Mais si on le place après ces substantifs, il faut suivre la règle ordinaire, et dire, les pieds nus, les jambes nues, la tête nue. […] Cette femme se sera mise à la tête des cabaleurs ; c’est-à-dire, aura mis elle ; et, cette femme se sera mis des chimères dans l’esprit, c’est-à-dire aura mis à elle.
On trouve, à la tête du recueil des mémoires que l’Académie des belles-lettres a publiés, un Précis historique de son établissement, par Roze ; et les éloges des membres de cette académie forment aussi une suite remarquable de notices.
Nations ensevelies dans l’ombre de la mort, quelle lumière sur vos têtes !
Il y a néanmoins des occasions où les petits détails font bon effet, comme lorsque La Fontaine peint les tentatives des rats qui, après plusieurs alarmes, commencent à sortir : Mettent le nez à l’air, montrent un peu la tête, Puis rentrent dans leurs nids à rats ; Puis, ressortant, font quatre pas, Puis enfin se mettent en quête.
Mais du jour importun ses regards éblouis Ne distinguèrent point, au fort de la tempête, Les foudres menaçans qui grondaient sur sa tête ; Et bientôt, fatigué d’un moment de réveil, Las, et se rejetant dans les bras du sommeil, Entre ses favoris, et parmi les délices, Tranquille, il s’endormit au bord des précipices.
Corneille a le tempérament tragique ; il n’observe pas assez, et ses personnages sont trop faits de tête. […] Le véritable orateur s’adresse seulement à « ceux dont la tête est ferme, le goût délicat, le sens exquis ». […] Ils envoyèrent contre nous, pour débloquer la ville, une armée de 55 000 hommes, composée en majeure partie d’Anglais, que commandait le jeune et ardent duc de Cumberland, l’un des vainqueurs de Dettingen ; on y comptait aussi des Hollandais, sous les ordres de Valdeck, et une poignée d’Autrichiens, ayant à sa tête le vieux général Kœnigsek, l’adversaire des Turcs en Hongrie, que nous eûmes à combattre en Italie et en Allemagne.