S’il n’a pas assez de suite et de méthode, si l’on a pu dire qu’il faisait de l’esprit sur les lois, cependant il égale souvent la majesté de son sujet, il découvre les principaux ressorts des sociétés ; il forme des vœux généreux d’humanité, de justice et de liberté réglée.
Le temps a fait justice de cet excès ridicule auquel on avait donné le nom d’anglomanie. […] J’aurai assez d’autres occasions de rendre une égale justice aux beautés qu’ils nous offrent. […] Je penche même à croire que la régularité n’a de charmes pour nous que parce qu’elle s’associe mieux avec les idées de justice, de convenance et d’utilité, qui ont toujours bien plus de rapports avec la proportion et l’ordre qu’avec la confusion.
C'est confondre toute justice que d’obéir à la lettre et non à l’esprit de la loi. […] On demande si la justice et le jugement sont la même chose.
Ses démarches ne seront jamais suspectes, parce qu’elles seront toujours annoncées par la justice.
Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux ; et il voit avec un air de vengeance et de fureur de faibles mortels, dans le temps même qu’ils sont emportés dans le cours fatal, l’insulter, en passant, profiter de ce seul moment pour déshonorer son nom, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice. » Celui-ci est la description du jugement dernier dans le poème de la Religion par Racine le fils.
Or, est-il que la guerre est du tout contraire à ce que j’ay dit, et les hommes guerriers ennemis jurez de cette vie-là Ainsi est-il impossible de voir une république fleurissante en religion, justice, charité, intégrité de vie, et brief, en toutes sciences libérales et arts méchaniques, si les citoyens ne jouissent d’une paix très-haute et assurée, qui toutefois est la ruine des hommes de guerre, desquels on ne sait ny mise ny receptes, non plus que de leurs outils, quand on est en bonne paix.