Nous devons dire que le grand poète a été vigoureusement défendu par plusieurs critiques, entre autres par MM. […] Abner, le brave Abner, viendra-t-il nous défendre ? […] Les vers suivants de Corneille offrent un bel exemple de communication ; c’est le vieil Horace qui défend son fils contre Valère : Dis, Valère, dis-nous, puisqu’il faut qu’il périsse, Où penses-tu choisir un lieu pour son supplice ? […] Fléchier, dans l’Oraison funèbre de Turenne, dit en s’adressant à Dieu : Comme il s’élève du fond des vallées des vapeurs grossières dont se forme la foudre qui tombe sur les montagnes, il sort du cœur des peuples des iniquités dont vous déchargez le châtiment sur la tête de ceux qui les gouvernent ou qui les défendent.
Entrevoyant que rien ne défendait à la tragédie de descendre plus bas que les princes et les héros, quand il se rencontrait dans l’histoire des actions dignes d’être embellies par elle, il emprunta à l’espagnol, pour raccommoder au théâtre, l’histoire de don Sanche, soldat de fortune, aventurier inconnu, regardé comme le fils d’un pêcheur, aimé de deux reines, et, à la fin, devenant mari de l’une, en étant reconnu pour frère de l’autre. […] Je ne vous presse plus d’approuver les transports D’un amour qui m’allait éloigner de ces bords ; Ce même amour, soigneux de votre renommée, Veut qu’ici mon exemple encourage l’armée, Et me défend surtout de vous abandonner Aux timides conseils qu’on ose vous donner. […] Vide de légions qui la puissent défendre. […] Des cèdres le couvraient d’ombrages toujours verts : Ils défendaient ce lieu du chaud et des hivers. […] Généralement juste et sensé dans ses attaques, il ne sut pas assez se défendre du parti pris contre tout le monde.
J’aime mieux mourir pour m’être mal défendu, que de devoir la vie à une défense indigne de moi.
Lorsque le génie peut élever et épurer nos âmes, nous faire aimer la vertu, la gloire, la patrie, la liberté, il serait défendu de lui demander pourquoi il se gaspille lui-même dans des sujets insignifiants, ou se prostitue à des sujets ignobles !
Digne fruit de vingt ans de travaux somptueux, Auguste bâtiment, temple majestueux, Fais briller à jamais, dans ta noble richesse, La splendeur du saint vœu d’une grande princesse 2, Mais défends bien surtout de l’injure des ans Le chef-d’œuvre fameux de ses riches présents 3 Cet éclatant morceau de savante peinture Dont elle a couronné ta noble architecture : C’est le plus bel effet des grands soins qu’elle a pris, Et ton marbre et ton or ne sont point de ce prix.
Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque1 ton bras elle a pour la défendre Les soins de Richelieu.