Si quelqu’un doit se plaindre des lettres, c’est moi, puisque dans tous les temps et dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter.
Mais sa douleur nous touche, parce qu’il pleure des êtres vertueux ; et ses espérances nous enflamment, ses idées d’immortalité nous transportent, parce que ses espérances et ses idées sont fondées, comme les nôtres, sur l’évidence de la morale évangélique, et que cette morale et cette évidence-là ne laissent lieu ni au doute, ni au désespoir qui le suit nécessairement.
Bref, la France est déjà reconnue dans le monde comme la patrie privilégiée « de la clergie et de la gaie science 1 » Un trouvère dira : « Dieu fasse que le savoir y soit retenu, et que nul lieu ne lui plaise davantage !
C’est le lieu de citer la chanson de Béranger qui commence par cette strophe (édition Garnier frères) : On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps ; L’humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d’autre histoire.
Les mensonges des partis et des coteries, les illusions de l’amitié n’y peuvent rien ; il n’y a pas même lieu à discussion.
Qui n’éprouverait un véritable plaisir à la lecture des phrases suivantes : « Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’admire… » Buffon, le Cygne.