Il se distingua en Sorbonne ; on remarqua de fort bonne heure la force et la vivacité de son esprit. […] Mais lorsque en fugitif, regagnant ses foyers, Il vint contre l’empire échanger les lauriers, Je n’ai point caressé sa brillante infamie ; Ma voix des oppresseurs fut toujours ennemie ; Et, tandis qu’il voyait des flots d’adorateurs Lui vendre avec l’État leurs vers adulateurs, Le tyran dans sa cour remarqua mon absence : Car je chante la gloire et non pas la puissance.
Quand vous assistez à un drame bien conduit, vous remarquez que l’intérêt redouble de scène en scène, à mesure que les incidents sortent du caractère des personnages et du jeu des passions.
Pour éviter tous les malentendus et pour bien comprendre ce que les rhéteurs modernes ont écrit sur l’éloquence, il est bon de remarquer que ce mot peut se prendre en trois sens différents : dans un sens tout à fait large, dans un sens moyen, dans un sens rigoureux et restreint. […] Les rhéteurs ont remarqué que la vieille classification du style en trois genres correspond aux trois devoirs de l’orateur. […] On entend par appui de la voix un son plus plein et plus fort qui sert à faire remarquer les mots importants. […] Mais remarquons encore ici l’habileté du grand Apôtre ; il ne dit point aux Athéniens que ce Dieu inconnu qu’il veut leur faire connaître est le Dieu d’Isaac et de Jacob ; ces dénominations, empruntées des anciens prophètes, ne devaient être naturellement employées que devant les Hébreux ; mais il le leur désigne par des idées purement philosophiques, qui avaient été exprimées déjà avant lui par tout ce qu’Athènes révérait le plus parmi les grands hommes.
On a dû remarquer que l’éloquence d’Eschine, quoique brillante et fleurie, est néanmoins solide et énergique ; mais que celle de Démosthène est plus serrée, plus nerveuse et plus véhémente.
Vous ferez remarquer que cette bataille doit fixer le sort du monde. […] Ils remarquent que la brièveté de la vie de ces insectes en rend le transport impossible, mais que les œufs peuvent être transportés dans une autre contrée et y éclore.
Mais, pour une éthique oratoire un inventaire des observations et des principes que la science morale et politique fournit à l’orateur, et qui sont les vraies sources du raisonnement, c’est ce qu’Aristote seul a fait ; c’est par où son livre est original ; et aujourd’hui encore, cette théorie n’est pas moins neuve que lorsqu’il remarquait qu’elle était aussi ignorée qu’importante. » (Étude, etc., p. 35.)