jeunesse. […] Toutes ses actions, toutes ses vues, toutes ses affections ne se rapportent qu’à cet indigne objet. […] Loin de prendre des précautions pour la dérober aux yeux du public, tout l’annonce en lui, tout la montre à découvert ; il la porte écrite dans son langage, dans ses actions, dans toute sa conduite, et, pour ainsi dire, sur son front. […] L’action ne vaut rien. […] Je ne m’étais chargé dans cette occasion Que d’excuser César d’une seule action.
Comme celle du barreau, elle peut, à la vérité, employer une action variée et véhémente, pleine de chaleur, d’enthousiasme et de sensibilité ; mais il est indigne d’elle et de la majesté de son objet, d’opposer le vice au vice, les passions aux passions ; de faire agir en sa faveur la vanité, l’orgueil, l’ambition, l’envie, la colère ou la vengeance.
Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine dont il continue la tradition, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement, des effets pathétiques, des allusions philosophiques, et le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. […] Presque toutes ses actions, jusqu’à celles de sa vie privée et unie2, ont été bien au delà du vraisemblable. […] que M. l’ambassadeur pourrait faire une bonne action !
Nous n’insisterons pas non plus sur l’action exercée par les fréquents voyages des Phéniciens, qui visitèrent nos côtes dès la plus haute antiquité ; l’empreinte de leur passage a disparu. […] elle est maintenant une arme faite pour l’action.
Réfléchissons pour nous pénétrer de cette vérité, que les productions du génie ne sont, pour la plupart, que des imitations de la nature, des peintures du caractère, des actions ou des mœurs des hommes.
Il s’attache donc essentiellement à tout ce qui peut devenir dans l’homme le mobile d’une action ; il parle aux passions ; il cherche à toucher le cœur, autant qu’à convaincre le jugement.
Vain par-dessus tout et fort épris de lui, La Rochefoucauld a donné, et c’est là son tort, l’intérêt et la vanité comme les principes de nos sentiments, de nos pensées et de nos actions : on peut voir le Journal des savants, année 1851, p. 714.
Nul ne sait plus adroitement conduire une action, soutenir le rôle d’un personnage imaginaire, faire parler un caractère, peindre une physionomie, préméditer ses effets, les préparer dans leurs causes, émouvoir par la logique de ses combinaisons, créer d’emblée l’ensemble et les détails d’une fable, en un mot, construire un mécanisme si savant que le dénoûment se déduit comme une conséquence de ses prémisses.
Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre ; les auteurs aussi ignorants que les spectateurs ; la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance ; point de mœurs, point de caractères ; la diction encore plus vicieuse que l’action, et dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement ; en un mot, toutes les règles de l’art, celles même de l’honnêteté et de la bienséance, partout violées.
On peut observer qu’il est certaines qualités de l’âme, qui, exprimées par les traits du visage, ou par des mots, ou par des actions, nous font éprouver une sensation égale à celle de la beauté.
On sait tous les obstacles qu’il eut à vaincre, et tous les efforts qu’il fit pour corriger, assouplir, perfectionner son organe, et pour rendre son action oratoire digne de sa composition.
Dès son exorde, dès sa première phrase, vous voyez son génie en action : il ne marche pas, il court dans un sentier nouveau que son imagination lui ouvre ; il se précipite vers son but, et vous emporte avec lui.
Il faut en convenir, un tel univers est bien plus aisé à calculer que celui de Descartes, où toute action est fondée sur un mécanisme.
Cette poésie antique était la plus vraie et la plus complète ; c’était un cri d’amour et de reconnaissance envers Dieu, un transport d’admiration pour des vertus héroïques ou des actions sublimes ; elle fut le plus ancien de tous les arts, le produit de l’imagination et de l’inspiration réunies.
Elle n’a pu venir en lui de la fécondité de son imagination, qui n’est rien moins que vive ; je ne la puis donner à la stérilité de son jugement ; car, quoiqu’il ne l’ait pas exquis dans l’action, il a un bon fonds de raison.
