Tantôt le bon prélat se rebattait, tantôt il s’élevait trop haut, ou descendait trop bas : c’était un discours diffus, une rhétorique de régent usé, une capucinade.
Aussi, était-il autre chose qu’un donneur de batailles ; mais vous m’avouerez que sa tactique ne brillerait guère maintenant sans sa rhétorique, et que celle-ci fait bien valoir l’autre.
La rhétorique borne ses prétentions à la dernière. […] Les anciens, dans leur rhétorique, avaient essayé d’établir un système complet sur cette partie de l’éloquence, comme ils l’avaient tenté pour l’argumentation. […] Il n’est pas d’auditeur qui ne sente que ce n’est qu’une figure étudiée de rhétorique qui peut amuser, mais qui, au lieu de l’exciter davantage, ne fait que refroidir son animosité. […] Je n’ai pas besoin de recommander les ouvrages de Cicéron sur la rhétorique. […] Il a présenté dans un ordre parfait toutes les idées des anciens sur la rhétorique, et ses écrits sont en même temps des modèles d’éloquence.
C’est surtout en rhétorique que la ligne droite n’est pas toujours le plus court chemin.
L’oraison funèbre de la reine d’Angleterre est assez connue : toutes les rhétoriques en ont cité les endroits marquants ; tout le monde les a répétés, et la supériorité de ce discours sur tous les autres s’est établie d’une manière incontestable.
C’est là qu’il déploie, s’il y a lieu, les grands moyens que lui fournit la rhétorique, pour mettre de son parti les passions émues à propos.