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43. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67

L’Académie n’admet point le verbe se suicider ; et nous espérons que le mot, formé contrairement à toutes les règles de la logique et de la grammaire, ne sera jamais français.

44. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Une hyperbate aussi hardie qu’heureuse présente d’abord le verbe, à la suite duquel, d’une marche pesante, inébranlable et active à la fois, s’avancent le sujet et ses compléments. […] Les premières phrases commençaient par la forme adverbiale, l’apostrophe interrogative a succédé, puis le verbe, pour ainsi dire, en vedette ; maintenant vient la répétition du nom de nombre, jusqu’à ce qu’enfin ces tours vivantes, ébranlées par une irrésistible impétuosité, ne puissent plus réparer leurs brèches, et que tout semble s’écrouler sous ces mots secs et brefs, qui portent le coup décisif : mais enfin il faut céder.

45. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273

I est long 2° dans les temps du verbe fio où r ne se trouve pas : fīam, fīent.

46. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Avertissement pour la nouvelle édition Cette nouvelle édition de nos Morceaux choisis des auteurs français, à l’usage du premier cycle de l’enseignement secondaire, est destinée à la fois aux élèves de la section A et à ceux de la section B : c’est qu’en effet, dans un grand nombre de lycées et de collèges, les deux sections se trouvent, pour l’explication des textes, réunies sous la direction d’un même maître. En raison des besoins plus divers auxquels ce volume doit désormais répondre, on ne s’étonnera pas que nous l’ayons enrichi d’un certain nombre d’extraits nouveaux. Aussi bien, nous sommes-nous toujours efforcé, dans cette édition comme dans les précédentes, de choisir des morceaux de caractère différent et d’étendue variée, et qui parussent mieux faits les uns pour être appris par cœur, les autres pour être lus en classe ou dans la famille. Nous n’avons pas renoncé à mettre, comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de la Chanson de Roland à Villon et de Villehardouin à Commynes. Mais nous avons groupé ces extraits dans une introduction paginée à part : les plus anciens sont accompagnés d’une traduction ; ceux du xve siècle, de notes nombreuses.

47. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »

Ainsi ferrer un cheval signifie mettre une lame de fer sous le pied d’un cheval ; voici ce qui motive le verbe ferrer ; mais si le fer est remplacé par l’argent, le verbe ferrer doit être remplacé par un autre mot qui pourrait être semblable au verbe argenter ; il n’existe point dans notre langue d’expression pour cette idée ; alors on continue de se servir du mot ferrer, et l’on dira : ce cheval est ferré d’argent ; comme les deux termes ferré et argent sont de nature différente, c’est dans leur rapprochement que consiste la figure, à laquelle on a donné le nom de catachrèse, ou a bus des mots. […] Il est à remarquer que le plus communément les verbes de la narration sont au présent : ce qui rend le style plus rapide, plus animé.

48. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Du verbe ouïr (au-dire).

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