Le fils ingrat254. […] Le mauvais fils puni. […] Voilà le spectacle qui attend le fils ingrat. […] » Le fils ingrat paraît consterné ; la tête lui teinte en devant, et il se frappe le front avec poing. […] Paul allait s’élancer à la mer, lorsque je le saisis par le bras : « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ?
Non, ce n’est plus à vous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils ; c’est le Maître du monde. […] Crébillon en fournit un exemple dans cet endroit de sa tragédie d’Atrée, où Thieste, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée par Atrée, son frère, lui parle ainsi : Monstre, que les enfers ont vomi sur la terre, Assouvis la fureur dont ton cœur est épris : Joins un malheureux père à son malheureux fils, À ses mânes sanglants donne cette victime, Et ne t’arrête point au milieu de ton crime. […] Ils sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère, qui revoit son cher fils qu’elle avait cru mort ; et cette joie qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes. […] Ainsi le fils d’Ulyssec était aux portes de la mort. » La comparaison doit être courte le plus qu’il est possible, et offrir un rapport convenable entre l’objet comparé et celui auquel on le compare : elle doit, de plus, être relevée par la justesse des expressions. […] La Déesse tenait d’une main un sceptre d’or, pour commander aux vagues ; de l’autre elle portait sur ses genoux le petit Dieu Palémon son fils pendant à sa mamelle.
D’Aubigné 1550-1630 [Notice] Fils d’un gentilhomme calviniste, né à Saint-Maurice, près de Pons, en Saintonge, Théodore Agrippa d’Aubigné avait huit ans, lorsque, passant par Amboise, il vit des têtes de huguenots attachées à une potence. […] Trahi par un fils apostat qu’il maudit, il assista de loin à la chute de la Rochelle, et mourut sur le seuil d’un âge nouveau, qui réservait une si haute fortune à sa petite fille, Mme de Maintenon. […] Son fils a composé le Moyen de parvenir. […] Louis Ier, prince de Condé, chef du parti calviniste, fils de Charles de Bourbon (1530-1569).
Ai-je donc élevé si haut votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? […] Ce n’est plus à vous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde. […] 2° MITHRIDATE, à ses fils. […] Votre fils, Seigneur, me défend de poursuivre. […] Mon fils n’est plus ?
Exemple : … Un brouillard glacé, rasant les pics sauvages, Comme un fils de Morven me vêtissait d’orages. […] Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure, et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons, je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison : à servante, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. […] Elle ne croyait pas être sublime, cette mère qui avait perdu son fils, et à qui l’on citait, pour la consoler, l’exemple d’Abraham obligé de sacrifier son fils Isaac, quand elle s’écriait : « Dieu n’aurait jamais commandé ce sacrifice à une mère ! […] Peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ?
Wey, étant préparé de longue main et tout tracé par les situations dont il ressort, comme l’effet ressort de la cause, l’auteur, s’il a disposé avec art les fils de son drame, n’a rien à chercher quand il en arrive là. […] Il est aisé de prévoir, dès le moment où l’action s’engage, comment elle se déliera : si les fils sont embrouillés, si l’intrigue est chargée de complications, le dénoûment sera forcé, ou, comme l’on dit vulgairement, tiré par les cheveux : cette conséquence est obligée. » Je ne conteste rien de tout cela, et pourtant il suffit d’avoir un peu lu pour savoir combien il est malaisé souvent de terminer convenablement un ouvrage. […] Au treizième chant il revoit Ithaque, mais on conçoit que le poëme n’est pas fini, tant que tous les prétendants n’ont point payé de leur tête leur insolente usurpation, tant qu Eumée n’a pas reconnu son maître, Télémaque son père, Pénélope son époux, Laërte son fils, le peuple entier son roi. […] Il est appuyé sur son fils, William Pitt, qui devait être un si grand homme. […] Les esprits élevés savent démêler les fils les plus déliés d’un événement à travers la trame Je l’ensemble des choses, et les rattachent peut-être aux limites les plus reculées de l’avenir et de la destinée, tandis que le commun des hommes ne sait voir là qu’un fait Isolé au milieu du libre espace de l’univers.