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209. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

cette légère teinture a imposé si facilement aux yeux des hommes ?

210. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

211. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Mais comment entreprendre à la légère une lutte contre des hommes qui occupent un pays éloigné, qui ont une grande habitude de la mer, pourvus abondamment de toutes ressources, richesses privées et publiques, navires, chevaux, armes, population plus nombreuse que celle des autres contrées de la Grèce, et soutenus de plus par une foule d’alliés tributaires ? […] Ce ne sont pas des espérances frivoles et légères qui nous invitent à agir ; c’est le peuple romain, à qui les dieux ont accordé la souveraineté de toutes choses ; c’est l’empire, qui chancelle et ne repose sur aucun appui solide.

212. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Quand ces impressions sont légères elles produisent tout ce qu’on appelle passions douces, sentiments, comme l’amitié, la gaîté, le goût, etc., etc.

213. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Bossuet écrivait : « C’est et non ce sont des péchés légers. » (Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) […] Horreur, terreur, doux, suave, rugir, soupirer, pesant, léger, ne viennent pas seulement pour nous du latin, mais du sens intime qui les a reconnus et adoptés, comme analogues à l’impression de l’objet… Plus une langue cultivée conserve cette richesse des langues primitives, plus elle est énergique et juste.

214. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

Quant à l’importance de la tragédie, partie de fables légères et d’un langage plaisant, vu le caractère satirique de son origine, elle mit du temps à prendre de la gravité, et son mètre, de tétramètre, devint ïambique ; car, primitivement, on employait le tétramètre, attendu que cette forme poétique est celle de la satire et plus propre à la danse. […] D’autre part, les juges favorisent ceux dont ils sont les amis et tantôt prononcent, pur et simple, le renvoi des fins de la plainte, tantôt infligent une peine légère. […] Pour celui qui aime, la personne en cause semble n’avoir pas commis une injustice, ou n’en avoir commis qu’une légère.

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