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81. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479

Le trouble avait déjà succédé au repos ; les mauvais jours de la Révolution commençaient.

82. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Agréables déserts, séjour de l’innocence, Où, loin des vanités de la magnificence, Commence mon repos et finit mon tourment ; Vallons, fleuves, rochers, plaisante solitude, Si vous fûtes témoins de mon inquiétude, Soyez-le désormais de mon contentement. […] Le corps se porte mieux lorsque l’esprit se trouve Dans un parfait repos. […] L’une poussait un faix ; l’autre prêtait son dos ; L’amour du bien public empêchait le repos ; Les chefs encourageaient chacun parleur exemple. […] Louange à Dieu, repos au mort, Et paix sur terre à nos oreilles ! […] Je ne puis bien parler, et ne saurais me taire ; Et dès qu’un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n’ai point de repos qu’il ne soit en écrit : Je ne résiste point au torrent qui m’entraîne.

83. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

J’espère que l’air natal, le repos, et une si bonne compagnie, vous remettront en meilleur état. […] Après une journée toute remplie de pareils bienfaits, le soir arrive, mais non le repos. […] Il me semble que déjà je sens l’air du matin… abrégeons… Comme je dormais dans mon jardin, selon ma coutume, pour éviter les feux du jour ; ton oncle saisit l’instant de mon repos ; et, avec un flacon plein des sucs mortes de la ciguë, il versa au fond de mon oreille cet homicide poison. […] Moins d’éclat sans plus de repos : La poussière et les vermisseaux L’inquiètent dans cet asile : Il faut prendre congé ; mais, sage à ses dépens. […] J’aurai tout dit si j’ajoute que cette campagne, en même temps qu’elle doit à son heureuse exposition toutes sortes de fruits, me fait goûter quelque chose de plus doux encore, le repos : non-seulement parce que le bruit des villes n’y saurait pénétrer ; mais aussi parce qu’elle n’est pas même ouverte aux voyageurs, excepté à quelques personnes que la chasse attire au milieu de nos bois.

84. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Sans envie, sans fard, sans ostentation, toujours grand dans l’action et dans le repos, il parut à Chantilly comme à la tête des troupes. — Qu’il est beau, après les combats et le tumulte des armes, de savoir encore goûter ces vertus paisibles et cette gloire tranquille qu’on n’a point à partager avec le soldat, non plus qu’avec la fortune ; où tout charme et rien n’éblouit ; qu’on regarde sans être étourdi ni par le son des trompettes, ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’homme paraît tout seul aussi grand, aussi respecté que lorsqu’il donne des ordres, et que tout marche à sa parole » !

85. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

Errants et dispersés d’un bout de l’univers à l’autre, vous ne trouverez de repos et de paix nulle part, et le terme de votre course fuira sans cesse loin de vous ; sans cesse votre vie sera suspendue devant vous à un fil léger.

86. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303

vous qui daignez me rendre         L’innocence et son orgueil ; Vous qui, pour protéger le repos de ma cendre,         Veillerez près de mon cerceueil !

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