j’étais assis près de la poupe : Aveugle vagabond, dit l’insolente troupe, Chante ; si ton esprit n’est point comme tes yeux, Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux… J’ai fait taire mon cœur qui voulait les confondre ; Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein.
L’esprit pur 2 Si l’orgueil prend ton cœur quand le peuple me nomme Que de mes livres seuls te vienne ta fierté.
Si, dans ses débuts, il prit un malin plaisir à scandaliser les fidèles du temple classique par des écrits qui se ressentaient du voisinage orageux des romantiques, même sous ces déguisements dont il était le premier à sourire, il se signalait déjà par la décision de son style, l’entrain dramatique de son invention, et la franchise d’un esprit dont le tempérament est français par essence.
Mais nous en avons dit assez pour apprendre aux jeunes gens dans quel esprit ils doivent lire, comment il faut admirer les grands écrivains, et pour les ramener, s’il est possible, au goût et à l’étude raisonnés des anciens.
La colline… La colline est ici l’emblème de l’idéal vers lequel tout esprit vraiment inspiré doit tendre sans relâche ; c’est le but divin de l’humanité.
» Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée5 La dame de ces biens, quittant d’un œil marri1 Sa fortune ainsi, répandue, Va s’excuser à son mari, En grand danger d’être battue… Quel esprit ne bat la campagne ?