Surtout, j’ai une extrême satisfaction à lire avec une personne d’esprit ; car, de cette sorte, on réfléchit à tout moment sur ce qu’on lit, et des réflexions que l’on fait, il se forme une conversation la plus agréable du monde et la plus utile. » Si l’esprit des jeunes gens a été bien préparé par les moyens que nous venons d’indiquer, ils acquerront promptement le sentiment du beau et du bon, qui est le but de tous les arts ; et ils aimeront la littérature, les bonnes lettres, comme disaient les anciens, les belles-lettres, comme disent les modernes.
Ces pièces sont plutôt destinées à amuser et à plaire un moment qu’à produire de grands effets.
Chaque fois que s’épargnant ces préparations, ces confidences sans intérêt, l’on peut tout d’abord entrer dans le vif de l’action, il est bien de le faire, quitte à plaquer çà et là des fragments d’exposition, à l’heure où ils deviendront nécessaires, et dans un moment où le lecteur portera déjà un intérêt assez vif au sujet qui sa déroule pour désirer tous les éclaircissements possibles. » 45.
Mais le barbier, qui tient les moments précieux : « Ce spectacle n’est pas pour amuser nos yeux5, Dit-il, le temps est cher, portons-le6 dans le temple ; C’est là qu’il faut demain qu’un prélat7 le contemple. » Et d’un bras, à ces mots, qui peut tout ébranler, Lui-même, se courbant, s’apprête à le rouler.
Le lecteur est ainsi prévenu d’une relation réelle, qu’il ne peut cependant connaître en ce moment à fond.
— Un moment. — Tu répliques ?