Je viens, ma chère maman, de faire, avec mes compagnes, la visite du jour de l’an à la respectable fondatrice de cette maison. […] M. de Sévigné vous donne son équipage ; vous venez à Malicorne ; vous y trouvez les chevaux et la calèche de M. de Chaulnes : votre maison n’est pas prête, vous n’avez pas de chevaux, c’est en attendant ; à votre loisir, vous vous remettez chez vous. Venons au fait : vous payez une pension à M. de Sévigné ; vous avez ici un ménage : mettez le tout ensemble, cela fait de l’argent, car votre louage de maison va toujours. […] La maison tremble ; un homme qui écrivait près de moi se sauve en criant : tremoto ! […] La terre a souvent ici de ces petits frissons qui renverseraient une ville comme un jeu de quilles, si les maisons n’étaient faite exprès, peu élevées, larges d’en bas.
Nos femmes et nos petits enfants languissent dans nos maisons à nous attendre, et nous, nous ne pouvons conduire à bonne fin l’entreprise qui nous a amenés ici. […] Les huées du peuple le reconduisaient jusqu’à sa maison, et les traits des comiques le clouaient au ridicule pour le reste de ses jours. […] Lacédémone ensuite, puis Thèbes héritèrent du premier rang : mais Lacédémone et Thèbes étaient des cités grecques. — « Aujourd’hui celui qui commande en maître, ce n’est pas le fils légitime de la maison, c’est un intrus, un homme qui n’a rien de commun avec la Grèce, un Macédonien, pour tout dire, un homme né dans un pays où jamais on n’a pu acheter un bon esclave. […] De même que les maisons, les navires et les autres constructions ont besoin pour durer d’avoir de solides assises, de même il faut que les actions des hommes aient pour principes et pour bases la vérité et la justice. » On peut en dire autant de l’éloquence. […] Comme les laquais de bonnes maisons qui changent de livrée en changeant de maître, ils ont des théories pour toutes les circonstances et une morale différente pour tous les auditoires.
Il est aisé de brûler des maisons, d’abattre des murailles ; mais de changer tout à coup des rebelles en sujets fidèles et affectionnés, c’est l’effet d’une vertu divine. […] Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la grandeur et la noblesse de sa maison ; et si son portrait était moins beau., je produirais ici ceux de ses ancêtres. […] de la maison d’Appius. […] Mais la gloire de ses victoires efface celle de sa naissance, et la moindre louange qu’on peut lui donner, c’est d’être sorti de l’ancienne et illustre maison de la Tour-d’Auvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aquitaine, des princesses à toutes les cours de l’Europe, et des reines même à la France. […] De grâce, Sextus Clodius, montrez ce code, votre commun ouvrage, que vous avez, dit-on, emporté de la maison de Publius Clodius, et sauvé, comme un autre palladium, du milieu des flammes et du tumulte, afin de remettre en d’autres mains ce recueil précieux, ces mémoires à l’usage du tribunat, s’il se trouvait quelqu’un qui voulût exercer la charge de tribun à votre gré.
Plus on est élevé, plus on court de dangers : Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plus tôt le faîte Des maisons de nos rois que des toits des bergers. […] S’il ne possède point ces maisons magnifiques, Ces tours, ces chapiteaux, ces superbes portiques, Où la magnificence étale ses attraits. […] Raisonner est l’emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison. […] Pour échapper à la persécution de sa famille qui voulait à toute force en faire un avocat, il quitta la maison paternelle, s’engagea dans une troupe de comédiens et travailla pour le théâtre de la foire. […] Dans cette maison-ci.
Robert, son sixième fils, fut le chef de la maison de Bourbon. […] Ils étaient de la maison Claudia, dont le premier auteur fut Attus Clausus, un des plus puissants seigneurs de la Sabine, qui, après l’expulsion des Tarquins, fut avec cinq mille de ses vassaux s’établir à Rome, sous le nom d’Appius Claudius. Cette maison se divisa en plusieurs branches, dont la plus distinguée fut celle qui descendait du quatrième fils du dictateur Appius Cæcus ; et le plus illustre de cette branche fut Caius Claudius Néron, vainqueur d’Asdrubal, près du fleuve Métaure. […] Elle passa ensuite à la maison de Praslin, qui lui donna le sien.
Je vous écris à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur triste, en jetant les yeux sur la rivière de la Sprée, parce que la Sprée tombe dans l’Elbe, l’Elbe dans la mer, et que la mer reçoit la Seine, et que notre maison de Paris est assez près de cette rivière de Seine2 ; et je dis : « Ma chère enfant, pourquoi suis-je dans ce palais, dans ce cabinet qui donne sur cette Sprée, et non pas au coin de notre feu ? […] « On a quelque peine à voir, je l’avoue encore, ceux qui labourent dans la disette, ceux qui ne produisent rien dans le luxe ; de grands propriétaires qui s’approprient jusqu’à l’oiseau qui vole et au poisson qui nage : des vassaux tremblants qui n’osent délivrer leurs maisons du sanglier qui les dévore ; des fanatiques qui voudraient brûler tous ceux qui ne prient pas Dieu comme eux ; des violences dans le pouvoir, qui enfantent d’autres violences dans le peuple ; le droit du plus fort faisant la loi, non-seulement de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. » 2. […] — J’ai grande envie de toucher à Paris, dans ma maison. […] Kœnig (Samuel), mathématicien allemand (1712-1757), fut pendant trois ans secrétaire dans la maison de la marquise du Châtelet ; puis il occupa à la Haye la chaire de philosophie et de droit naturel.