Il entreprit un poème épique dont le sujet était l’Italie délivrée des Goths par Bélisaire, sous l’empire de Justinien.
Nous mentionnerons le début de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Celui qui règne dans les cieux… ; un passage du sermon de Fénelon pour l’Épiphanie, relatif à Mgr Pallu, évêque d’Héliopolis, missionnaire en Chine : Empire de la Chine… ; l’admirable prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voix…, et ces autres vers de Racine : Le jour annonce au jour… ; le discours de Norma aux Gaulois pour les exciter à prendre les armes contre les Romains : Oui, les Dieux à notre esclavage…, par Soumet ; un passage de la Prière, de Lamartine : L’univers est le temple…, et une strophe de la Méditation sur le génie, adressée à M. de Bonald : Assis sur la base immuable.
Dans ses hideux tableaux Rome entière respire : Le juge vend la loi, le Sénat vend l’Empire.
L’arbre tient bon, le roseau plie Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.
« L’air de Grignan me fait peur : un vent qui déracine des arbres dont la tête au ciel était voisine, et dont les pieds touchaient à l’empire des morts , me fait trembler.
Notice préliminaire Nous avons jugé à propos de placer avant notre traduction de la Poétique et de la Rhétorique d’Aristote une biographie sommaire de l’auteur, puis un aperçu bibliographique et critique, d’après les meilleures autorités, sur la valeur et la portée de ces deux ouvrages. Aristote est né à Stagire, ville de Macédoine, dans la Chalcidique, la première année de l’olympiade 99 (384 av. J.-C.). Son père Nicomaque étant premier médecin du roi Amyntas III, il fut élevé à la cour de ce prince et vécut dans l’intimité de Philippe qui lui succéda en 350.