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79. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202

Je ne puis mieux les reconnoître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses mains sans que les hommes s’en mêlent.

80. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : j’étais à la bataille d’Austerlitz, pour que l’on vous réponde voilà un brave ! […] La curiosité, l’intérêt, l’amour de la patrie, l’admiration, la joie ont successivement occupé notre âme, et nous sommes arrivés à la fin du récit aussi éclairés et satisfaits que si l’action s’était passée sous nos yeux. […] Ils brillent dans la joie, ils s’agrandissent et font remonter les plis du front dans l’étonnement, l’indignation ; ils font les mouvements contraires, et les sourcils se resserrent quand les pensées sont sombres et concentrées ; ils se ferment à demi dans la compassion ; ils sont entourés d’eau dans la douleur et l’attendrissement, etc., etc. […] Mais je suis veuve ; — on perd la force avec la joie ; — Triste et malade, où recourir ici, / DE L’ACTION.

81. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65

Fête, n. f. jour consacré, cérémonie, joie, réjouissance.

82. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

Il existe dans toutes les langues un rapport sensible entre le son et l’idée ; les pensées graves ou tristes amènent des sons lents et sourds ; au contraire, la joie vive l’action impétueuse s’expriment par des mots rapides, légers et brillants. […] Et, puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma connotation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde ! […] « Là, jamais entière allégresse; « L’âme y souffre de ses plaisirs : « Les cris de joie ont leur tristesse, « Et les voluptés leurs soupirs.

83. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

1° Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, comme joie, vue, rosée, vie, roue ; plaie, vraie, etc., ne peuvent s’employer dans le corps d’un vers qu’autant qu’ils sont suivis d’un mot qui commence par une voyelle, avec laquelle l’e muet s’élide. […] 2° Les mots dans lesquels l’e muet est précédé d’une voyelle et suivi de e ou de nt, tels que joies, folies, frappées, arrachées, voient, prient, agréent, ne peuvent jamais entrer dans le corps d’un vers ; on ne peut les employer qu’à la fin. […] Allez donc, et portez cette joie à mon frère.

84. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

La joie, la douleur, la pitié, tous les mouvements que l’éducation nous apprend aujourd’hui à renfermer en nous, à Rome éclataient librement et se traduisaient au grand jour par d’émouvantes manifestations. […] Il célèbre pompeusement la magnanimité de César vainqueur, se vante d’être son ami, et reçoit avec des transports de joie la nouvelle de sa mort.

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