Chacun songe en veillant ; il n’est rien de plus doux : Une flateuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous… Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi : Je m’écarte, je vais détrôner le sofi4 ; On m’élit roi, mon peuple m’aime : Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant.
Ce ne sont point des accents distincts ; ce sont des murmures confus comme ceux d’un peuple qui célèbre au loin une fête par des acclamations.
Elle développe l’imagination, sans prêter, comme la fiction, au romanesque et à l’excentrique ; elle présente la méthode la plus efficace pour connaître à fond les annales des peuples anciens et modernes, à leurs plus brillantes époques ; en s’appuyant sur des faits, des caractères, des mœurs, des passions réelles, elle éloigne du vague et du lieu commun, et le jeune homme accoutume son âme à comprendre le grand, et à penser lui-même comme les illustres personnages qu’il fait parler.
Concession, préoccupation, prolepse : J’ai beaucoup à vous dire contre les meurtriers de César, dit Antoine au peuple romain : ils prétendent que c’est pour servir l’Etat qu’ils ont percé le flanc de votre dictateur, et que, malgré les bienfaits dont il les avait comblés, ils se sont teints de son sang.
Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques.
ni la garde qu’on fait toutes les nuits sur le mont Palatin, ni les soldats distribués pour veiller la sûreté de la ville, ni l’effroi répandu parmi le peuple, ni le concours de tous les bons citoyens, ni l’appareil redoutable de ce lieu auguste, ni le visage et le regard irrité des sénateurs, ne font aucune impression sur toi !