Son succès fut prodigieux, et jamais prédicateur plus grave ne passionna plus vivement de meilleurs juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence.
Quant a leur théâtre, une vue particulière qui nous a guidé souvent dans la composition du recueil tout entier, comme en feront foi plus d’une des notes qui accompagnent nos citations, nous a particulièrement dirigé dans le choix de celles qu’il nous a fournies : nous avons de préférence reproduit quelques scènes ou fragments de scènes qui offraient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français les programmes des classes auxquelles notre recueil s’adresse. […] Cil qui veut scurement par ce goufre ramer, Sage, ne doit jamais cingler en haute mer, Ains cotoier la rive, ayant la loi pour voile, Pour vent le Saint Esprit, et la foi pour Étoile… Echele366 qui voudra les étages des Cieux ; Franchisse qui voudra d’un saut ambitieux Les murs de l’univers367 ; et, bouffi d’arrogance Contemple du grand Dieu face à face l’Essance… Il me plait bien de voir cette ronde machine Comme estant un miroir de la face divine ; Il me plait de voir Dieu, mais comme revêtu Du manteau de ce Tout, témoin de sa vertu368 ; Car si les rais ardens que le cler soleil darde Ebloüissent les yeux de cil qui les regarde, Qui pourra soutenir sur les Cieux les plus clers Du visage de Dieu les foudroyans éclers ? […] Ludovic Lalanne) comme le confident journalier des fureurs, des douleurs, des transports de foi et des ardeurs de vengeance de l’âpre huguenot.
Notre Père des cieux, père de tout le monde, De vos petits enfants c’est vous qui prenez soin ; Mais à tant de bontés vous voulez qu’on réponde, Et qu’on demande aussi, dans une foi profonde, Les choses dont on a besoin.
Ce fut le 21 janvier 1814 que s’éteignit ce peintre délicat et vrai de la nature, cet esprit aimable et rêveur qui crut aux progrès de l’humanité et poursuivit ce noble but avec une foi persévérante1 Un acte de vertu.
Il ménage la foi suspecte et chancelante des voisins.
« Ma foi, disait un chat1, de toutes les merveilles Dont il étourdit nos oreilles, Le fait est que je ne vois rien.