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87. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Par des pamphlets tantôt sérieux jusqu’à l’éloquence, tantôt plaisants jusqu’à la bouffonnerie, il livre le parlement Meaupou à la risée de l’Europe, immole la justice tout en paraissant n’attaquer que ses indignes ennemis, et s’érige en avocat du droit commun.

88. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533

Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si doux, à relire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse !

89. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Tantôt, arrivé au port de Damiette, impatient de venger la gloire du Seigneur, il se jette dans l’eau l’épée à la main et le bouclier pendu au cou ; et devançant ses troupes à la vue de l’ennemi : « Où est le Dieu de Louis ?  […] Tantôt, invincible même dans les fers, son courage et sa grandeur n’y perdent rien de la majesté du trône ; et, tout captif qu’il est, il sait se faire rendre des hommages par des vainqueurs barbares. […] Tantôt sur un gazon, tantôt sous un vieux chêne, Au doux chant des oiseaux, au bruit d’une fontaine, Il cherche le repos, s’assied, rêve et s’endort. […] S’ils veulent pousser plus avant la liaison, on esquive doucement : tantôt on a une affaire ; tantôt une autre. […] Tant d’ornements divers, tous capables de plaire, Font accorder le prix tantôt au statuaire, Et tantôt à celui dont l’art industrieux Des trésors d’Amphitrite a revêtu ces lieux.

90. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Quoique chacun, chacune, n’aient pas de pluriel, il faut joindre tantôt leur, tantôt son, sa, ses, au substantif qui le suit. […] Croître, suivant l’Académie, est un verbe neutre, qui prend tantôt en, tantôt à: = croître en sagesse : croître à certaine hauteur. […] Voilà pourquoi il y a des conjonctions, après lesquelles on emploie tantôt l’indicatif, tantôt le subjonctif, selon la chose qu’on veut affirmer, ou qu’on exprime d’une manière qui marque le doute ou le souhait ; comme dans ces phrases : = il s’est placé, de manière qu’il peut tout voir et tout entendre : = il n’a rien dit autre chose, si ce n’est que vous êtes studieux et docile.

91. (1875) Poétique

Car, en imitant les mêmes objets, et avec les mêmes moyens, le poète peut imiter, tantôt en racontant simplement et tantôt en se revêtant de quelque personnage, comme fait Homère ; ou en restant toujours le même, sans changer de personnage ; ou enfin de manière que tous les personnages soient agissants, et représentent l’action de ceux qu’ils imitent. […] L’article est un mot non significatif, qui marque le commencement ou la fin, ou la distinction dans le discours, comme τὸ φήμι, le dire, τὸ περί, les environs, etc. ; ou encore un mot non significatif qui peut être composé de plusieurs sons, qui n’ôte ni ne change rien à la signification des mots significatifs, et qui se place tantôt aux extrémités, tantôt au milieu.

92. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

— Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours           Qu’il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L’une fait tort à l’autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône. […] Ses expressions et ses métaphores sont tantôt nobles, tantôt familières.

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