Le trouble avait déjà succédé au repos ; les mauvais jours de la Révolution commençaient.
Agréables déserts, séjour de l’innocence, Où, loin des vanités de la magnificence, Commence mon repos et finit mon tourment ; Vallons, fleuves, rochers, plaisante solitude, Si vous fûtes témoins de mon inquiétude, Soyez-le désormais de mon contentement. […] Le corps se porte mieux lorsque l’esprit se trouve Dans un parfait repos. […] L’une poussait un faix ; l’autre prêtait son dos ; L’amour du bien public empêchait le repos ; Les chefs encourageaient chacun parleur exemple. […] Louange à Dieu, repos au mort, Et paix sur terre à nos oreilles ! […] Je ne puis bien parler, et ne saurais me taire ; Et dès qu’un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n’ai point de repos qu’il ne soit en écrit : Je ne résiste point au torrent qui m’entraîne.
J’espère que l’air natal, le repos, et une si bonne compagnie, vous remettront en meilleur état. […] Après une journée toute remplie de pareils bienfaits, le soir arrive, mais non le repos. […] Il me semble que déjà je sens l’air du matin… abrégeons… Comme je dormais dans mon jardin, selon ma coutume, pour éviter les feux du jour ; ton oncle saisit l’instant de mon repos ; et, avec un flacon plein des sucs mortes de la ciguë, il versa au fond de mon oreille cet homicide poison. […] Moins d’éclat sans plus de repos : La poussière et les vermisseaux L’inquiètent dans cet asile : Il faut prendre congé ; mais, sage à ses dépens. […] J’aurai tout dit si j’ajoute que cette campagne, en même temps qu’elle doit à son heureuse exposition toutes sortes de fruits, me fait goûter quelque chose de plus doux encore, le repos : non-seulement parce que le bruit des villes n’y saurait pénétrer ; mais aussi parce qu’elle n’est pas même ouverte aux voyageurs, excepté à quelques personnes que la chasse attire au milieu de nos bois.
Sans envie, sans fard, sans ostentation, toujours grand dans l’action et dans le repos, il parut à Chantilly comme à la tête des troupes. — Qu’il est beau, après les combats et le tumulte des armes, de savoir encore goûter ces vertus paisibles et cette gloire tranquille qu’on n’a point à partager avec le soldat, non plus qu’avec la fortune ; où tout charme et rien n’éblouit ; qu’on regarde sans être étourdi ni par le son des trompettes, ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’homme paraît tout seul aussi grand, aussi respecté que lorsqu’il donne des ordres, et que tout marche à sa parole » !
Errants et dispersés d’un bout de l’univers à l’autre, vous ne trouverez de repos et de paix nulle part, et le terme de votre course fuira sans cesse loin de vous ; sans cesse votre vie sera suspendue devant vous à un fil léger.
vous qui daignez me rendre L’innocence et son orgueil ; Vous qui, pour protéger le repos de ma cendre, Veillerez près de mon cerceueil !