Oui, sans doute, Catilina est un homme timide et modeste à l’excès : il n’a pu soutenir la voix du consul. […] Et je ne vois pas ce qui m’empêcherait, d’y parvenir, s’ils veulent seulement écouter ma voix. […] Les principaux sénateurs proposent des mesures rigoureuses et énergiques, auxquelles l’assemblée, tout d’une voix, donne son approbation. […] La voix me manquerait plutôt que les noms. […] Où trouver une voix assez forte, des expressions assez énergiques, un sentiment de douleur assez vif, pour vous exposer ce qui le concerne ?
Si la voix de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, elle doit l’être encore davantage par celui qui a principalement écrit pour l’instruction des jeunes gens.
Excusez ma douleur, Sire ; le voix me manque à ce récit funeste : Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste. […] Au premier, violons ; en l’autre, luths et voix ; Des flûtes, au troisième ; au dernier, des hautbois, Qui tour à tour dans l’air poussaient des harmonies Dont on pouvait nommer les douceurs infinies. […] Si, comme le remarque Voltaire, le génie màle de Corneille quitte ici le ton familier, c’est que le sujet qu’il traite l’oblige d’élever la voix.
Cette voix devint la consécration la plus imposante de toutes les grandes solennités de la mort ; elle s’anima dans ses superbes mépris pour le monde, par le spectacle même d’une cour éclatante et voluptueuse. […] Bossuet, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la sublime ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination véhémente de ces orateurs chrétiens du quatrième siècle, dont la voix avait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes.
On les appelle voyelles, parce que, seules, elles forment une voix, un son.
Nous lui conseillons aussi, comme une chose bien importante, de procurer à ses élèves des modèles d’analyse littéraire, et, dans la correction des thèmes ou des compositions latines, de leur communiquer de vive voix ou par écrit un texte corrigé qu’il aura préparé avec le plus grand soin, en s’aidant de son expérience, de ses études approfondies sur la langue latine ; en s’aidant surtout du texte original d’où ces thèmes ou ces compositions ont dû être tirés.