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115. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143

Dans ses aventures qui nous intéressent comme la biographie d’un personnage historique, nous retrouvons nos bons et mauvais instincts ; mais on lui souhaiterait plus de délicatesse morale.

116. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242

Oui, sûrement, je vous conterai mes aventures bonnes et mauvaises, tristes et gaies ; car il m’en arrive des unes et des autres.

117. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Quelque justes que soient les conséquences tirées d’un texte, elles produisent toujours un mauvais effet, si dans la conclusion elles font naître un nouveau sujet de discussion, et nous détournent de l’objet vers lequel le prédicateur a voulu diriger nos pensées. […] L’on a conseillé aux jeunes gens de s’exercer devant un miroir, afin qu’ils pussent juger de leurs gestes et de leurs attitudes ; mais je crois que l’on est en cette manière mauvais juge de soi-même, et qu’on déclamera longtemps ainsi sans corriger aucun de ses défauts. […] Un débit, au contraire, de quelques grâces qu’on ait voulu l’embellir, ne manque jamais de produire un mauvais effet, lorsqu’on n’y trouve ni aisance, ni liberté. […] Un écrivain tel que Jean Gérard Vossius, qui a confusément entassé dans un volumineux recueil tout ce que les Grecs et les Romains nous ont laissé de bon et de mauvais, suffirait pour dégoûter à jamais de l’étude de l’éloquence. […] La première et la plus essentielle de ses qualités, c’est d’être naturel et simple ; car l’affectation produit un aussi mauvais effet dans une lettre que dans un entretien familier.

118. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

La seule manière de les rendre, met une distance infinie entre les bons et les mauvais. […] On peut conclure de ce que je viens de dire des pensées et du style en général, qu’il faut bien prendre garde, quand les pensées ont en elles-mêmes des agréments, à ne pas les en dépouiller par le mauvais emploi des expressions ; et que, quand elles n’en ont pas, il faut s’appliquer à leur en donner par l’expression même. […] Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’expression, c’est le mauvais emploi, ou l’équivoque des pronoms.

119. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »

C’est mauvais présage pour vous, Qu’une fronde n’est qu’une corde : Il faut désormais filer doux, Il faut crier miséricorde.

120. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270

L’armée anglaise Cette armée est formée d’hommes de toute sorte, engagés volontairement dans ses rangs, servant toute leur vie, ou à peu près, assujettis à une discipline redoutable, qui les bâtonne jusqu’à la mort pour les moindres fautes ; qui, du bon ou du mauvais sujet, fait un sujet uniforme et obéissant, marchant au danger avec une soumission invariable à la suite d’officiers pleins d’honneur et de courage.

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