Ma vie, j’ose le dire ; a donc été une longue étude historique ; et si on en excepte ces moments violents où l’action vous étourdit, où le torrent des choses vous emporte au point de ne pas vous laisser discerner ses bords, j’ai presque toujours observé ce qui se passait autour de moi, en le rapportant à ce qui s’était passé ailleurs, pour y chercher ce qu’il y avait de différent ou de semblable.
Aussi rions-nous, et les Grecs eux-mêmes durent rire quelquefois de la plupart de ses dieux ; tandis qu’ils admiraient, et que nous admirons encore les actions et les discours de ses héros.
Elle n’a pu venir en lui de la fécondité de son imagination, qui n’est rien moins que vive ; je ne la puis donner à la stérilité de son jugement ; car, quoiqu’il ne l’ait pas exquis dans l’action, il a un bon fonds de raison.
En lui faisant honneur de cette influence salutaire, il faut reconnaître que la reproduction constante qu’il a faite de Sénèque le Tragique, dont les pièces étaient des exercices d’éloquence destinés aux déclamations des lectures publiques, a contribué à donner à la tragédie française ce caractère oratoire qui a souvent tourné à la solennité et a remplacé l’action par les analyses psychologiques, les entretiens et les monologues.
L’appel des principaux personnages par le héraut Courte-Joie ouvre l’action proprement dite, qui s’étend et se développe par un crescendo comique jusqu’à la foudroyante harangue de d’Aubray. » Sans faire le commentaire de cette longue allégorie, indiquons du moins l’idée mère qui en est le motif. — Le fond de la pièce est la tenue des États, dernier espoir du parti populaire, mais toujours promis et toujours inutilement par Mayenne.
Aigri par ses souffrances, il voit dans toutes les actions humaines l’amour-propre, le calcul, le déguisement ; pas une vertu ne trouve grâce devant son humeur chagrine qui désenchante la vie, calomnie l’homme et Dieu.
Pour moi, venant dessus le lieu, J’ai trouvé l’action tellement hors d’usage, Que j’ai donné des deux à mon cheval de rage, Et m’en suis revenu chez moi toujours courant, Sans vouloir dire un mot à ce sot ignorant.
Il excelle à imaginer des cadres, de petits drames, des motifs, qui mettent en action une pensée ou un sentiment.
La Prosopographie et l’Éthopée réunies forment le caractère ou portrait complet qui nous montre en action le personnage tout entier. […] Elle s’annonce tellement dans ses regards, dans son maintien, dans ses paroles et ses moindres actions, qu’en l’approchant, on est pénétré de respect et de crainte. […] Si vos ennemis se sont ralliés, s’ils ont été soutenus par un corps de troupes qui s’avançait à leur secours ; enfin, s’il a fallu recommencer tout de nouveau le combat ; et si, dans cette dernière action, j’ai perdu quelques soldats, n’est-ce pas le sort ordinaire de la guerre ?
Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre : les auteurs aussi ignorants que les spectateurs ; la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance ; point de mœurs, point de caractères ; la diction encore plus vicieuse que l’action, et dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement : en un mot, toutes les règles de l’art, celles même de l’honnêteté et de la bienséance partout violées.
Assurément je ne m’inscris pas en faux contre la doctrine du progrès humanitaire, mais je pense que la voie en est longue, embarrassée, sinueuse, se dérobant parfois à notre vue bornée ; je pense qu’à chaque époque l’humanité avance, recule, s’arrête avant de reprendre sa course, d’après une loi générale, que j’ai désignée ailleurs1 par les noms d’action, de réaction et de transaction.
Leur battement est si vif, que l’oiseau, s’arrêtant dans les airs, paraît non-seulement immobile, mais tout à fait sans action.
Les vaines apparences Je ne veux pas rapporter tous les effets de l’imagination ; je rapporterais presque toutes les actions des hommes, qui ne branlent1 presque que par ses secousses.
J’embrassai de bon cœur ses jambes cagneuses, et je me regardai comme un homme qui était en train de s’enrichir. « Oui, mon enfant, reprit l’archevêque, dont mon action avait interrompu le discours, je veux te rendre dépositaire de mes plus secrètes pensées.
