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353. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

A ce bruit, tout à coup reprenant nos esprits, Et comme des voleurs craignant d’être surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie, Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte ; Et, dans le moment même où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’entendis les enfants du nouveau possesseur, Sortant de la maison en joyeuse volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort, qui venait d’en sortir2. […] Pleurer une bête, c’est bête, mais le cœur n’a pas d’esprit, ni trop d’amour-propre souvent.

354. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529

Son style eut toutes les qualités de son esprit : élévation, sérieux, dignité, élégance, grâce, éclat et harmonie.

355. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65

Sot, adj. et n. m. sans esprit, stupide.

356. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93

L’athée L’athée croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’attention et l’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’orde et dans la paix, il conclut, sans hésiter, qu’il y a un esprit, une intelligence qui y président.

357. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Son maître ayant été enlevé par un tourbillon de feu, lui laissa son manteau et son esprit prophétique. […] Il joignait à de grands talents de l’esprit, de grandes qualités du cœur. […] Cette dame, non moins illustre par ses vertus que par son esprit et la prééminence de son rang, mourut en 1719, âgée de 84 ans, dans l’abbaye de Saint-Cyr, que Louis XIV avait fondée à sa prière, en 1686, pour l’éducation gratuite de trois cents jeunes demoiselles nobles.

358. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Il joignit à une haute naissance et à de grandes richesses, tous les agréments du corps et tous les talents de l’esprit, avec un caractère qui se pliait à tout. […] Cette princesse, qui avait un esprit délicat et tous les talents pour plaire, se livra, après les fêtes de son mariage, à son goût pour la solitude, et y passa toute sa vie. […] Sa beauté, son esprit, son caractère lui gagnèrent tous les cœurs.

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