Mais sans nous occuper d’établir ici un terme général plus convenable, ou de chercher une division plus rationnelle, empruntons-lui son titre et tachons de faire bien connaître successivement les pièces dont il parle. […] Piron n’ayant pu être reçu à l’Académie française, en fit une tout aussi rapide, et plus mordante encore, contre le titre qu’on lui avait refusé : Ci-gît Piron qui ne fut rien, Pas même académicien.
Avant d’aller plus loin, avocat, convient-on de la validité du titre ? […] Examinons le titre en ce sens.
La critique Lorsque la critique est devenue nécessairement un genre de littérature ; souvent ceux qui l’exerçaient n’ont pas respecté dans les autres un titre qu’il portaient eux-mêmes. […] Dans tout genre de littérature, toute célébrité durable est un grand titre académique ; et il n’est donné à personne d’amuser impunément le public pendant vingt ans de suite.
Le temple du goût, je le crois, est à refaire ; mais en le rebâtissant, il suffit simplement de l’agrandir, en sorte qu’il devienne le panthéon de tous les nobles humains, de tous ceux qui ont accru pour une part notable et durable la somme des jouissances et des titres de l’esprit. […] Or, à part un très-petit nombre de noms grandioses et fortunés qui, par l’à-propos de leur venue, l’étoile constante de leurs destins, et aussi l’immensité des choses humaines et divines qu’ils ont les premiers reproduites glorieusement, conservent ce privilége éternel de ne pas vieillir, ce sort un peu sombre, mais fatal, est commun à qui porte dans l’ordre des lettres le titre de talent et même celui de génie.
Comme on le verra plus bas, page 58, c’est à titre d’éclaircissement que j’ai cru devoir ajouter ici, avant les extraits des Problèmes, le passage de la Politique, qui complète et commente si heureusement la célèbre définition de la tragédie, par laquelle débute le chapitre vi de la Poétique.
À l’étude suivie des saintes écritures, il est essentiel de joindre la lecture raisonnée de ces orateurs que leurs vertus et leur éloquence vraiment apostoliques ont fait nommer à si juste titre les pères, c’est-à-dire, les fondateurs et les soutiens de l’église.