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69. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

——————————— Ingénieuses rêveries, Songes riants, sages loisirs, Venez sous ces ombres chéries ; Vous suffirez à mes désirs. […] Les vices sont des montres hideux : l’Envie est dévorée de serpents : la Vengeance est aimée de poignards : la Colère agitée de mouvements convulsifs, a sans cesse l’écume dans la bouche : la Calomnie se traînant dans l’ombre, répand partout le fiel et le poison.

70. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

tu n’en as pas l’ombre : ton peu de voix et de faconde, tu le prostitues dans ce honteux métier de calomniateur. […] Nos pères préféraient le soleil du champ de Mars à l’ombre des écoles, et faisaient plus de cas d’un bon fermier que d’un habile discoureur.

71. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »

Nous en citerons, pour preuve, quelques fragments du discours prophétique, où, vingt ans avant la révolution, l’orateur-magistrat la dénonçait au roi, à la France, à l’Europe entière ; en exposait le but, le plan, les moyens, les auteurs, de manière à ne pas laisser l’ombre d’un doute sur l’existence de cette effrayante conspiration contre le bonheur et la moralité de tous les peuples.

72. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

A l’ombre d’un ami perdu2.

73. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15

La même personnification eut lieu pour les puissances d’une nature morale : les remords étaient des furies qui poursuivaient le coupable, armées de leurs fouets vengeurs ; les vices étaient des monstres hideux ; l’envie était dévorée de serpents, et la vengeance armée de poignards ; la colère, agitée de mouvements convulsifs, avait la bouche remplie d’écume, et la calomnie, se traînant dans l’ombre, répandait partout le fiel et le poison.

74. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »

Des sentiments du cœur majestueux théâtre, Le front s’épanouit en ovale d’albâtre ; Et doublant son éclat par un contraste heureux, S’entoure et s’embellit de l’ombre des cheveux.

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