Vous la jugez trop défavorablement ; sans doute les âmes y sont, comme partout, affaiblies par l’égoïsme, mais infiniment moins que vous ne pourriez le croire.
Partout cette demi-clarté Dont la morne tranquillité Suit un crépuscule d’été, Ou de l’aurore Fait pressentir que le retour2 Va poindre au céleste séjour, Quand la nuit n’est plus, quand le jour N’est pas encore3 !
Les comiques sont allés plus loin°: se contentant de finir le vers par un iambe, ils ont employé partout ailleurs les pieds que l’on peut mettre aux nombres impairs, savoir le tribraque, le spondée, le dactyle et l’anapeste.
Cette métaphore, gigantesque partout ailleurs, n’est que simple et naturelle ici ; l’application va le prouver. […] J’ai lancé dans la lice sept chars, ce que ne fit jamais aucun particulier ; j’ai remporté les premiers, les seconds et les quatrièmes honneurs de la course ; j’ai montré partout une magnificence digne de mon triomphe.
A ma table, partout, à mes côtés assis2, Je prétends vous traiter comme mon propre fils3. […] Mais que les grands, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un privilége qui excuse leurs chagrins bizarres et leurs caprices ; qu’il leur soit plus permis d’être fâcheux, inquiets, inabordables, parce qu’ils sont plus heureux ; qu’ils regardent comme un droit acquis à la prospérité d’accabler encore du poids de leur humeur des malheureux qui gémissent déjà sous le joug de leur autorité et de leur puissance ; grand Dieu !
Si Votre Majesté veut se rendre compte des effets de la guerre, elle verra qu’ils seront de révolutionner1 l’Europe en accroissant partout la dette publique et le mécontentement des peuples. […] Le propre du militaire est de tout vouloir despotiquement : celui de l’homme civil est de tout soumettre à la discussion, à la vérité, à la raison. » Citons en terminant cette page de M. de Salvandy : « Napoléon Bonaparte, le héros des temps modernes, héros dans le sens antique du mot, héros à la façon de ces personnages épiques, demi-dieux de la terre, qui la remplissent de leurs exploits, laissent un souvenir ineffaçable dans la mémoire des hommes, prennent place dans toutes les traditions des peuples, grandissent de siècle en siècle, grâce aux actions surhumaines dont la fable grossit leur histoire, et finissent par laisser l’érudit incertain si ces Hercule, ces Sésostris, ces Romulus, dont le nom et les monuments sont partout, ont jamais vécu.