——————————— Ingénieuses rêveries, Songes riants, sages loisirs, Venez sous ces ombres chéries ; Vous suffirez à mes désirs. […] Les vices sont des montres hideux : l’Envie est dévorée de serpents : la Vengeance est aimée de poignards : la Colère agitée de mouvements convulsifs, a sans cesse l’écume dans la bouche : la Calomnie se traînant dans l’ombre, répand partout le fiel et le poison.
tu n’en as pas l’ombre : ton peu de voix et de faconde, tu le prostitues dans ce honteux métier de calomniateur. […] Nos pères préféraient le soleil du champ de Mars à l’ombre des écoles, et faisaient plus de cas d’un bon fermier que d’un habile discoureur.
Nous en citerons, pour preuve, quelques fragments du discours prophétique, où, vingt ans avant la révolution, l’orateur-magistrat la dénonçait au roi, à la France, à l’Europe entière ; en exposait le but, le plan, les moyens, les auteurs, de manière à ne pas laisser l’ombre d’un doute sur l’existence de cette effrayante conspiration contre le bonheur et la moralité de tous les peuples.
A l’ombre d’un ami perdu2.
La même personnification eut lieu pour les puissances d’une nature morale : les remords étaient des furies qui poursuivaient le coupable, armées de leurs fouets vengeurs ; les vices étaient des monstres hideux ; l’envie était dévorée de serpents, et la vengeance armée de poignards ; la colère, agitée de mouvements convulsifs, avait la bouche remplie d’écume, et la calomnie, se traînant dans l’ombre, répandait partout le fiel et le poison.
Des sentiments du cœur majestueux théâtre, Le front s’épanouit en ovale d’albâtre ; Et doublant son éclat par un contraste heureux, S’entoure et s’embellit de l’ombre des cheveux.