Idée générale de l’Éloquence.
Quant au caractère général des problèmes qui y sont discutés, voy. l’Essai sur l’Histoire de la Critique, p. 123, où je crois avoir montré combien de subtilités puériles se mêlaient à l’érudition d’Aristote et à sa philosophie.
C’est par là, en effet, qu’elle montre les fautes suivies de leurs inévitables châtiments, les desseins longuement préparés et sagement accomplis, couronnés de succès infaillibles ; c’est par là qu’elle élève l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les grands hommes à en former d’autres, qu’elle communique aux générations vivantes l’expérience acquise aux dépens des générations éteintes, qu’elle expose dans ce qui arrive la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’action des lois générales et les limites des volontés particulières ; en un mot, monsieur, c’est par là que, devenue, comme vous le désirez, une science avec une méthode exacte et un but moral, elle peut avoir la haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain 1.
Le poète ressemble à un général d’armée, qui, après avoir médité avec sagesse sur le plan de la bataille, combat avec fureur.
3° Énumération des parties Quand le sujet est simple, la définition suffit pour en donner une idée générale ; mais quand il est complexe, il faut, pour le développer convenablement, séparer, énumérer les parties dont il se compose. […] 4° L’Induction Quand on accumule plusieurs faits particuliers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le nom d’Induction. […] La Terreur est une peur violente qui abat le courage et jette le corps clans un tremblement général.
Règle générale. — Quand un adjectif ne finit point par un e muet, on y ajoute un e muet pour former le féminin : prudent, prudente ; saint, sainte ; méchant, méchante ; petit, petite ; grand, grande ; poli, polie ; vrai, vraie, etc.