De peur d’en être volé, je m’en étais fait escorter ; j’avais écrit, dès le soir, à leur capitaine de me venir accompagner et de se trouver en mon chemin : ce qu’il a fait, et j’en ai été quitte pour trois pistoles ; mais surtout je voudrais que vous eussiez vu la mine de mon neveu1 et de mon valet, qui croyaient que je les avais menés à la boucherie.
Souvenir de voyage Quand je quittai le Nottinghamshire1, on était au mois d’août.
Quitterons-nous nos souquenilles3, monsieur ?
Si vous ne rêvez pas vie militaire, si vous ne dévorez pas les livres et les plans de la guerre, si vous ne baisez pas les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas mort presque du désir d’en voir et de honte de n’en avoir pas vu, quoique ce ne soit pas de votre faute, quittez vite un habit que vous déshonorez.
Ils ne sauraient quitter les soins de leur métier Pour aller chaque jour fatiguer ton portier, Ni partout, près de toi par d’assidus hommages, Mendier des prôneurs les éclatants suffrages. […] Il est doux de trouver dans une épouse chère Des arts consolateurs qui sachent nous distraire ; De pouvoir, sans quitter son modeste séjour, Se reposer le soir des fatigues du jour.
Tout à coup, en France, un jeune homme, presque un enfant, il avait dix-neuf ans, quitte sa famille, sa femme qui allait le rendre père, il s’embarque sur un petit navire à la Corogne, et va se battre à ses frais. […] Il s’entretenait sans aucune gêne des gouvernements qu’il avait servis et quittés. […] Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre : C’est Dieu qui nous fait vivre ; C’est Dieu qu’il faut aimer. […] Daignez au port accueillir un barbare, Vierges d’Athène, encouragez ma voix, Pour vos climats je quitte un ciel avare Où le génie est l’esclave des rois. […] Faut-il quitter mes livres, mes études, mon ouvrage, cette ligne qui est commencée ?