/ 230
120. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Ainsi je touche encore ma lyre Qui n’obéit plus à mes doigts ; Ainsi j’essaye encor ma voix Au moment même qu’elle expire1. […] Un suc toujours égal est préparé pour eux ; Leur pied touche aux enfers, leur cime est dans les cieux ; Leur tronc inébranlable, et leur pompeuse tête, Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête.

121. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »

La Harpe observe avec raison que la beauté touche et que les larmes attendrissent, mais que l’éloquence seule persuade.

122. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

Je ne sais cependant si je m’exprime bien exactement ; car au lieu d’extrême plaisir, je devrais dire2 3 douloureux plaisir ; j’ai été attendri jusqu’aux larmes par la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la plus sensible de mon cœur.

123. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217

Il y a, Madame, dans le monde, un vilain petit mal bien singulier : c’est une invisible vapeur, qui semble ne toucher à rien, et qui pénètre jusqu’aux os.

124. (1854) Éléments de rhétorique française

L’éloquence, dit Fénelon, se réduit à peindre, à toucher et à prouver ; toutes les pensées brillantes qui ne vont point à une de ces trois choses ne sont que jeu d’esprit. […] Boileau fait allusion à ce roi de Phrygie qui avait obtenu de Bacchus le pouvoir de convertir en or tout ce qu’il touchait. […] Voilà une période à deux membres : Si la loi du Seigneur vous touche, etc. — Parlez, fils des hommes, etc. Le premier membre est composé de trois sections : Si la loi du Seigneur vous touche, —   si le mensonge vous fait peur, — si la justice en votre cœur, etc. […] Les sons de la voix répondent, comme les cordes d’un instrument, à la passion qui les touche et les met en mouvement.

125. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101

Il ne prend pas assurément cette peine  il se laisse attendrir quand la pièce est touchante, et il ne s’avise pas de dire en voyant Polyeucte : « Je n’ai jamais entendu parler de Sévère et de Pauline  ces gens-là ne doivent pas me toucher. » (Voltaire, Dissertation sur la tragédie, en tête de sa Sémiramis.

/ 230