Mais telle est la nature des choses humaines : l’éloquence peut servir, et n’a que trop servi les passions ; mais il faut de l’éloquence pour les combattre : et l’on sait que le bien et le mal se confondent dans tout ce qui est de l’homme.
Son fils dut le rejoindre en Italie, à Padoue, ville renommée pour son savoir.
les autres se prisent et regardent pour des moustaches relevées, pour une barbe bien peignée, pour des cheveux crêpés, pour des mains douillettes5, pour savoir danser, jouer, chanter ; mais ne sont-ils pas lâches de courage, de vouloir enchérir6 leur valeur et donner du surcroît à leur réputation pour des choses si frivoles et folâtres ?
Cette simplicité, qui s’affranchit des formules de l’étiquette, a je ne sais quoi d’antique.
J’ai réuni quelques exemples de ces vers mêlés, sans le savoir, à la prose, dans les notes de mon édition de Longin (1837), p. 143.
Après avoir exposé le sujet, le poète, qui ne peut pas savoir pur lui-même les causes surnaturelles de l’événement qu’il va raconter, effrayé d’ailleurs de la grandeur de l’entreprise et de la longueur de la carrière ouverte devant lui, le poète adresse une prière à la divinité ou à quelque agent surnaturel, pour être éclairé et soutenu dans sa marche : c’est l’invocation. […] On lui accorde toujours beaucoup d’étendue, parce qu’elle ne repose pas nécessairement sur ces passions violentes dont la durée ne saurait être longue. […] Les poèmes que l’on a coutume de rattacher au genre épique, parce qu’ils consistent essentiellement dans le récit, et que l’on comprend sous le nom d’épopées secondaires, sont au nombre de cinq, savoir : le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesque.