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286. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

Les interlocuteurs doivent y développer leur sentiment particulier avec la plus exacte précision, et y déployer toute la force du raisonnement.

287. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

Il y a bien des peines, bien des revers qui abattent la raison ; la religion alors peut seule relever notre courage et ranimer nos forces.

288. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »

Ce ne sont pas des humains qui peuvent entasser des montagnes pour escalader le ciel : ce sont des géants rivaux des divinités en force et en stature.

289. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

Les trois vaisseaux flottaient démâtés, et si las, Qu’ils n’avaient plus de force assez pour la manœuvre ;   Mais ma frégate, hélas !

290. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

Les mers sont traversées par des vaisseaux sans voiles que n’arrêtent plus les tempêtes, et les terres sont parcourues par des chars dont la force et la vélocité ne semblent plus dépendre que de la volonté humaine.

291. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Chez l’un comme chez l’autre, nous trouvons, de plus, la volonté, la volonté de se faire un nom illustre, en mettant son intelligence au service du bien, l’amour de l’étude, la passion des beaux vers, l’ambition de la gloire littéraire : autant de forces agissant dans le même sens et qui tendent au même but; — enfin, toute une vie consacrée, sans relâche, sans interruption, sans distractions d’aucune sorte, à faire un livre, et quel livre peu volumineux16 ! […] Horace, peu habile à faire l’hexamètre, a composé les vers latins les plus charmants sur toutes les autres mesures ; Boileau, incapable de faire le petit vers français (le vers de sept ou de huit syllabes), le vers de Lamartine, est d’une force incomparable sur l’alexandrin.

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