/ 167
148. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Chez les Grecs, on faisait publiquement l’éloge des grands hommes, qui avaient rendu quelque service important à la patrie. […] Tout ce qu’il dit dans ces belles harangues, est l’expression d’une âme qu’enflamme l’amour de la patrie, et qui ne conçoit rien que de grand et d’utile pour ses concitoyens.

149. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Tout bien pesé, il faut être ennemi de sa patrie pour condamner nos spectacles, chefs-d’œuvre de l’esprit humain. » 1.

150. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la fleur ; Plus on en tue, et plus il s’en présente.

151. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

L’art de la parole est chez nous une puissance, comme il l’était chez les Grecs et chez les Romains ; s’il est secondé par des sentimens généreux, s’il est consacré à la défense de la patrie, l’orateur acquiert une gloire immortelle et se place au rang des plus grands hommes. […] C’est ce que garantit au prince et à la patrie le génie de l’illustre chef qui préside aux destinées de l’instruction publique, et dont les talens et les vertus réalisent si bien la définition que les anciens donnaient de l’orateur : Vir probus dicendi peritus. […] Émus par une idée salutaire à la patrie, ou indignés à l’aspect du crime, ils exprimaient vivement, pour satisfaire au besoin de leur âme, la pensée qui les agitait. […] Et Catilina, en parlant de la patrie : Moi, je la trahirais, moi qui l’ai su défendre ! […] « On inspire la crainte aux auditeurs, en leur présentant l’image de leurs propres dangers ou de ceux de la patrie.

152. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices que l’on y essuie.

153. (1852) Précis de rhétorique

Une dame française, fuyant sa patrie pendant la Révolution, répondit à quelqu’un qui s’informait du but et des motifs de son voyage : Je vais en Égypte. […] La Grèce est ton berceau, la France est ta patrie. […] Pour être à la hauteur de son mandat, l’orateur politique devrait paraître dans l’enceinte législative dépouillé de tout préjugé, de toute passion, et armé de la froide raison qui met au-dessus de toute considération les intérêts de la patrie.

/ 167