Ces sortes d’oppositions qui terminent une comparaison par une circonstance plus grande que toutes les autres, sont imitées du chantre de l’Iliade, et l’on regrette, avec raison, que Voltaire n’ait pas pris plus souvent, dans sa Henriade, ce véritable ton de l’épopée.
Cette masse informe, vile et grossière prend toutes les formes les plus diverses, et elle seule devient tour à tour tous les biens que nous lui demandons.
N’est-ce pas cet esprit, plein de son origine, Qui, malgré son fardeau, s’élève, prend l’essor1, A son premier séjour quelquefois vole encor, Et revient tout chargé de richesses immenses ?
1 2 3 4 5 6 7 8 Travaillez, prenez de la peine.
Telle est celle-ci : la fourmi n’est pas prêteuse ; 3° aux petites circonstances habilement mises en évidence, c’est-à-dire à ces incidents divers, qui viennent, plus ou moins nombreux, se ranger autour d’un fait, lui donner une physionomie particulière, et dont aucun cependant, à le prendre isolément, n’est nécessaire à l’existence du fait principal.
Mais, lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume ; il sentira le point de maturité de la production de l’esprit ; il sera pressé de la faire éclore ; il n’aura même que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément et le style sera naturel et facile. » Section III. — De la Disposition oratoire Lorsque l’orateur a bien médité son sujet, il en dispose avec soin les différentes parties d’après certaines règles que nous allons indiquer : c’est ce qu’on appelle Disposition oratoire.