En vain deux fois la paix a voulu l’endormir1 : Loin de moi son courage, entraîné par la gloire, Ne se plaît qu’à courir de victoire en victoire. […] dit-elle, et leur âme abusée Se promet dans mon ombre une victoire aisée : Mais allons : il est temps qu’ils connaissent la Nuit. » A ces mots, regardant le hibou qui la suit, Elle perce les murs de la voûte sacrée : Jusqu’en la sacristie elle s’ouvre une entrée, Et dans le ventre creux du pupitre fatal Va placer de ce pas le sinistre animal.
Louis au milieu d’eux, du haut du firmament, Vint contempler Henri dans ce fameux moment, Vint voir comme il saurait user de la victoire, Et s’il achèverait de mériter sa gloire. […] Bourbon tourna sur eux des regards pleins de grâce, Où régnaient à la fois la douceur et l’audace : « Soyez libres, dit-il ; vous pouvez désormais Rester mes ennemis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’un roi couvert de gloire, Sur un champ de bataille, au sein de la victoire, On voit en un moment ces captifs éperdus2, Contents de leur défaite, heureux d’être vaincus : Leurs yeux sont éclairés, leurs cœurs n’ont plus de haine ; Sa valeur les vainquit, sa vertu les enchaîne ; Et, s’honorant déjà du nom de ses soldats, Pour expier leur crime, ils marchent sur ses pas. […] Allusion aux victoires de Taillebourg et de Saintes, remportées par le roi de France Louis IX, en 1242, sur Henri III, roi d’Angleterre.
C’est là que je vous verrai plus triomphant qu’à Fribourg et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met « sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de celle victoire ; jouissez-en éternellement, par l’immortelle vertu de ce sacrifice. […] Au moment où a victoire paraît assurée, les Espagnols recommencent le combat avec acharnement ; les Français furieux font un effroyable carnage. Bientôt le prince calme ses soldats, et, après avoir pardonné aux vaincus, il rend grâces à Dieu de la victoire qu’il vient de remporter. […] Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort ? […] De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire avait relevé la haute contenance, à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces !
La Prière Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Descend avec lenteur de son char de victoire. […] Ces paroles héroïques lui valurent une nouvelle victoire. […] Du magnanime Henri qu’il contemple la vie ; Dès qu’il put se venger il en perdit l’envie : Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
Au lieu des prodigieux exploits de guerre, au lieu des victoires et des triomphes, au lieu des éminentes qualités du Prince de Condé, je viens, touché de choses encore plus grandes et plus dignes de vos réflexions, vous raconter les miséricordes que Dieu lui a faites, les desseins que la Providence a eus sur lui, les soins qu’elle a pris de lui, les grâces dont elle l’a comblé, les maux dont elle l’a préservé, les précipices et les abîmes d’où elle l’a tiré, les voies de prédestination et de salut par où il lui a plu de le conduire, et l’heureuse fin dont, malgré les puissances de l’enfer, elle a terminé sa glorieuse course. […] L’Orateur nous donne d’abord une idée du rare mérite de son Héros, en nous faisant le récit de ses victoires, et en indiquant les vastes connaissances dont son esprit brillant et sublime était orné. […] Ainsi lorsque dans les âges suivants, on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses, qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. […] La victoire que vous remportez, Sire, sur la barbarie qui y régnait, sera la plus éclatante, et la plus singulière de toutes vos victoires. […] Gardez bien vos rangs, je vous prie : si la chaleur du combat vous les fait quitter, pensez aussitôt au ralliement ; c’est le gain de la bataille… ; et si vous perdez vos enseignes, cornettes et guidons, ne perdez point de vue mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire ».
Lorsque la légion s’avança dans la plaine, les Francs se sentirent arrêtés au milieu de leur victoire. […] C’est dans le camp et sous la tente que furent écrites ou dictées ces courtes et belles proclamations qui, selon le mot de Joseph Chénier, « du sein de la victoire commandaient encore la victoire ». […] Vingt jours après il gagne sur l’armée austro-sarde, commandée par Beaulieu, la victoire de Montenotte. […] Je ne prise point une victoire qui sera achetée par la vie d’un bon nombre de mes enfants. […] Thiers gagnait plus sûrement les victoires.