Mais, trop curieux de charmer l’oreille, il sacrifie souvent la force à la richesse du nombre.
Cette émotion le porta à tenter de combiner ces sons, et de les imiter d’une manière agréable à l’oreille.
Ne se soutenant que d’apparence3 et n’étant animée que de couleur, elle agit principalement sur l’esprit du peuple, parce que le peuple a tout son esprit dans les yeux et dans les oreilles.
A l’époque de Gresset, on prononçait encore claître, que l’on écrivait cloistre, comme on disait connaître, tout en écrivait connoistre : ce qui fait que ces deux rimes étaient également bonnes pour les yeux et pour l’oreille.
Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée, caresser l’oreille, et charmer l’esprit par l’heureux choix des mots et l’harmonie d’une période savante.
« Ma foi, disait un chat1, de toutes les merveilles Dont il étourdit nos oreilles, Le fait est que je ne vois rien.