— Si c’est ainsi, la mort me semble Non pas un mal, mais un plaisir ; Pourvu que nous partions ensemble, Mère, alors je veux bien mourir ! […] viens avec moi ; « Viens, nous serons heureux ensemble : « La terre est indigne de toi. […] L’Iliade est sublime dans son ensemble ; on peut en dire autant de l’Enfer de Dante, de l’Athalie de Racine. […] Une pensée est nette, quand les parties qui la composent, présentent à l’esprit un ensemble lumineux et précis, exempt de toute obscurité. […] Sans les transitions, la composition manque d’ensemble : elle ressemble à une marqueterie.
On entend encore par littérature la connaissance des productions littéraires elles-mêmes, ainsi que l’ensemble des ouvrages d’un peuple, d’un siècle, ou d’un genre quelconque. […] Lorsque, joignant la réflexion, la combinaison à la mémoire, elle compose avec les traits et les circonstances que lui fournit cette dernière faculté des tableaux dont l’ensemble n’a point de modèle dans la nature, elle devient créatrice ; et c’est alors qu’elle appartient au génie. […] Les préceptes ou règles littéraires consistent dans un ensemble de principes et d’observations capables de diriger l’écrivain dans ses compositions et le critique dans ses appréciations.
De même que dans la construction d’un édifice, nous voyons l’habile charpentier disposer d’abord les principales pièces de charpente destinées à former l’ensemble de l’habitation, puis pincer ensuite les pièces de bois secondaires destinées à la distribution intérieure des appartements de cet édifice ; de même l’écrivain, dans la construction du discours, doit établir d’abord les idées principales qui concourent à l’ensemble du sujet qu’il traite, puis les idées accessoires qui se rattachent à chaque idée principale. […] Voici comment il présente l’ensemble de ses idées : Mort de Turenne Que de soupirs, que de plaintes, que île louanges retentissent dans les villes et dans la campagne ! […] Le deuxième point important consiste à savoir les lier ensemble, et faire en sorte qu’elles se succèdent régulièrement : c’est ce qu’on nomme liaison ou transition.
Cependant quand paraît l’oiseau de proie, les hirondelles et les passereaux parviennent à le chasser, en se rassemblant autour de lui, et le poursuivant tous ensemble. […] Et quand ils eurent prié, celui qui avait dit : « Prions », dit encore : « Mes frères, ce qu’aucun de nous n’a pu faire seul, qui sait si nous ne le ferons pas tous ensemble. » Et ils se levèrent, et tous ensemble ils poussèrent le rocher, et le rocher céda, et ils poursuivirent la route en paix. […] Fénelon a dit : « Dieu a mis les hommes ensemble dans une société où ils doivent s’aimer et s’entre-secourir comme les enfants d’une même famille, qui ont un père commun.
Lorsque l’Ame est tranquille, toutes les parties du visage1sont dans un état de repos ; leur proportion, leur union, leur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère, dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et rend au dehors par des signes pathétiques2 les images de nos secrètes agitations. […] Je lis dans Joubert : « Buffon a du génie pour l’ensemble, et de l’esprit pour les détails ; mais il y a en lui une emphase cachée, un compas toujours trop ouvert. » 1. […] « l’on voit des gens qui , dans les conversations…vous dégoutent… pallalliance de certains mots qui ne se rencontrent ensemble que dans leurs bouche, et à qui ils font signifier des choses que leurs premiers inventeurs n’ont jamais eu l’intention de leur faire dire… » (LA BRUVÈVE, caractères, chap.
En effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le caractère des hommes et des temps ; on n’exagère rien, on ne fait rien trop grand ou trop petit, on donne à chaque personnage ses traits véritables ; on écarte le fard, de tous les ornements le plus malséant en histoire, on peint juste ; on entre dans les secrets ressorts des choses, on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accomplies ; diplomatie, administration, guerre, marine, on met ces objets si divers à la portée de la plupart des esprits, parce qu’on a su les saisir dans leur généralité intelligible à tous ; et quand on est arrivé ainsi à s’emparer des nombreux éléments dont un vaste récit doit se composer, l’ordre dans lequel il faut les présenter, on le trouve dans l’enchaînement même des événements ; car celui qui a su saisir le lien mystérieux qui les unit, la manière dont ils se sont engendrés les uns les autres, a découvert l’ordre de narration le plus beau, parce que c’est le plus naturel ; et si, de plus, il n’est pas de glace devant les grandes scènes de la vie des nations, il mêle fortement le tout ensemble, le fait succéder avec aisance et vivacité ; il laisse au fleuve du temps sa fluidité, sa puissance, sa grâce même, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n’altérant aucun de ses heureux contours ; enfin, dernière et suprême condition, il est équitable, parce que rien ne calme, n’abat les passions comme la connaissance profonde des hommes. […] Résumé de la mémorable campagne de 17961 Fragments Quand on considère l’ensemble de cette mémorable campagne, l’imagination est saisie par la multitude des batailles, la fécondité des conceptions et l’immensité des résultats. […] Hoche, Kléber, Desaix, Moreau, Joubert, Masséna, Bonaparte, et une foule d’autres encore, s’avançaient ensemble.