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98. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137

Son succès fut prodigieux, et jamais prédicateur plus grave ne passionna plus vivement de meilleurs juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence.

99. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

En effet, sa nécessité se fait tellement sentir, que la société, même la moins sévère, commande impérieusement à qui veut lui plaire de respecter ses apparences. […] Il semblerait que, pour qu’une langue se formât et se répandît ensuite, la société dût avoir déjà fait quelques progrès, et que les hommes se fussent préalablement rassemblés en grand nombre ; cependant il semble que le langage a précédé la formation des sociétés ; car, quels nœuds eussent retenu cette immense réunion d’hommes ? […] Quoi qu’il en puisse être, soit que la société ait précédé le langage, soit qu’un assemblage de mots ait formé une langue avant l’établissement d’aucune société, s’il s’agit de rendre raison des deux hypothèses, la difficulté est égale de part et d’autre. […] Dans l’enfance des sociétés, l’imagination et les passions exerçaient sur les hommes un bien plus grand empire. […] La société, en se perfectionnant, laissa moins d’influence à l’imagination.

100. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Les réunions et les sociétés où ils se livrent à cet exercice sont des établissements dignes d’éloges, qui, bien dirigés, peuvent offrir de très grands avantages. […] Car ces sociétés publiques, où se rassemblent un grand nombre d’individus de tous rangs et de toutes professions, qui n’ont ensemble de commun qu’une ridicule manie de parler devant beaucoup de monde, et ne sont pas animés d’autre ambition que de faire parade de leurs prétendus talents, ces sociétés, dis-je, ne sont pas seulement inutiles, elles sont très funestes aux progrès des jeunes gens. […] Les peuples ne se ressemblent jamais plus qu’à l’époque de la formation des sociétés. […] Ce n’est qu’avec les progrès de la société et des sciences qu’ils prirent successivement des formes plus régulières, et qu’on leur donna les noms par lesquels nous les désignons aujourd’hui. […] Tel était l’usage à cette époque de la société où le même homme était laboureur, maçon, guerrier et homme d’État.

101. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

Ce sont des hommes que nous devons à la société ; élevons-les donc comme des hommes, et sachons que jamais une âme forte et généreuse ne se rencontrera dans un corps amolli et efféminé.

102. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

La biographie renferme la vie d’un homme remarquable et qui a joué un rôle dans la société.

103. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »

Ceux-ci, réunis en petites sociétés, devaient par conséquent en reconnaître l’existence, et lui rendre une espèce de culte.

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