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113. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

Dans cette famille, qui donna plusieurs ministres au pays, on s’honorait non-seulement de protéger, mais de cultiver les lettres.

114. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »

Les secrets de la famille contiennent une foule de choses qui varient agréablement les pensées, les affections, et rendent une lettre charmante dans sa forme, en lui donnant ce naturel et cet à propos qui font le mérite du genre.

115. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Tous ces hôtes, amis du seuil qui les rassemble, Famille de l’ermite, y sont en paix ensemble ; Les uns couchés à l’ombre, en un coin du gazon, D’autres se réchauffant contre un mur, au rayon ; Ceux-ci léchant le sel le long de la muraille, Et ceux-là becquetant ailleurs l’herbe ou la paille ; Trois vaches au midi sous les tuiles, et puis Dans l’angle, sous un arbre, au nord, un large puits Dont la chaîne rouillée a poli la margelle, Et qu’une vigne étreint de sa verte dentelle, Voilà tout le tableau.

116. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Le roi des Francs ne paraît point en société ; l’on y rencontre toute la famille royale, mais l’on ne voit le roi qu’à son coucher, à son lever, et le dimanche lorsqu’on lui fait sa cour.

117. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

[Notice] Fils d’une race noble, mais dont la fortune était déchue, né au château du Cayla, sous le ciel inspirateur de la gaie science, élevé dans un milieu patriarcal, Maurice de Guérin appartient à la famille des René et des Oberman.

118. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Comme Lucilius, les souvenirs des vieilles gloires de Rome lui font maudire la corruption au milieu de laquelle il vit : il n’y a plus de famille, plus de liberté d’aucune sorte ; la gloire, le crédit, la fortune, ne sont pas plus sûrs, car ils sont à la discrétion du pouvoir : le seul refuge de quiconque veut rester libre est la vertu. […] C’est ainsi que chez Curiace le courage civique se tempère par des sentiments d’humanité et de famille, et n’exclut rien, ni l’amitié, ni l’amour. […] Tout en songeant aux droits de la famille sur lui, il sait qu’il appartient d’abord à son pays. […] Plaute est plein de verve et de gaieté, mais ses sujets sont très peu variés : la donnée presque perpétuellement identique est la peinture des désordres que le commerce des courtisanes introduit dans les familles. […] La famille de Corneille lui est sacrée : c’est dans ce sanctuaire de pure et austère vertu que s’élaborent les grandes pensées exprimées sur la scène par ses héros.

119. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300

Geruzez, les fleurs plaisent à l’ignorant comme au botaniste par leur parfum et l’éclat de leurs couleurs ; mais le naturaliste qui sait leurs noms, qui connaît leurs familles, les retrouve comme de vieilles connaissances avec un sentiment qui tient de l’amitié.

120. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Où conduira-t-il son argent, ses meubles, sa famille ?

121. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Travaillez donc, monsieur, dans l’état où vous ont placé vos parents et la Providence : voilà le premier précepte de la vertu que vous voulez suivre ; et si le séjour de Paris, joint à l ‘emploi que vous remplissez, vous paraît d’un trop difficile alliage avec elle, faites mieux, monsieur, retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez vos vertueux parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose.

122. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

Descartes était d’une famille noble et possédait une fortune indépendante.

123. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

Le Fils naturel, le Père de famille.

124. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Il était né sous le soleil de la Provence, et issu d’une famille noble.

125. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Il était planteur de famille et de goût, et voué à ces intérêts, à ces habitudes, à cette vie agricole qui faisaient la vigueur de la société américaine.

126. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Dans l’histoire, un personnage se développe et se fait connaître par ses actions ; dans les mémoires, le lecteur est transporté dans l’intimité d’une famille, et il faut qu’il parcoure la galerie des portraits de tous ses membres et de tous ses amis ou ennemis. […] On peut puiser une description à quatre sources différentes : 1° dans la nature, en représentant quelque scène solennelle ou quelque objet touchant, qui se présente journellement à nos yeux, depuis la fleur qui cache ses parfums sur les bords du ruisseau, jusqu’à la foudre qui brise les chênes séculaires et à la tempête qui bouleverse les mers ; 2° dans la société, en peignant les événements qui se passent soit au sein de la famille soit sur ce théâtre mobile où les hommes déploient, tantôt en public, tantôt dans les réunions et soirées, leurs talents, leurs mœurs, et l’infatigable activité de l’esprit ; 3° dans le cœur humain ; l’écrivain y découvre les ressorts secrets qui font mouvoir les sociétés, il étudie les mouvements les passions, il y sonde les mystères de la conscience ; pour cela il s’étudie lui-même ; son cœur est comme un écho où viennent se répercuter tous les bruits de ceux qui 1’environnent ; 4° dans l’idée d’une puissance suprême : la pensée prend son essor par de là les limites du monde périssable ; elle va dans une région supérieure chercher de plus nobles images, s’empare de ces mystérieux rapports qui unissent le ciel et la terre, et nous fait respirer d’avance un parfum d’immortalité.

127. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

Les rimes qui offrent les mêmes lettres sans offrir les mêmes sons ne valent rien ; ainsi l’on ne peut faire rimer ville avec famille ; altier avec fier ; aimer avec mer ; couronne avec trône.

128. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »

. — 2° La véritable gloire du prince de Condé, sa piété dans ses dernières années ; — 3° Le tableau de ses derniers moments ; ses adieux au roi et à sa famille On ne divise pas toujours les discours d’une manière uniforme ; ils peuvent très bien n’avoir que deux ou trois parties que l’on appelle quelquefois Points.

129. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398

Sans moi, vous ne connaîtriez pas, hors de votre famille, les délices de la contradiction ; sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre souvenir l’ancienne et douce égalité.

130. (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33

Enfin, je montre sa famille dans les larmes, dans le désespoir, ses enfants implorant la pitié publique et ne recevant que l’outrage.

131. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112

Gessner, il est vrai, sortant de la voie tracée par les anciens, est allé chercher dans le sentiment de la famille et de la religion des ressources nouvelles ; mais, disciple d’une religion qui dessèche le cœur, il n’a pu puiser aux sources vives et abondantes, aux trésors de piété que nous offre l’Église catholique.

132. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

133. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Il proscrit l’hiatus, l’élision, l’enjambement, la rime à l’hémistiche, la rime du simple et du composé, voire des mots de même famille, voire la rime facile ; il est exigeant pour la césure, impitoyable pour les transpositions, inflexible sur l’harmonie. — Voilà pour la versification. […] Ronsard (1524-1585) Notice Pierre de Ronsard, né au château de la Poissonnière, dans le Vendômois, d’une famille originaire de Hongrie, après avoir été page de cour auprès du duc d’Orléans, troisième fils de François Ier, et de Jacques V, roi d’Écosse, attaché à la personne de Lazare de Baïf dans sa mission diplomatique auprès de la diète de Spire, soldat sous le capitaine de Langey en Piémont, atteint de surdité, se retira et s’enferma dans le collège de Coqueret, où, sous la direction de Daurat, il étudia avec passion l’antiquité en compagnie d’Antoine de Baïf, de Remi Belleau, de Jodelle, de Muret, de Tur     nèbe, que le maître avait échauffés de son ardeur. […] Belleau est de cette famille d’artistes littéraires. […] C’est de là publia les huit pièces qui en font le précurseur véritable de nos tragiques du xviie  siècle ; trois tragédies romaines ; Porcie (1568), Cornélie (1574), Marc-Antoine (1578) ; trois tragédies grecques : Hippolyte (1573), la Troade (1579), Antigone (1580) ; une tragédie sacrée : Sédécie ou les Juifves (1583), dont le second titre prend son nom du chœur qu’il y a introduit comme dans toutes les autres, et dont le sujet est le supplice de la famille de Juda après la destruction de Jerusalem par Nabuchodonosor II ; enfin une tragi-comédie, Bradamante (1582), empruntée à l’épopée de l’Arioste.

134. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Autrefois, j’écrivais pour alimenter le plaisir ; et maintenant, après cinquante ans de travaux, j’écris pour disputer mon pain à ceux qui l’ont volé à ma famille.

135. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387

Il est fait comme nous extérieurement ; il naît comme nous ; mais c’est un être extraordinaire, et, pour qu’il existe dans la famille humaine, il faut un décret particulier, un Fiat de la puissance créatrice.

136. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533

N’arrive pas qui le veut à un savoir profond ; mais aimer les lettres, c’est encore être de la grande famille, c’est tenir à l’élite par un petit coin.

137. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Et quelle félicité pour le souverain de regarder son royaume comme sa famille, ses sujets comme ses enfants ; de compter que leurs cœurs sont encore plus à lui que leurs biens et leurs personnes, et de voir, pour ainsi dire, ratifier chaque jour le premier choix de la nation qui éleva ses ancêtres sur le trône ! […] Quand quelque prince ou quelque peuple s’était soustrait de l’obéissance de son souverain, ils lui accordaient d’abord le titre d’allié du peuple romain, et par là ils le rendaient sacré et inviolable : de manière qu’il n’y avait point de roi, quelque grand qu’il fût, qui pût un moment être sûr de ses sujets, ni même de sa famille. […] Les pères de famille espèrent la longueur de ma vie comme celle de leurs enfants : les enfants craignent de me perdre, comme ils craignent de perdre leur père. […] Né à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau, dont la famille fut pauvre et l’enfance négligée, reçut de la nature les germes d’un des plus vigoureux talents qui aient dominé l’âme des autres hommes. […] Il n’y a dans l’île qu’une seule maison, mais grande, agréable et commode, qui appartient à l’hôpital de Berne ainsi que l’île, et où loge un receveur avec sa famille et ses domestiques.

138. (1839) Manuel pratique de rhétorique

« S’il est un lieu réserve aux mânes des hommes vertueux ; si, comme les sages s’en flattent, les grandes âmes ne s’éteignent pas avec les corps, repose en paix, Agricola… et nous, tes enfants, ta famille entière, rappelle-nous de la faiblesse de nos regrets, de la pusillanimité de nos lamentations, à la contemplation de tes vertus, auxquelles ne conviennent ni les pleurs ni les gémissements. […] Qui de vous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? […] Et afin que l’on vît toujours dans ces deux hommes de grands caractères, mais divers, l’un emporté d’un coup soudain, meurt pour son pays, comme un Judas le Machabée ; l’armée le pleure comme un père, et la cour et tout le peuple gémit ; sa piété est louée comme son courage, et sa mémoire ne se flétrit point par le temps ; l’autre, élevé par les armes au comble de la gloire comme un David, comme lui meurt dans son lit en publiant les louanges de Dieu, en instruisant sa famille, et laisse tous les cœurs remplis tant de l’éclat de sa vie que de la douceur de sa mort. […] Tu peux partir, je demeure en Épire, Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, À toute ma famille, et c’est assez pour moi, Traître, qu’elle ait produit un monstre tel que toi !

139. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Toutes les institutions périssent ; la royauté s’en va ; le monde politique s’agite dans des convulsions de mort ; au milieu de ce désordre moral, un fait immense survit encore : c’est la puissance du Catholicisme, puissance de mystères, de pompes, de famille, d’arts et de saintes mémoires. […] Le roi restait sans connaissance, et la paralysie avait atteint un de ses membres ; les gémissements de sa famille vinrent se mêler aux chants de deuil, et l’on entendait les pleurs d’une femme et d’un fils se mêler aux hymnes du Christ sur la croix.

140. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Afin de soulager son pauvre père déjà avancé en âge et chargé de famille, un petit villageois des environs de Philipsbourg, ayant à, peine atteint sa onzième année, quitta la maison paternelle et s’engagea, en qualité de trompette, dans le régiment de Furstemberg. […] Il y avait huit années déjà que le jeune Allemand était loin de sa famille, et il redisait souvent : « Quand irai-je donc embrasser mon pauvre père ?

141. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Lignage est synonyme de race, famille. […] Le simple bon sens qui a dicté cette fable est supérieur à toutes les subtilités philosophiques qui remplissent des milliers de volumes sur des matières impénétrables à l’esprit humain. — La citrouille est de la famille des cucurbitacèes, des gourdes.

142. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Le français tient le milieu entre ces deux familles d’idiomes.

143. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

C’est dans Iphigénie : Il me représenta l’honneur et la patrie, Tout ce peuple, ces rois à mes ordres soumis, Et l’empire d’Asie à la Grèce promis ; De quel front immolant tout l’Etat à ma fille, Roi sans gloire, j’irais vieillir dans ma famille… 110.

144. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

…… Venez, famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfantins3.

145. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Michel de Montaigne 1533-1592 [Notice] Né dans le Périgord, le 28 février 1533, d’une famille originaire d’Angleterre, Michel de Montaigne était fils d’un loyal écuyer qui avait servi dans les guerres d’Italie et d’Espagne.

146. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

C’était une lecture de père de famille, dans le temps des conseils minutieux et réitérés, où le fabuliste était complice des réprimandes, et le docteur de la morale domestique.

147. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

À l’origine, les poètes racontaient n’importe quelles fables ; mais, aujourd’hui, les meilleures tragédies roulent sur des sujets empruntés à l’histoire d’un petit nombre de familles, comme, par exemple, sur Alcméon, Œdipe, Oreste, Méléagre, Thyeste, Télèphe et tous autres personnages qui ont fait ou éprouvé des choses terribles. […] Voilà pourquoi les tragédies, comme on l’a dit depuis longtemps58, prennent leurs sujets dans un petit nombre de familles. Les poètes, cherchant non pas dans l’art, mais dans les événements fortuits, ont trouvé dans les fables ce genre de sujet à traiter : ils sont donc mis dans la nécessité de s’adresser aux familles dans lesquelles ces événements se sont produits. […] Or j’appelle « nos pareils » ceux de notre race.de notre pays, de notre âge, de notre famille et, généralement, ceux qui vont de pair avec nous ; car, dès lors, il est honteux de ne pas recevoir sa part, d’instruction par exemple, dans une mesure donnée, et des autres biens semblablement. […] Le bonheur comporte, dans les détails, ces mêmes mœurs que nous venons de décrire ; car c’est à ces détails que se rattachent les événements qui semblent être les plus grands bonheurs ; — et aussi à la possession d’une belle famille.

148. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

Plus rarement on devra employer les trois moyens à la fois : si je suis père de famille et dans une position gênée, si ma partie est puissante, si mes preuves sont faibles, si mes titres moraux ne suffisent pas, je tâcherai de toucher le cœur des juges par le spectacle de la pauvreté qui m’attend, de mes enfants réduits à la misère, je mettrai en regard l’opulence de mon adversaire, et si je parviens par mes larmes à attendrir mes auditeurs, le succès de ma cause n’est pas douteux.

149. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Gens (de genus) était comme le tronc, la souche qui contenait souvent plusieurs familles. — Familia était comme les branches, et comprenait le père, la mère, les enfants, les esclaves, etc. Ainsi, dans la race des Cornélius, gens Cornelia, il y avait la famille des Cornélius Scipion, des Cornélius Lentulus, des Cornélius Dolabella, des Cornélius Rufinus, etc. — Familia se prend aussi quelquefois pour l’ensemble des valets d’une maison. […] Nomen était le nom propre qui distinguait la race d’où l’on sortait, comme Pompée, Manlius, Cornélius. — Prænomen était le premier nom qui distinguait chaque personne, comme Marcus, Lucius, Publius. — Cognomen était le surnom qui désignait la famille d’où l’on était, comme Scipion, Lentulus, Dolabella, branche des Cornélius. — Agnomen se donnait à cause de l’adoption, ou pour quelque grande action ; par exemple : Publius Cornélius Scipion l’Africain. […] Tributum(de tribus, parce qu’on levait les impôts par tribus) était l’argent que payait chaque citoyen à raison de ses revenus. — Vectigal (de vehere) comprenait tous les droits que l’on payait pour les marchandises qui entraient ou qui sortaient. — Census (de censeo) était le revenu de chaque particulier ; il désignait aussi le dénombrement des biens et des familles. — Exactio, la levée des impôts.

150. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Je lui souhaite la mort, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte. » Les lettres familières forment une partie essentielle des, relations de famille et des rapports de société ; on ne saurait donc trop y exercer la jeunesse, et surtout les jeunes personnes. […] Je n’ai guère bâillé près de vous, ni vous avec moi, ce me semble, si ce n’est peut-être en famille, aux visites de nos chers parents.

151. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Je sèche, je n’ai rien à faire ; ou mes emplois trop bas me déplaisent, je veux m’en tirer et en tirer ma famille.

152. (1854) Éléments de rhétorique française

Bien plus, chaque peuplade, chaque famille parlait un dialecte différent, et les individus mêmes devaient avoir chacun une prononciation particulière, qui, à la longue, pouvait changer les mots. […] Les familles et les peuplades peu éloignées les unes des autres se soumirent en commun aux mêmes lois grammaticales mais les montagnes, les fleuves, les mers établirent des barrières entre les différents langages, et plusieurs grammaires se formèrent sur la surface du globe. […] Un grand nombre de villes obtinrent le droit de Cité romaine, et plusieurs familles gauloises parvinrent aux premières dignités de l’empire. […] qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes ? […] Ainsi, à la vue de la flamme pétillante autour de laquelle se chauffait toute la famille, on avait dit d’abord : le brûle ; on appliqua ensuite le mot brûler aux différentes passions qui agitaient l’âme de l’homme.

153. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Marcus Porcius Caton surpassait tous les patriciens et les plébéiens des plus illustres familles. […] Lucius Sergius Catilina, personnage d’une famille très-illustre, mais d’un caractère très-dépravé, ayant échoué deux fois dans sa candidature au consulat, conspira avec le préteur Lentulus, avec Céthégus et plusieurs autres individus d’un rang élevé, mais remplis d’audace. […] Les Romains enlevèrent des jeunes filles Sabines de bonne famille. — 10. […] Lucius Catilina, issu d’une illustre famille, fut d’une grande force d’âme et de corps, mais d’un esprit mauvais et pervers.

154. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Pascal 1623-1662 [Notice] Né à Clermont-Ferrand dans une famille où l’intelligence s’alliait à la vertu, élevé librement par un père qui fut un homme supérieur, Blaise Pascal manifesta dès l’enfance des dons merveilleux, le génie des sciences mathématiques, et une sensibilité passionnée pour le bien, avide d’un bonheur noble et infini.

155. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Ces événements divers où les habitants des champs trouvent l’occasion de déployer leur caractère et leurs mœurs, les scènes de bonheur ou de chagrin domestique, la tendresse des amis et des frères, les rivalités et les prétentions des amants, le succès ou le malheur inattendu des familles, sont une source de mille incidents pleins de charme ou d’intérêt, qui seraient plus susceptibles encore d’attacher le lecteur, si l’on mêlait aux descriptions que comporte cette espèce de poésie un plus grand nombre de récits, auxquels une douce sensibilité donnerait de la chaleur et de la vie20. […] Les anciens l’admiraient ; mais comme les histoires des familles et des villes auxquelles il fait continuellement allusion nous sont inconnues, il nous paraît si obscur, tant par les sujets qu’il a choisis, que par la manière brusque et rapide dont il les a traités, que malgré la beauté de son expression, nous le lisons avec beaucoup moins de plaisir. […] La mort de Priam est surtout un chef-d’œuvre ; lorsque le vénérable monarque apprend que les ennemis se sont emparés de la ville, il revêt ses armes ; il rencontre sa famille éplorée qui cherche un asile auprès de l’autel élevé dans la cour du palais, et bientôt entoure son illustre chef ; il voit avec indignation Pyrrhus égorger l’un de ses fils, et lui lance un trop faible javelot ; Pyrrhus, dans sa fureur brutale, donne la mort à l’infortuné vieillard. […] On ne trouve dans aucun poème rien de plus beau que la mort de Priam ; Anchise, Créuse, toute cette famille fugitive d’Énée, est remplie de tendresse et d’amour.

156. (1881) Rhétorique et genres littéraires

Je ne partage pas les jeux de la vallée ; Jamais sous son toit de feuillée Le joyeux laboureur ne m’invite à m’asseoir,     Et de loin je vois sa famille. […] Ces poèmes, chantés par nos jongleurs, comme les poèmes homériques l’étaient par les aèdes, avaient pour sujet les hauts faits des familles héroïques, certaines gestes ou exploits, d’où leur est venu le nom de chansons de gestes. […] Le Père de famille par Diderot, — Le Philosophe sans le savoir de Sedaine, etc.

157. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

A la même famille se rattache le lai proprement dit, sorte de complainte sentimentale, dont le cadre plus étroit se réduit à un simple épisode, par exemple les Amours de Tristan et d’Yseult.

158. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Et, en effet, pensez-vous, messieurs, que cette femme vaine et ambitieuse puisse se refermer en elle-même, elle qui a non-seulement en sa puissance, mais qui traîne sur elle, en des ornements, la subsistance d’une infinité de familles ; qui porte, dit Tertullien, en un petit fil autour de son cou des patrimoines entiers, et qui tâche d’épuiser au service d’un seul corps toutes les inventions de l’art, et toutes les richesses de la nature ?

159. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Il y a une chose qu’on n’a point vue sous le ciel, et que, selon toutes les apparences, on ne verra jamais : c’est une petite ville qui n’est divisée en aucuns partis3, où les familles sont unies, et où les cousins se voient avec confiance ; où un mariage n’engendre point une guerre civile ; où la querelle des rangs ne se réveille pas à tous moments par l’offrande, l’encens et le pain bénit, par les processions et par les obsèques ; d’où l’on a banni les caquets, le mensonge et la médisance4.

160. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Des milliers de Français et d’Autrichiens ne sont plus… Des milliers de familles désolées redemandent leurs pères, leurs époux, leurs fils !

161. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille. Il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’attention et l’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la paix, il conclut, sans hésiter, qu’il y a un esprit, une intelligence qui y préside.

162. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Dans une émeute de quelques légions en Germanie, Germanicus se voit forcé de soustraire son épouse et sa famille à l’insolence d’une troupe de furieux, pour qui rien n’était plus sacré.

163. (1873) Principes de rhétorique française

. — Bourdaloue, voulant faire sentir combien est déraisonnable et inconséquent celui qui ose nier la Providence, argumente ainsi par la comparaison du moins au plus : Il croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’attention et l’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la paix, il conclut sans hésiter qu’il y a un esprit, une intelligence qui y préside. […] c’est-à-dire les mœurs et les passions ; et Racine a donné comme le comble de la bouffonnerie dans ses Plaideurs l’appel aux passions par la vue de la famille éplorée du chien Citron.

164. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Un jeune avocat plaidant pour un meunier, s’écria tout-à-coup : « Le vieux Priam  voulant sortir des murs de Troie avec ses dieux lares et sa famille, etc  — Affectation de pensée. […] Je ne jugerai pas ce grand procès, et j’admettrai volontiers l’hypallage dans la famille des tropes. […] Horace, farouche Romain, ne voit que l’honneur de sa patrie ; Curiace, sensible Albain, déplore la guerre qui sépare deux familles.

165. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Je fuis les jeux de la veillée ; Et quand, sous son toit de feuillée, L'homme des champs me fait asseoir, Je pleure en voyant sa famille, Autour du sarment qui petille, Chercher sur ses genoux les caresses du soir. […] Mon Dieu, j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire : Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille elle est ton ennemie.

166. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Dans l’action comique, l’exposition n’est jamais bien difficile, cette action se passant communément dans le cercle d’une société, d’une famille. […] L’enfance, la vieillesse, l’infirmité dans l’indigence, la ruine d’une famille honnête, la faim, le désespoir, sont des situations très touchantes ; une grêle, une inondation, un incendie, une femme et ses enfants prêts à périr ou dans les eaux ou dans les flammes, sont des tableaux très pathétiques ; les hôpitaux, les prisons et la grève sont des théâtres de terreur et de compassion si éloquents par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre éloquence.

167. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Ont-ils gagné du pain, pour faire subsister leur famille ; les voilà contents.

168. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Un Dieu cruel a perdu ta famille, Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.

169. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Il faut dire : vous avez le droit, ou répéter le nom, au lieu du pronom, en disant et je trouve ce droit bien fondé : = chaque père de famille doit bien gouverner la sienne. […] Verbes actifs : = une grêle affreuse a dévasté nos campagnes : = les brillants exploits d’un homme de guerre ont illustré une famille obscure : = nous avons entendu les cris effrayants des séditieux, et nous avons bravé la fureur de ces monstres sanguinaires.

170. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Cette marque d’honneur qu’il met dans ma famille Montre à tous qu’il est juste, et fait connaître assez Qu’il sait récompenser les services passés.

171. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Toutes les circonstances en sont décrites de la manière la plus sensible et la plus propre à nous émouvoir : ce roi chargé d’années, qui revêt son armure quand on lui annonce que l’ennemi est maître de la ville ; la rencontre des membres de sa famille, qui vont se réfugier au pied d’un autel élevé au centre du palais, et contraignent l’auguste vieillard, malgré sa bouillante ardeur, à se réfugier avec eux dans cet asile sacré ; l’indignation de ce roi à la vue de Pyrrhus qui égorge l’un de ses fils ; le trait qu’il lui lance d’une main faible et tremblante ; la brutale fureur de Pyrrhus ; la manière dont il massacre ce vénérable vieillard : tous ces traits sont peints avec un talent inimitable.

172. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Ils ont fait une longue énumération de tout ce que la guerre entraîne de calamités : ils nous ont peint les jeunes filles, les jeunes garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères ; les mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir.

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