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106. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221

Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la violence et les crimes : ces épreuves attendrirent et tempérèrent son exaltation sans décourager son amour de la liberté.

107. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

La parole l’a mis au monde ; la parole a donné l’éveil et le premier cours à sa pensée ; quoi qu’il veuille, quoi qu’il fasse, pour son bonheur ou son malheur, la parole achèvera son œuvre ; elle en fera une victime de l’orgueil ou de la charité, un esclave des sens ou du devoir ; et si la liberté lui demeure toujours contre le mal, ce sera pourtant à la condition d’appeler à son aide une meilleure parole que la parole qui l’aura trompé. […] Les besoins et les malheurs du prochain ne trouvent que de l’indifférence, de la dureté même, dans les cœurs, lorsqu’on peut le négliger sans rien perdre, ou qu’on ne gagne rien à le secourir.

108. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94

III : « Disons avec Aristote accommodé à nostre usage : La tragédie est la représentation sérieuse et magnifique de quelque action funeste, complète, de grande importance et de raisonnable grandeur  non pas par le simple discours, mais par l’imitation réelle des malheurs et des souffrances, qui produit par elle-même la terreur et la pitié, et qui sert à modérer ces deux mouvements de l’âme. » Racine est plus exact dans cette traduction, écrite à la marge d’un exemplaire de la Poétique : « La tragédie est donc l’imitation d’une action grave et complète, et qui a sa juste grandeur.

109. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300

malheur à qui est seul.

110. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Il donne pour exemple du concours des choses fortuites le malheur de Palamède, que plusieurs circonstances, rassemblées par Ulysse, firent juger coupable de trahison. […] Cette comète n’a aucune liaison physique avec ces malheurs ; cependant le peuple regarde la comète comme la cause de l’événement : post hoc, ergo propter hoc. […] Énée remarque, en racontant ses malheurs, que, si l’on avait été attentif à un certain événement, Troie n’aurait pas été prise : Trojaque, nunc stares, Priamique arx alta, maneres. […] Et pour vous souhaiter tous les malheurs ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble ! […] Oreste apprend qu’Hermione n’a pu survivre à Pyrrhus, qu’il vient lui-même d’immoler ; il s’écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance !

111. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »

Qui changera mes yeux en deux sources de larmes,           Pour pleurer ton malheur ?

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