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100. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Cependant ils se contentèrent de le jeter dans une vieille citerne sans eau, et presque aussitôt ils l’en retirèrent pour le vendre à des marchands étrangers, après lui avoir ôté ses habits, qu’ils trempèrent dans le sang d’un chevreau, et qu’ils envoyèrent à leur père, en lui faisant dire qu’une bête féroce l’avait dévoré. […] La dureté avec laquelle elle y fut traitée, l’engagea à accepter la main du vieux poète Scarron, qui lui proposait ou de l’épouser, ou de payer sa dot, si elle voulait se faire religieuse. […] Ce sont l’Yssel, qui tombe dans le vieux Yssel à Doësbourg, et qui va se décharger dans le Zuiderzée, golfe de la mer du Nord ; le Vecht, qui se jette dans le même golfe à Muyden, non loin d’Amsterdam ; le Leck, qui se joint à la Meuse, au-dessous de Roterdam ; enfin le Rhin même, qui, après avoir baigné la ville de Leyde, se perd dans les sables de l’Océan à Catwich.

101. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

En effet, nous allons voir que le vieux français, ou langue romane, dérive directement du latin, qu’au xe  siècle il eut déjà son existence indépendante, qu’au xiie et au xiiie il produisit sa littérature, et qu’au xive il disparut insensiblement pour céder la place au Français moderne qui s’organisa au xve  siècle, s’enrichit au xvie , et atteignit sa perfection dans les deux âges suivants. […] Ils disparurent ou tombèrent en décadence quand s’épuisa l’inspiration héroïque, et avec elle l’intérêt du vieux répertoire.

102. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Si on lui demande quelle heure il est, il tire une montre qui est un chef-d’œuvre ; la garde de son épée est un onyx1 ; il a au doigt un gros diamant qu’il fait briller aux yeux et qui est parfait ; il ne lui manque aucune de ces curieuses bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’usage ; et il ne se plaint2 non plus toute sorte de parure qu’un jeune homme qui a épousé une riche vieille. […] Cordon bleu, ruban bleu porté par les chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, et accordé seulement à la noblesse de vieille date.

103. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »

Elle est essentiellement la marque d’un esprit irréfléchi ; car il est impossible de parler beaucoup, sans dire nécessairement beaucoup de riens ; et un vieux proverbe a dit il y a longtemps, qu’il vaut infiniment mieux ne rien dire, que de dire des riens.

104. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l’art confus de nos vieux romanciers, etc.

105. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »

Critias et Alcibiade encore jeunes, Thucydide et Périclès déjà vieux, venaient l’entendre et l’admirer.

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