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26. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Sans raconter les événements qui suivirent, il convient de rappeler qu’après une apparente soumission aux arrêts de Rome, le journaliste ombrageux et indépendant qui avait fondé l’Avenir avec MM. de Montalembert et Lacordaire, attrista ses amis par l’éclat d’un naufrage où sombrèrent leurs plus chères espérances. […] Enfin, les bourreaux fatigués s’arrêtent1, la hache échappe de leurs mains : je ne sais quelle vertu céleste, émanée de la croix, commence à les toucher eux-mêmes ; à l’exemple des nations entières, subjuguées avant eux, ils tombent aux pieds du Christianisme, qui, en échange du repentir, leur promet l’immortalité, et déjà leur prodigue l’espérance. […] Cette pensée calme ; elle fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui n’est pas de la terre, du jour que ne trouble aucun orage, et que la nuit n’obscurcit jamais1.

27. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487

Ses emprunts s’accommodent à ses propres sentiments, à ses douleurs et à ses espérances. […] D’une prison sur moi les murs pèsent en vain,  J’ai les ailes de l’espérance ; Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel  Philomèle chante, et s’élance.

28. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222

Au lieu de chercher à ranimer ses souvenirs, il ne faudrait songer qu’à fortifier ses espérances. Or les espérances, à cet âge, ne peuvent plus avoir pour objet que les choses d’une autre vie. »

29. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

Résignée à une médiocrité de fortune qui lui fermait l’avenir, elle avait concentré toutes ses espérances de bonheur sur le frère absent qu’elle ne revit que pour lui clore à jamais les paupières. […] que j’y rattache d’espérances !

30. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

C’est sous leurs auspices que j’ai fondé mon espérance, formé ma résolution. […] Verrès prie, menace, tente toutes les voies de la crainte et de l’espérance. […] vous voilà donc sans espérance d’être défendu par aucun magistrat sicilien ? […] Les protecteurs de Verrès cherchent à employer les mêmes moyens de défense, à suivre la même voie, dans l’espérance du même succès. […] quelle espérance les soutiendra dans le désir de vivre, si vous les abandonnez ?

31. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Quoique ce danger doive aller toujours croissant, il doit cependant y avoir des moments où la crainte cesse pour faire place à l’espérance. […] Mais ce n’est pas assez qu’il soit amené, il faut encore qu’il soit imprévu, parce que l’intérêt ne se soutient qu’autant que l’âme est suspendue entre la crainte et l’espérance. […] Cela n’empêche pas cependant, comme nous l’avons dit précédemment, qu’on ne puisse, qu’on ne doive même entrelacer les situations de quelques moments de joie et d’espérance qui relèvent l’âme pour la faire retomber avec plus de force. […] Les passions sont des mouvements, des agitations que l’âme éprouve pour ou contre un objet, une action quelconque, comme l’amour, la haine, la crainte, l’ambition, l’espérance, le désir, etc. […] L’espérance et la joie doivent y succéder souvent à la crainte et à la douleur, afin que les danses puissent y être amenées avec vraisemblance.

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