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124. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Oui, sans doute, Catilina est un homme timide et modeste à l’excès : il n’a pu soutenir la voix du consul. […] Et je ne vois pas ce qui m’empêcherait, d’y parvenir, s’ils veulent seulement écouter ma voix. […] Les principaux sénateurs proposent des mesures rigoureuses et énergiques, auxquelles l’assemblée, tout d’une voix, donne son approbation. […] La voix me manquerait plutôt que les noms. […] Où trouver une voix assez forte, des expressions assez énergiques, un sentiment de douleur assez vif, pour vous exposer ce qui le concerne ?

125. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -

Si la voix de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, elle doit l’être encore davantage par celui qui a principalement écrit pour l’instruction des jeunes gens.

126. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Excusez ma douleur, Sire ; le voix me manque à ce récit funeste : Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste. […] Au premier, violons ; en l’autre, luths et voix ; Des flûtes, au troisième ; au dernier, des hautbois, Qui tour à tour dans l’air poussaient des harmonies Dont on pouvait nommer les douceurs infinies. […] Si, comme le remarque Voltaire, le génie màle de Corneille quitte ici le ton familier, c’est que le sujet qu’il traite l’oblige d’élever la voix.

127. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491

Cette voix devint la consécration la plus imposante de toutes les grandes solennités de la mort ; elle s’anima dans ses superbes mépris pour le monde, par le spectacle même d’une cour éclatante et voluptueuse. […] Bossuet, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la sublime ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination véhémente de ces orateurs chrétiens du quatrième siècle, dont la voix avait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes.

128. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4

On les appelle voyelles, parce que, seules, elles forment une voix, un son.

129. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -

Nous lui conseillons aussi, comme une chose bien importante, de procurer à ses élèves des modèles d’analyse littéraire, et, dans la correction des thèmes ou des compositions latines, de leur communiquer de vive voix ou par écrit un texte corrigé qu’il aura préparé avec le plus grand soin, en s’aidant de son expérience, de ses études approfondies sur la langue latine ; en s’aidant surtout du texte original d’où ces thèmes ou ces compositions ont dû être tirés.

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