Les uns furent mis en croix, les autres furent exposés aux bêtes. […] Mais comme la pensée est le fait de toute âme raisonnable, nous avons jugé à propos d’exposer ici les figures de pensées qui sont les plus simples, les plus faciles et les plus indispensables pour l’intelligence et la traduction des auteurs. […] (On expose les vaisseaux aux vents, et nom le vent aux vaisseaux.) […] Id. — Dicere (de δειϰω, montrer), exposer une suite de pensées. […] mortem, aller au-devant de la mort) se dit d’une mort qu’on n’a pas évitée, à laquelle on s’est exposé.
Le poète Lebrun (le lyrique) avait entrepris, il n’a pas achevé, un poème intitulé les Veillées du Parnasse, dont il expose le plan dans les premiers vers que voici : « Pendant l’hiver, dit-il, Il est sur l’Hélicon de charmantes veillées : Là, sous l’abri secret des grottes reculées, Les muses, tour à tour, d’un récit enchanteur Trompent des longues nuits l’importune lenteur. […] Lucrèce, né 95 ans avant notre ère, a fait sur la Nature des choses un poème en six livres, où il expose la physique d’Épicure.
Dans son premier volume (quoique chaque volume soit indépendant et forme un tout complet), intitulé le Style, l’auteur expose les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de compositions littéraires.
Un fils expose sa vie pour sauver celle de son père : la cause, c’est l’amour filial, la reconnaissance, l’instinct du cœur ; l’effet, c’est la gratitude du vieillard, le bonheur d’avoir réussi, et d’avoir accompli un devoir sacré.
C’est par là, en effet, qu’elle montre les fautes suivies de leurs inévitables châtiments, les desseins longuement préparés et sagement accomplis, couronnés de succès infaillibles ; c’est par là qu’elle élève l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les grands hommes à en former d’autres, qu’elle communique aux générations vivantes l’expérience acquise aux dépens des générations éteintes, qu’elle expose dans ce qui arrive la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’action des lois générales et les limites des volontés particulières ; en un mot, monsieur, c’est par là que, devenue, comme vous le désirez, une science avec une méhode exacte et un but moral, elle peut avoir la haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain1.
Pour lui, le goût et la conscience ne font qu’un ; les caractères expliquent les talents, et, sans dogmatiser, il a converti par ses sermons, où l’on ne dort jamais, beaucoup d’auditeurs exposés à la contagion des idées fausses ou chimériques.