Dans la poésie légère, dans le madrigal, dans l’épigramme il est au premier rang. […] La critique sera légère et le reproche sera doux. […] Dans la poésie légère, personne ne lui conteste la première place. […] Condamnera-t-on pour quelques fautes légères tout un grand ouvrage ? […] L’arme est légère, mais la pointe en est acérée.
Dans les approches de la mort où la raison revient et où la vengeance cesse, l’amour de la patrie759 se réveille ; il croit satisfaire à sa patrie : il croit être rappelé de son exil après sa mort, et, comme ils parlaient alors760, que la terre serait plus bénigne et plus légère à ses os. […] Il se dépouilla parfaitement avec elles du caractère de savant et de philosophe, caractères cependant presque indélébiles, et dont elles aperçoivent bien finement et avec bien du dégoût les traces les plus légères. […] Vauban donc abolissait toutes sortes d’impôts, auxquels il en substituait un unique, divisé en deux branches, auxquelles il donnait le nom de dime royale, l’une sur les terres, par un dixième de leur produit, l’autre léger, par estimation1050, sur le commerce et l’industrie, qu’il estimait devoir être encouragés l’un et l’autre, bien loin d’être accablés. […] Mais ce sont surtout les lettres, les poésies légères et les opuscules polémiques qui se multiplient sous sa plume à cette époque : il correspond avec tout ce qu’il y a d’illustre et de puissant en Europe, et élève victorieusement la voix dans toutes les affaires qui passionnent l’opinion publique. […] Lorsqu’ils sont un peu forts, il les exerce à la course, il les excite par l’exemple des chevaux et parvient à les rendre aussi légers et plus robustes.
Mais les détails qui concernent l’homme public et le philosophe, n’entrent point dans notre plan : il ne s’agit ici que de l’orateur, et nous allons tâcher de le faire connaître, en exposant ses qualités et les taches légères qui les déparent quelquefois.
Le devoir fait, légers comme de jeunes daims, Nous fuyions à travers les immenses jardins, Éclatant à la fois en cent propos contraires, Moi, d’un pas inégal je suivais mes grands frères ; Et les astres sereins s’allumaient dans les cieux ; Et les mouches volaient dans l’air silencieux ; Et le doux rossignol, chantant dans l’ombre obscure, Enseignait la musique à toute la nature ; Tandis qu’enfant jaseur, aux gestes étourdis, Jetant partout mes yeux ingénus et hardis, D’où jaillissait la joie en vives étincelles, Je portais sous mon bras, noués par trois ficelles, Horace et les festins, Virgile et les forêts, Tout l’Olympe, Thésée, Hercule, et toi, Cérès, La cruelle Junon, Lerne, et l’hydre enflammée, Et le vaste lion de la roche Némée.
Avant lui, on se doutait bien de quelque chose : on donnait de légères atteintes à la vérité ; on avait quelques soupçons et quelques conjectures de ce qui est.
Une vapeur qui sort de la terre est le foyer ordinaire de leur plaisir ; mais souvent une sombre hirondelle traverse tout à coup leur troupe légère et avale à la fois des groupes entiers de danseurs.