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107. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

Distinction de la vraie et de la fausse éloquence.

108. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Vous aller entrer dans le monde, et vous n’y trouverez que trop de jeunes gens qui se font un faux honneur de douter de tout, et qui croient s’élever en se mettant au-dessus de la religion.

109. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

C’est, ainsi que le Rhin, indigné contre les Hollandais qui n’avaient pu empêcher l’armée française de traverser le fleuve, accuse leur faiblesse, et leur dit entre autres choses qu’ils ne sont bons qu’à faire des fromages : Allez, vils combattants, inutiles soldats, Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras ; Et la faux à la main, parmi vos marécages, Allez couper vos joncs et presser vos laitages ; Ou, gardant les seuls bords qui vous peuvent couvrir. […] Pour dire à madame de Rambouillet qu’il lui présente ses remercîments pour des gants qu’elle lui a envoyés, il lui écrit : Quoique la grêle et la gelée aient vendangé nos vignes au mois de mai ; quoique les blés n’aient pus tenu ce qu’ils promettaient, et que la belle espérance des moissons se trouve fausse dans la récolte ; quoique les avenues de l’épargne se soient rendues extrêmement difficile, etc., tous ces malheurs ne me touchent point, et vous êtes cause que je ne me plains ni de l’inclémence du ciel, ni de la stérilité de la terre, ni de l’avarice de l’État. […] je m’inscris en faux contre vos paroles.

110. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

Il y a aussi une certaine reconnaissance amenée par un faux raisonnement des spectateurs, comme, par exemple, dans Ulysse faux messager. […] Homère a aussi parfaitement enseigné aux autres poètes à dire, comme il faut, les choses fausses ; or le moyen, c’est le paralogisme. […] C’est celle que commettent les faux témoins. […] Ainsi, telle loi écrite n’est pas une loi, car elle ne remplit pas la fonction de la loi ; le juge est comme le vérificateur des monnaies, et a pour mission de discerner le faux droit du vrai. […] Ce sont encore ceux qui partagent le péril du prévenu, s’ils viennent à être convaincus de faux témoignage.

111. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303

Trop peu soutenue dans son ensemble, elle renferme ces vers dignes à jamais d’être cités : L’Éternel a brisé son tonnerre inutile ; Et, d’ailes et de faux dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le Temps dort immobile.

112. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -

Là défilent tour à tour les originaux malfaisants de la Ligue : Mayenne, le faux bonhomme, ce sournois qui s’est flatté de duper tout le monde, et laisse voir son égoïsme aussi plaisant que l’avarice d’Harpagon ou la vanité de M.

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