Cousin n’avait jamais cessé d’être sensible à la gloire littéraire ; cette passion le suivit dans sa retraite dont il charma les loisirs par des études historiques, où les vues pénétrantes, mais parfois paradoxales d’un savoir aussi précis qu’enthousiaste, s’allient à l’éclat d’une forme magistrale, et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts.
Il n’est pas nécessaire cependant, pour remplir le but que je me propose, de parcourir chacun d’eux dans le plus grand détail ; je ne considère ici que les plaisirs qui résultent pour le goût, des productions littéraires.
Jules Girard sur la tragédie grecque, dans la Revue Politique et Littéraire du 9 mai 1874.
Écrivain châtié, savant et scrupuleux, puriste dont la finesse littéraire fait le régal des gourmets, il aime à puiser aux sources antiques, et abuse de l’archaïsme.
Ni Corneille, dans son petit ménage de Rouen, écrivant Polyeucte au bruit des fuseaux de sa femme, ni Racine faisant la procession dans sa chambre, un cierge à la main, ne passaient pour des prodiges ; on aurait presque défini le grand poëte : un bon père de famille qui fait de beaux vers. » (Études littéraires et morales, t.
Dans les compositions littéraires, le beau est un terme vague, et dont il est difficile de fixer l’acception.