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146. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

César violant le décret du Sénat, vient de franchir le fleuve qui limite la province dont il a le commandement. […] » puis la relevant et lui pressant la main : « Tu viens de remporter sur moi une victoire qui fera le salut de ma patrie, mais qui causera ma perte. […] Discours de Cyrus aux généraux de son armée qui viennent de le proclamer chef de l’expédition en faveur des Mèdes (555 av.  […] Le seul que je possédais encore, qui aurait pu les venger et défendre nos murs, tu viens de l’immoler dans un combat où il signalait sa valeur pour protéger sa patrie, mon cher Hector ! […] Xerxès vient de déclarer ses projets de guerre contre la Grèce : Artaban, oncle du roi, recommandable par son âge et sa prudence, cherche à le détourner de sa résolution.

147. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

— Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de frapper !  […] Il venait de leur lire le discours que son rival avait prononcé dans l’affaire de la Couronne, et l’auditoire applaudissait : — « Que serait-ce donc si vous aviez entendu rugir le lion ?  […] Toute l’action vient de l’âme, et l’âme a pour miroir le visage et pour interprètes les yeux.

148. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12

D’abord elle sent ce besoin de hâtiveté, pour ainsi dire, dont je viens de parler, et qui est un des caractères universels et dominants du siècle.

149. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Qu’est-ce autre chose d’être surintendant, chancelier, premier président, sinon d’être en une condition où l’on a dès le matin un grand nombre de gens qui viennent de tous côtés pour ne leur laisser pas une heure en la journée où ils puissent penser à eux-mêmes4 ?

150. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487

Un frais souffle venu de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces fleurs au parfum enivrant qui auraient trompé les abeilles de l’Hymette.

151. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Il ne parle pas, il ne sent pas ; il répète des sentiments et des discours, se sert même si naturellement de l’esprit des autres, qu’il y est le premier trompé, et qu’il croit souvent dire son goût ou expliquer sa pensée, lorsqu’il n’est que l’écho de quelqu’un qu’il vient de quitter. […] Il est si prodigieusement flatté dans toutes les peintures que l’on fait de lui, qu’il paraît difforme près de ses portraits ; il lui est impossible d’arriver jamais jusqu’où la bassesse et la complaisance viennent de le porter ; il rougit de sa propre réputation.

152. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454

Figurez-vous sur le penchant de quelque colline, le long de ces roches décorées comme je viens de vous le dire, un détachement d’une centaine de nos gens, en désordre.

153. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

Aujourd’hui grande venue de lettres que je n’ai pas lues.

154. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12

Monsieur le Grand-Vicaire, Je viens de prendre connaissance de votre Traité de rhétorique.

155. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Je vous salue, enfants, venus de Jupiter ; Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! […] Le duc de Châtillon, qui s’y était glorieusement signalé, vint de sa part en porter les nouvelles à la cour. […] Nous venions de passer par une période étrange : l’esprit français dans son plus grand éclat, au faite de ses triomphes, était tombé en servitude, tout en croyant s’émanciper. […] Je viens de tendre l’arc, sans m’efforcer beaucoup, Et ma flèche a touché le but du premier coup. […] C’est alors, plaise aux Dieux qu’il soit de bon augure, C’est alors que le bruit me vint de ton retour.

156. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239

Le naturel qu’on dirait venir de prime abord et sans étude demande au contraire un jugement fortifié et un goût mûri par le temps et l’expérience.

157. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

Les bienséances dont nous venons de parler concernent principalement l’écrivain.

158. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »

Outre l’épopée proprement dite, dont nous venons de parler, nous dirons quelques mots des épopées secondaires, telles que le poème héroïque, le poème héroï-comique, le poème badin.

159. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

… Mais leur dernier tonnerre   Vient de s’éteindre sous les flots !

160. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

Mignet venait de débuter dans la carrière du barreau, lorsque sa vocation d’historien s’annonça par un mémoire sur les Institutions de saint Louis.

161. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15

On devra d’abord poser les règles générales de l’art d’écrire ou du style, règles qui, nous venons de le dire, s’appliquent à tous les genres de compositions.

162. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

» Conclura-t-on de tout ce que je viens de dire, que je veux renvoyer les conjurés grossir l’armée de Catilina ? […] » César vient de parler avec autant d’art que d’éloquence sur la vie et sur la mort : il regarde sans doute comme des chimères ce que l’on rapporte des enfers, où les méchants, à jamais séparés des bons, habitent un séjour d’horreur et de désespoir.

163. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Pardonnez aux efforts que je viens de tenter Pour prévenir les pleurs que je leur vais coûter. […] Louis XIV venait de les nommer ses historiographes.

164. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Recherchons la première source des désordres de la société, nous trouverons que tous les maux des hommes leur viennent de l’erreur bien plus que de l’ignorance, et que ce que nous ne savons point nous nuit beaucoup moins que ce que nous croyons savoir. […] C’est l’éclair qui vient de l’orient et disparaît à l’occident.

165. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Je remontai sur ma bête, et je regagnai promptement le bois, où les voleurs m’attendaient avec impatience pour me féliciter, comme si la victoire que je venais de remporter m’eût coûté beaucoup. A peine me donnèrent-ils le temps de descendre de cheval, tant ils s’empressaient de m’embrasser. « Courage, Gil Blas, me dit Rolando, tu viens de faire des merveilles. […] Oui, car tous les malheurs viennent de la société ; et qu’importe qu’il y eût des vertus dans l’état de la nature, s’il y avait du bonheur, si l’homme dans cet état était seulement moins malheureux qu’il ne l’est ? […] Attenant à la porte, placez un bas d’armoire, et, tout près du vieillard caduc, une petite table sur laquelle on vient de servir un potage. […] le Grand-Maître viennent de me revêtir ?

166. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

Il suit de ce que je viens de dire, que la rhétorique embrasse aujourd’hui un plus vaste objet qu’autrefois ; on ne lui demande plus seulement les règles nécessaires pour discuter les questions politiques, administratives et judiciaires, mais les préceptes de l’art d’écrire appliqués à tous les sujets.

167. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

Vous ne serez pas surprise de ce qu’on le fut de la prison de M. de Beaufort, dans une cour où l’on venait de les ouvrir à tout le monde sans exception ; mais vous le serez sans doute de ce que personne ne s’aperçut des suites.

168. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184

C’est surtout dans les yeux3 qu’elles se peignent et qu’on peut les reconnaître : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe ; il semble y toucher, et participer à tous ses mouvements ; il en exprime les passions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force, dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de naître ; il les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu, l’action, l’image de celle dont ils partent : l’œil reçoit, et réfléchit en même temps la lumière de la pensée, et la chaleur du sentiment : c’est le sens de l’esprit, et la langue de l’intelligence4.

169. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Il vient de paraître un mémoire de M.

170. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

Aussi les ouvrages que nous venons de signaler comme devant être si préjudiciables au jugement et au cœur, on peut avancer qu’ils n’offrent guère plus de garantie sous le rapport purement littéraire, qu’on les considère au point de vue des pensées ou du style.

171. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Les quatre qualités dont nous venons de parler conviennent à tous les genres de discours, mais elles ne sont pas les seules capables de faire aimer la personne de l’orateur. […] Or, suivre cette marche, c’est employer les diverses parties dont nous venons de parler et dans l’ordre que nous venons de tracer. […] C’est à la tribune et au barreau qu’on fait le plus fréquent usage de la réfutation, et les préceptes que nous venons de donner s’appliquent spécialement à ces deux genres d’éloquence. […] En effet, si les preuves que nous venons de rapporter sont solides et concluantes, peuvent-elles être présentées d’une manière plus sèche et moins agréable que par la forme usitée dans l’école ? […] Et maintenant, Messieurs, si après l’exposé que je viens de faire, quelqu’un croit qu’on doit licencier les armées, qu’il se lève et le dise.

172. (1881) Rhétorique et genres littéraires

quel coup vous venez de frapper ! […] Le mot élégie ne vient pas de ἔ, hélas, λέγω, je dis ; car cette étymologie très répandue est contraire aux lois philologiques. […]   Que ces vers que je viens de lire Ont un accent tendre et touchant ! […] ce n’est pas un dernier chant Que ces vers que je viens de lire ! […] Que ces vers que je viens de lire.

173. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

On vient de voir, par les vers que j’ai cités, et l’on jugera mieux encore par ceux que je citerai dans la suite, de quel côté se trouvaient ici la justice et la raison.

174. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »

quand ce personnage de Térence dit, au sujet d’un jeune homme dont on vient de lui peindre les égarements : Il rougit ; tout est gagné !

175. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

Lorsque de tels hommes ont trouvé des chefs de leur parti, il se forme dans la république des orages, lesquels obligent ceux qui ont pris en main le gouvernail de la patrie, à se tenir sur leurs gardes, à employer tous leurs soins, à déployer toute leur habileté, pour conserver les grands objets dont je viens de parler, pour se mettre en état de naviguer sûrement, et d’arriver enfin au port d’une heureuse tranquillité ».

176. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

[Notice] Lorsque Montesquieu naquit, la dynastie des Stuarts venait de succomber en Angleterre, et Jacques II cherchait un asile auprès de Louis XIV ; lorsqu’il mourut, Louis XVI était dans sa première année, et la guerre désastreuse de Sept ans allait éclater : déjà fermentaient dans la France ces vagues désirs de réformes qui aboutirent à des bouleversements.

177. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

Le trou lui-même égale douze points ; et ce nom vient de ce que, pour les marquer, on met un fichet dans un trou.

178. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi, la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses.

179. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Bien loin de là, ils vérifieront, à qui mieux mieux, l’admirable axiome de ce Machiavel qui avait tout vu : Tout le mal de ce monde vient de ce qu’on n’est pas assez bon ou assez méchant , et leur molle indécision nous jettera dans la guerre civile, s’ils n’y prennent garde.

180. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Mais quand l’occasion s’offrit, quand la nécessité arriva, sans effort de sa part, sans surprise de la part des autres, ou plutôt, comme on vient de le voir, selon leur attente, le sage planteur fut un grand homme.

181. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Il est facile, après ce que nous venons de dire, de se rendre compte de la différence qui existe entre la césure proprement dite et l’hémistiche, et de voir clairement que, si tout hémistiche est une césure, toute césure n’est pas une hémistiche. […] : Quel astre à nos yeux vient de luire, Quel sera, quelque jour, cet enfant merveilleux ?

182. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130

Ainsi notre âme aime à connaître et à voir, à se ressouvenir de ce qu’elle a vu et à en conclure par l’imagination ce qu’elle verra ; le désordre et la confusion laissent en elle un sentiment de fatigue et d’inanité, et c’est d’après cette constitution de notre intelligence que nous venons de demander l’unité de l’ensemble et l’enchaînement rationnel des idées.

183. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »

Lorsque l’orateur résume toutes les raisons qu’il vient de développer, ce résumé succinct s’appelle Récapitulation.

184. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

On y voyait écrite une rage de douleur, non d’amitié, mais d’intérêt ; des intervalles secs, mais profonds et farouches, puis un torrent de larmes et de gestes involontaires, et cependant retenus, qui montraient une amertume d’âme extrême, fruit de la méditation profonde qui venait de précéder.

185. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503

Elle a toutes les perfections secondaires ; il ne lui manque que cette énergie divine, ces traits de feu, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de l’esprit mais du cœur, et que les grands sentiments seuls peuvent enfanter.

186. (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33

. — Eh bien, mon jeune ami, vous venez de plaider votre première cause ?

187. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112

Outre la grâce dont nous venons de parler, on trouve dans les descriptions pastorales des allusions fréquentes aux circonstances de la vie champêtre, comme dans ces beaux vers de Virgile, imités par Racan : Sepibus in nostris parvam te roscida mala (Dux ego vester eram) vidi cum matre legentem ; Alter ab undecimo tum me jam ceperat annus, Jam fragiles poteram & terra contingere ramos… Il me passait d’un an ; et de ses petits bras Cueillait déjà des fruits dans les branches d’en bas.

188. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »

La péroraison, si l’on en croit La Harpe, est encore au-dessus de tout ce que l’on vient de voir.

189. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

Elle nous vient de l’antiquité, et Platon en est resté l’éternel modèle.

190. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288

Les facéties qui nous plaisent le plus sont, par la loi du contraste, celles que leur auteur débite sérieusement ou qui viennent de graves personnages.

191. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Il sentait à la fois l’empire et la vie lui échapper : un messager arrivé des Gaules venait de lui apprendre la mort de Constance. […] Je trouvai mon compagnon exactement dans la mémo place où je l’avais laissé : il s’était assis ; il avait dormi ; il venait de se réveiller ; il fumait ; il allait dormir encore. […] Ils perdent alors une partie du spectacle, car on n’aperçoit que la citadelle quand on vient de la mer ; et l’Anchesme coupe la perspective quand on descend de l’Eubée. […] Si la mort du général Foy venait de priver la France d’un de ses plus patriotiques orateurs, la ferme et grave éloquence de M.  […] Ce montagnard vient de mourir de nos jours, dans son pays, propriétaire du : champ que le dominateur du monde lui avait donné.

192. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Parce que les actions dont il s’agit ici, viennent de se passer. […] Gomés vient de donner à D.  […] Cette construction est contraire aux règles communes de la grammaire : mais elle est autorisée par l’usage. = Le jour va finir, pour dire, le jour est sur le point de finir. = Je viens de le quitter, pour dire, il y a très peu de temps, il n’y a qu’un moment que je l’ai quitté. = Les bonnes gens sont aisés à tromper, pour dire, à être trompés, ou, il est aisé de tromper les bonnes gens.

193. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Le champ de l’épître étant aussi illimité que nous venons de le dire, on a cherché à y introduire une division quelconque qui permît de rapporter tous les ouvrages de ce genre à certaines catégories. […] On tire naturellement de tout ce que nous venons de dire les deux conséquences suivantes : La première est que l’ode ne doit avoir qu’une étendue médiocre.

194. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63

« Religion, disaient-ils, vient de religare, lier de nouveau ; vouloir unir, relier, par une sympathie commune, les hommes divisés par l’égoïsme et l’antagonisme, c’est donc prêcher une nouvelle religion. » On sent très-bien que le développement par l’étymologie est souvent insuffisant.

195. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

L’épithète que nous venons de louer, nous la blâmerions, si elle n’était en effet historique autant que pittoresque, si tous les Mémoires du temps n’attestaient ce regard d’aigle du grand Condé, et l’espèce d’éblouissement qu’il causait à qui l’affrontait pour la première fois.

196. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

» L’expolition sans gradation, comme celle de Racine que nous venons de citer, peut souvent paraître un pléonasme, même en prenant le mot dans sa pire acception.

197. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

) Ce généreux Français, qui vous est inconnu, Par la gloire amené des rives de la France, Venait de dix chrétiens payer la délivrance : Le soudan, comme lui gouverné par l’honneur, Croit, en vous délivrant, égaler son grand cœur.

198. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »

Mais si, semblables à des hommes en extase, nous continuons, comme au premier instant, de voir à la fois cette multitude d’objets différents, nous n’en saurons pas plus, lorsque la nuit surviendra, que nous n’en savions lorsque les fenêtres qui venaient de s’ouvrir se sont tout à coup refermées.

199. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

  Haï des uns, chéri des autres,   Estimé de tout l’univers, Et plus digne de vivre au siècle des apôtres   Que dans un siècle si pervers, Arnault vient de finir sa carrière pénible.

200. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

En effet, puisqu’on doit discourir des choses et non pas des mots, et que la plupart des contrariétés viennent de ne se pas entendre et d’envelopper dans un même mot des idées opposées, il ne faut qu’ôter le voile de l’équivoque, et regarder ce qu’est la comédie en soi, pour voir si elle est condamnable.

201. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

. — Monsieur, lui dit-il, vous avez raison ; je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du monde. » Il eut à peine tourné son cheval qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer là4. » M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenoient le chapeau de Saint-Hilaire.

202. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

« Quant au reste des auditeurs (et je parle ici des vrais citoyens), tous nous sont favorables ; et dans cette multitude nombreuse de Romains, dont les regards viennent de tous les points du Forum se fixer sur vous, et qui attendent avec tant d’impatience l’issue de cette affaire, il n’en est pas un qui n’applaudisse au courage de Milon, et qui ne pense que ce jour va décider de son sort, de celui de ses enfants, de celui, enfin, de la patrie elle-même.

203. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408

Toutes les figures dont on vient de parler rapprochent des idées semblables.

204. (1873) Principes de rhétorique française

En voici l’application rigoureuse : Jean V, duc de Bretagne — a tué Olivier Clisson — au moment où il venait de jurer la paix — dans son propre château — pour satisfaire une passion insensée — en abusant de la confiance du connétable — et en le prenant dans un guet-apens. […] Il commence par rendre grâce au peuple de la dignité consulaire dont il vient de l’honorer par une distinction sans exemple : il ne ménage pas les expressions de sa reconnaissance et relève avec soin toutes les circonstances qui lui rendent le bienfait plus cher et plus précieux. […] La plus grande difficulté vient de ce que les meilleurs moyens ne sont pas toujours les plus forts et les plus convaincants. il faut donc chercher les preuves qui, par rapport au temps, aux lieux, aux événements, aux opinions et aux préjugés, peuvent frapper davantage et pénétrer plus avant dans l’esprit. […] Ma foi Qu’il vienne de Chaillot, d’Auteuil ou de Pontoise, Cela ne me fait rien !... […] Une réfutation qui valait beaucoup mieux que ce dilemme, ce fut la lecture de l’éloge d’Athènes que Sophocle venait de composer et qui attestait une perfection de goût, une fécondité d’imagination, une ardeur de patriotisme dignes des plus belles années de sa jeunesse.

205. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Durant les premiers siècles du christianisme, le sermon consistait dans l’explication, soit de l’évangile qu’on venait de lire, soit de quelque autre partie de l’écriture, dont l’orateur prenait un livre tout entier, ou dans laquelle il choisissait les sujets les plus importants. […] Ce que l’une a établi par un droit inviolable, l’autre vient de le confirmer par une auguste cérémonie.

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