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72. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Deux fois le ciel souffrit que ces fatales plaines S’engraissassent du sang des légions romaines. […] Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre. […] Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je souffre le dépit de me voir outragé. […] Voilà les modèles qu’il faut s’attacher à imiter, à quelques expressions près qui ne seroient point souffertes aujourd’hui sur notre théâtre. […] Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir.

73. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme, Le devoir au calcul, l’amour à l’égoïsme, Développer l’essor des instincts généreux, Ne pas souffrir qu’en France il soit un malheureux, Fonder l’égalité, ce beau rêve du juste, En faisant respecter ce qui doit être auguste, Ce n’est pas là, Danton, l’effet d’un coup de main : C’est un travail immense et le chef-d’œuvre humain, Et la probité seule, alliée au génie, Peut des mœurs et des lois créer cette harmonie1. […] Ami du peuple, hier, je le suis aujourd’hui ; J’ai souffert, j’ai lutté, j’ai haï comme lui ; Misère, oubli, dédain, hauteur patricienne.

74. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -

Toujours le populas5 a eu cela : il est, au plaisir qu’il ne peut honnestement recevoir, tout ouvert et dissolu ; et au tort et à la douleur, qu’il ne peut honnestement souffrir, insensible.

75. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Pour inspirer la pitié, faites en sorte que l’auditeur retrouve dans l’infortune que vous lui retracez la peinture des maux qu’il a soufferts ou qu’il est exposé à souffrir. […] Avides d’honneurs, ils ne souffrent pas le mépris, et leur ressentiment éclate dès qu’ils se croient offensés. […] Quelques maux de plus à voir, à souffrir, peut-être à faire nous-mêmes ; et pourquoi ? […] Il souffre surtout à ces moments solennels où la solitude l’avertit, où le malheur le réveille, où la mort le menace. […] Mais sa douceur à souffrir tout et à pardonner tout le faisait aimer de ceux qui s’étaient élevés contre lui, et par là il les gagnait.

76. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Au sentiment de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert. […] Grandeur de l’homme Nous avons une si grande idée de l’âme de l’homme, que nous ne pouvons souffrir d’en être méprisés et de n’être pas dans l’estime d’une âme ; et toute la félicité des hommes consiste dans cette estime.

77. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14

Votre Majesté ne souffrirait jamais qu’on dît qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’un prince étranger.

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