Une vie accompagnée d’un extrême bonheur joint à une longue expérience serait illustre par les seules actions qu’il avait achevées dès sa jeunesse3. […] Maîtres alors de l’avenir, et indépendants d’une postérité, vous êtes sûrs de durer autant que la monarchie ; et dans le temps que l’on montrera les ruines de vos châteaux, et peut-être la seule place où ils étaient construits, l’idée de vos louables actions sera encore fraiche dans l’esprit des peuples ; ils considéreront avidement vos portraits et vos médailles ; ils diront : Cet homme, dont vous regardez la peinture, a parlé à son maître avec force et avec liberté, et a plus craint de lui nuire que de lui déplaire ; il lui a permis d’être bon et bienfaisant, de dire de ses villes : ma bonne ville, et de son peuple : mon bon peuple. » 1.
Telle est donc l’action physique de la neige, que je dois considérer, et qui me fournit les épithètes frigida, gelida, glacialis, ou inops cibi, dapibus egens, victum negans, etc. […] L'énumération consiste à mettre sous les yeux les diverses parties d’un tout, les principales circonstances d’une action, certaines idées accessoires qui servent à développer l’idée principale.
Montluc « haïssait les écritures », et pourtant il doit un long souvenir à ces Commentaires, qui consolèrent sa retraite morose et impatiente d’action.
C’est que ton ennemy veille continuellement à espier toutes tes actions, et fait le guet à l’entour de ta vie, cherchant par tout quelque moien pour te surprendre à descouvert, pour avoir prise sur toy, ne voiant pas seulement à travers les chesnes, comme faisoit Lynceus8, ou à travers les pierres et les tuyles9, mais aussi à travers un amy, à travers un serviteur domestique, et à travers tous ceux avec qui tu auras familiere conversation10, pour descouvrir, autant qu’il luy sera possible, ce que tu feras, sondant et fouillant tout ce que tu delibereras et que tu proposeras de faire.
Esprit de l’éducation donnée à Saint-Cyr Madame de maintenon aux dames de Saint-Louis Votre esprit1 est un saint mélange de prières et d’actions continuelles.
Quand on raconte une action, il faut observer avec soin toutes les circonstances qui l’accompagnent : c’est là le point important du sujet ; c’est là qu’il faut faire briller la vérité, la fidélité, la couleur locale.
Leur battement d’ailes est si vif que l’œil ne le perçoit pas ; l’oiseau-mouche semble immobile, tout à fait sans action.
L’homme d’épée et d’action, cloué sur son lit par la souffrance, sentit alors se réveiller son ardeur militaire et patriotique.
Je ne m’étais chargé dans cette occasion Que d’excuser César d’une seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. […] J’ai pris pour sujet la prise de Namur, comme la plus grande action de guerre qui se soit faite de nos jours, et comme la matière la plus propre à échauffer l’imagination d’un poète.
C’est là que l’orateur, rassemblant toutes ses forces, frappait les derniers coups avec une énergie à laquelle rien ne résistait ; c’était le triomphe de l’éloquence judiciaire, chez des peuples dont les tribunaux, entourés d’une foule innombrable de peuple, offraient un vaste théâtre à l’action oratoire.
La qualité essentielle à un prédicateur est une foi ardente et profonde ; l’étude, la science, lui sont utiles sans doute, mais avec elles seules il n’aurait aucune action sur les âmes ; la rhétorique n’a jamais converti personne.
Il eut une partie de ses habits brûlés, et fut plus de vingt heures sur pied dans une action continuelle.
On introduira à cet effet dans son style des formules de doute sur l’à propos de ses avis, et tout en disant sa pensée sans restriction, il faudra laisser au correspondant toute sa liberté d’action, et le lui dire.
A défaut d’action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés dans la lutte, ils tombent en guerriers.
Quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils disent, ils sont du ressort de ces deux juges : ils ne sauraient s’empêcher de comparaître devant l’un et l’autre tribunal et d’y rendre compte de leurs actions.
