Fénelon, quand il s’exprimait ainsi, ne pensait qu’au philosophe, ou plutôt même au logicien. […] Il est vrai que le critique ajoute dédaigneusement : « C’est le corps qui parle au corps. » Mais Buffon, dans son discours, analyse l’éloquence du philosophe et du savant plutôt que celle de l’avocat ou de l’orateur politique. […] Dans ce beau langage, Buffon n’a fait que résumer les règles de l’éloquence communes à l’orateur, au philosophe et au savant. Combien de fois le prédicateur, le publiciste, le philosophe, n’ont-ils pas à dénoncer, à poursuivre, à détruire les erreurs volontaires et les sophismes ? […] Le ton du philosophe pourra devenir sublime, toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé.
Laissez-donc ce langage aux philosophes qui ont mis leur gloire à mépriser la mort : cette sagesse ne doit point être la vôtre ; elle coûterait trop cher à la republique. […] Et si je vous diszis que ce n’est pas assez pour cette gloire même, que, de votre propre aveu, et malgré tous vos principes de philosophe, vous préférez à tout ?
L’homme recommande le philosophe par ses vertus antiques, austères, patriarcales. […] Le philosophe peut même découvrir comment le carnage permanent est prévu et ordonné dans le grand tout.
Socrate, illustre philosophe, n’était pas noble de race. — 6. Sénèque, célèbre philosophe Romain, avait été très-riche et très-puissant. — 7. […] Pythagore donna le nom de philosophes aux hommes amoureux de la sagesse. — 11. […] Les philosophes ont distingué la superstition de la religion. […] Le philosophe Pythagore était originaire de Samos.
Les réflexions de nos meilleurs écrivains sont venues comme d’elles-mêmes se ranger dans les divisions établies par ce philosophe. […] C’est, dit le philosophe, un animal raisonnable ; mais écoutons J. […] Avant de le quitter, rends-lui ce qu’il a fait pour toi. — Mais je ne tiens à rien, je suis inutile au monde… — Philosophe d’un jour ! […] Celle du philosophe, qui ne veut qu’instruire, ne suffit pas à l’orateur, qui cherche à persuader ; car tout ce qui rend l’image plus touchante ou le sentiment plus vif est essentiel à l’éloquence. […] il s’est mépris, il n’avait pas étudié sous les mêmes philosophes que toi.
Si, selon notre philosophe, on n’est pas poëte parce qu’on emploie le vers héroïque ou le distique élégiaque, comment peut-il dire qu’on sera poëte pour avoir amalgamé plusieurs espèces de mètres ?