Villemain, n’avait été plus violemment dissoute et mêlée que la nôtre, comme il y eut à la fois des passions terribles et des changements profonds, l’empreinte a dû rester dans les expressions ainsi que dans les mœurs. » Joignez à cette cause si puissante tant d’autres qui depuis sont venues ajouter à son action : l’Empire, les mœurs anglo-constitutionnelles qui lui ont succédé, les rapports beaucoup plus fréquents avec les nations étrangères, auxquelles on n’a pu emprunter les choses sans emprunter les mots, l’étude plus approfondie de leur littérature, les progrès des technologies diverses, qui, après avoir envahi le langage commun, s’infiltrent dans la langue littéraire, les doctrines des saint-simoniens, des fouriéristes, des utilitaires, des égalitaires, de tous ceux enfin à qui il a fallu des expressions toutes neuves pour des conceptions inouïes, tout cela a dû nécessairement désorganiser la langue, et y introduire une foule de locutions que ne pouvaient même prévoir les siècles passés.
S’ils repassent alors sur tout le cours de leurs années, ils ne trouvent souvent ni vertus ni actions louables qui les distinguent les unes des autres ; ils confondent leurs différents âges ; ils n’y voient rien qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu.
La flotte est arrivée avec les galions4 : Cela va diablement hausser nos actions.
De là, la prosopopée ou personnification, figure qui prête de l’action et du mouvement aux choses insensibles ; qui fait parler les personnes, soit absentes, soit présentes, les choses inanimées, et quelquefois même les morts45. […] Mais il ajoute : Poser ses bonnes actions dans la barque, et attendre le vent qui nous pousse rapidement vers des mondes inconnus , And put good works on board, and wait the wind That shortly blows us into worlds unknown.
Ainsi donc, pour être véritablement poète, il ne suffit pas d’inventer, c’est-à-dire de trouver les objets qui existent et qui peuvent exister et de présenter des actions, des images, des sentiments réels, possibles et vraisemblables ; il faut encore rendre ces objets aussi sensibles à l’esprit et au cœur, que l’est aux yeux du corps un objet représenté sur la toile. […] Les vers masculins et féminins mêlés ou croisés n’ont pas la fatigante monotonie des distiques : leur marche libre, rapide et fière, donne du mouvement et de la variété au récit, de la véhémence à l’action, du volume et de la rondeur à la période poétique.
Après cette préparation générale, les préparations particulières coûtent peu ; au lieu que, quand on ne s’applique qu’à des actions détachées, on en est réduit à payer de phrases et d’antithèses ; on ne traite que des lieux communs ; on ne dit rien que de vague ; on coud des lambeaux qui ne sont point faits les uns pour les autres ; on ne montre point les vrais principes des choses ; on se borne à des raisons superficielles et souvent fausses ; on n’est pas capable de montrer l’étendue des vérités, parce que toutes les vérités générales ont un enchaînement nécessaire, et qu’il faut les connaître presque toutes pour en traiter solidement une en particulier. » Mais de toutes les études préliminaires de l’écrivain, la plus importante est celle de la philosophie et surtout de la logique, qui enseigne la nature, les lois et les formes du raisonnement.
L’abbé Maury, dans son Essai sur l’éloquence de la chaire, fait assez bien ressortir la diversité d’action produite sur notre âme, d’un côté par un trait brusque et inattendu qui la surprend et la frappe, et de l’autre, par un coup non moins décisif, mais préparé de longue main, qui lui laisse une profonde et durable impression.
Ensemble et détails, but et moyens, actions et caractères, décors même, machines, ornements, costumes, tout lui est matière à contraste, à batteries et à cliquetis de mots.
De même brûlant rime mal avec patent, action avec raison, etc.
» — C’était une prosopopée en action.
Ce sont elles qui donnent à la poésie et à l’éloquence la vie, l’âme, comme une espèce d’action et de mouvement. […] Nous trouvons des exemples de cette figure dans le discours de Burrhus à Agrippine, et dans le Pro Ligario : Je ne m’étais chargé, dans cette occasion, Que d’excuser César d’une seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité : Vous m’avez de César confié la jeunesse, Je l’avoue, et je dois m’en souvenir sans cesse. […] La prosopopée ou personnification est une figure par laquelle on attribue la vie, le sentiment, l’action, le langage à des êtres absents, inanimés, imaginaires, et quelquefois même à des morts.
Ce qui fournit ordinairement la matière des chansons satiriques ou vaudevilles, ce sont les actions répréhensibles, les mœurs irrégulières et les événements remarquables par leur singularité ou par leur importance.